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Prépa finale en Chartreuse

Dernière grosse sortie de préparation avant la Marmotte aujourd’hui: plus de 6h de selle, 130 bornes et… 4600m de dénivelé parcouru dans le magnifique massif de la Chartreuse, entre Chambéry et Grenoble.

Fin prêt ce matin à 9h pour attaquer une grosse journée sur le vélo. On franchira sept cols dans la journée, soit les cols de Couz, Égaux, Cluse, Cucheron, le difficile Coq avec ses 2 km à plus de 16%, Marcieu pour finir avec le Granier par son côté le plus difficile (Chapareillan). Mon partenaire est mon coéquipier chez les Rouleurs, Martin, qui avait affronté avec moi la Haute Route en 2012.

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Premier col du jour, le facile col de Couz à la sortie de Chambéry. Malgré la faible pente, je monte déjà à bloc, pour faire des efforts, grand plateau jusqu’en haut. Petite pensée également à mon frère et mon cousin avec qui j’avais fait cette sortie, à peu de chose près, en 1994, il y a exactement 20 ans presque jour pour jour, alors que je préparais ma… 1ere Marmotte!

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On enchaine immédiatement avec le sauvage col des Égaux, qui monte dans la forêt, très joli petit col sans aucune circulation.

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Sommet du col des Égaux, grimpé en 17min55, bon pour le… 23e temps Strava. Le KOM appartient au « chamois de Voreppe », David Polveroni, une grosse pointure du coin et qui vient de gagner la Vaujany sous une météo exécrable dimanche dernier. Chapeau David, en attendant de te saluer ce samedi sur la Marmotte!Chart_04

Très beau massif de la Chartreuse!

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Passage au petit village de Corbel, entre le col des Égaux et de la Cluse.

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Déjà, le sommet du col de la Cluse.

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Que la montagne est belle! Pour moi, c’est un vrai ressourcement que de venir dans le coin de Chambéry de temps en temps. Nécessaire à mon équilibre psychologique!

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Le mont Granier, qui domine Chambéry. On passera au col dans… environ 5h si tout va bien!

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Sommet du col de la Cluse, mon oncle Jean-Claude, l’homme par qui tout a commencé, et ma tante Marie-France nous rejoignent en voiture. Ils assumeront la voiture d’équipe toute la journée, prenant soin de nous en nous ravitaillant régulièrement. Il ne manquait que la déco sur la bagnole et on nous aurait pris pour des pros!

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Passage au beau village de St-Pierre de Chartreuse, pied du col du Cucheron, célèbre dans le Tour puisque faisant partie de la « trilogie de la Chartreuse » avec Porte, Cucheron et Granier.

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Gros effort dans le Cucheron que je termine vraiment à bloc, atteignant de hautes pulsations. Je monte en 11min27, bon pour le 33e temps Strava. Le record est 8min45, ouf!

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Sommet du Cucheron. Le gros morceau de la journée se pointe le nez, le redoutable col de Coq par St-Hughes de Chartreuse.

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Passage à St-Hughes, avec derrière le sommet de la Chamechaude, en pic.

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Pied du col du Coq, qui est fermé en hiver. Nous devrons y affronter un passage d’environ 2km à environ 16%, puis un final redoutable après une courte descente. Je confirme: le col du Coq est vraiment difficile, mais aussi magnifique.

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Grosse ascension du Coq en un peu plus de 27min, après pourtant déjà… 4 cols dans les jambes. Mon temps est bon pour le 4e temps Strava! Au sommet, plus de 1400m d’altitude.

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Du sommet, magnifique vue sur la Dent de Crolles.

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Après le col du Coq, nous évoluons en balcon sur le retour vers Chambéry. Traversée de magnifiques villages, dont St-Hilaire du Touvet, avec de beaux paysages et… de belles vaches tarines!

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Mon équipier Martin, qui est dans un bon jour, sur les balcons de la Chartreuse, avec derrière quelques neiges sur les sommets de la chaine de Belledonne.

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Passage au petit col de Marcieu. Pas si petit que ça quand on commence à avoir de nombreuses heures de selle dans le buffet!

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Ascension finale, le col du Granier par son côté le plus difficile. Là, c’est la grande lessive, tout à droite, 34-27 et au courage. Les jambes tournent encore bien malgré la fatigue générale qui s’installe. Je monte en pensant à la Marmotte, ce sera plus dur samedi dans l’Alpe d’Huez… La pente, difficile, me fait puiser dans mes réserves physiques et psychologiques.

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Sommet du col du Granier, avec le mont Granier derrière. La délivrance, il ne reste que 15 bornes de descente (qu’on fera à fond) pour rejoindre Chambéry.

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Bilan de la journée, une excellente préparation en vue de la Marmotte, à plus de 22 de moyenne sur les 130 bornes du parcours, et les 4600m de dénivelé. Les jambes ont mieux répondu que je ne l’imaginais au départ, alors que j’ai pourtant fait toutes les ascensions au taquet, bien en prise, à fond (c’est mon entraineur qui va être content!). Mode récupération demain avec d’autres reportages de nos récentes sorties!

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12 Commentaires

  1. Laurent

    Bonjour,

    Dans ce sens, c’est St Pierre d’Entremont, au pied du Cucheron. 34*27, c’est pas tout à gauche ?
    En attendant, belle sortie.
    Bonne chance pour la Marmotte.

  2. Stephane

    Molto bene. Je presentazionne mes félicitations. Il semble que ton braquet dans le Coq était plus adapté qu’il ne l’était en 1994… Bref, tes devoirs sont finis, ton matériel est tip top, tu peux dormir en paix maintenant. Aléa jacta est.

  3. plasthmatic

    Moins de 3500 m de dénivelé, Laurent ; 3300 m, très vraisemblablement.
    Sinon, bonne route samedi, je suivrai ça bien entendu, même de loin.
    Et surtout : salut Martin, bonne route à toi tout autant.
    3300 m … et c’est déjà pas mal.

  4. Plasthmatic,
    On trouve nous aussi que le 4600m annoncé sur Strava, ça fait beaucoup… mais pas un mètre de plat de toute la sortie… avec de la grimpe, puis de la descente. Qui dit vrai? Je me fie sur Strava pour la dénivelé, mais les connaisseurs du coin pourront rectifier!

  5. Une belle sortie 😉 à samedi !

  6. En effet, les dénivelés sont amplifiés sur l’application smartphone par rapport aux résultats extraits du Garmin reportés ensuite sur Strava. Nous avons toujours un assez gros écart entre copains qui utilisent soit l’une soit l’autre méthode. En tout cas, superbe sortie et ça fait plaisir de voir La Flamme Rouge en mode « reportage » relatant ses belles sorties avec de belles photos ! Bon courage pour la Marmotte. Restes-tu longtemps chez nous Laurent ?

  7. Polo

    Je confirme que ton entraineur est bien content 🙂
    Belle sortie Martin et Laurent, mode recup avant la Marmotte…

    Quelle belle epreuve a velo qui vous attend. Bien du fun les amis!!

  8. plasthmatic

    Eh Laurent, tu peux m’appeler Pascal, j’ai déjà mis 3 fois mes nom et adresse (exacts …) sur le site ! …
    Alors Strava (je ne sais pas exactement ce que c’est), c’est un truc pour gogos. Comme tous les machins modernes.
    Il y a un truc simple : le réel …
    Prends l’altitude des points bas, des points hauts, ajoute les différences. Tu peux encore hausser le résultat (si tu es de la catégorie des pointilleux) d’une espèce de « forfait » incluant les ponts de chemins de fer, le petit talus en plaine à dix coups de pédale, etc …, et tu auras une estimation bien plus réaliste, bien moins fausse et flatteuse quoi.

    Tiens, prends le graphique que tu as publié, additionne les tranches de 200 m sur les ascensions effectuées, ajoute, même large, les petites montées après les micro-descentes, tu devrais retrouver le même compte. Je maintiens : 3300 m (si tu comptes comme moi, sans les ponts de chemin de fer et les dix coups de pédale), 3500 m si tu comptes jusqu’aux escaliers pour regagner ta chambre.

    Autre indice : additionne tes temps d’ascension, et mets en relation, en rapport, les 4600 m de dénivelé : tu es fin prêt pour jouer la gagne samedi, et Martin pour faire deux !

    Comment dire : 4600 m, c’est énorme (ça ne me fait pas peur, c’est pas ça, mais pour aller les chercher_tu sais comment je pédale l’été_et bien c’est pas tous les jours).
    4600 divisé par 4, ça fait 1150 m : « exactement » ce qui nous a menés tous les deux de Briançon au col d’Izoard il y a bientôt deux ans, tu te souviens, Camille grognait parce que je causais trop à son goüt.
    4600 m, c’est donc 4 allers retours là-haut …

    Tiens, « mon » aller-retour de l’été : Briançon (environ 1200 m), Izoard nord (2361m), Fort Queyras (environ 1350 m), col Agnel versant français (2744m), Fort Queyras, Izoard Sud (toujours 2361 m) : allez, 3600 m pas plus. 6 heures, pas tout à fait, pour moi. Un jour on se le fait (quel plaisir ça serait, eh !) : tu verras, il faudra qu’on attende le lendemain pour que les jambes réclament à nouveau une paire de manivelles.

    Laurent, tous les machins modernes, je te l’ai déjà dit, c’est juste du délire, du pseudo réel. Des conneries. On n’a pas besoin de Strava ou je ne sais quel GPS dernière génération : des points hauts, des points bas, du bon sens de nos grand-pères, une aptitude minimale au calcul, une intériorisation des efforts fournis, etc …

    Je vous suis toujours tous les deux samedi ; bonne route les gars.

  9. marten

    Strava c’est intéressant pour comparer avec les autres, tes temps de montées. Ça enregistre tout seul. Et quand tu es rentré tu peux comparer.

  10. X

    Mieux que ton calcul, Pascal, l’expérience du terrain… et des chiffres. Au nez, on n’est alors jamais loin. Bien sûr pas 4600 m.
    Circonstances désagravantes: les organisateurs de cyclosportives majorent presque tous, et dans les grandes largeurs, les dénivelées.
    Monde moderne de prothéses produisant, notamment, de l’achiffrisme.
    Autre méthode: 2*4600/130=7.1
    Ce serait comme si on montait la moitié du parcours à 7.1%, et on descendait l’autre moitié à la même pente. En pensant déjà aux replats, on comprends qu’on en est très loin.
    Reprise ce jour pour moi. 5 km, 500 m de dénivelée au dessus du Cheylard (Col du Vaset). 28’57. Un bon mois après, 7′ de perdu dans un ravin. Il y a du boulot mais quel bonheur de pouvoir pédaler. Izoard et Agnel pas exclu cet été…
    48’37 pour Serge Garnier et Nicolas Ougier il y a quelques années à la course du Mont du Chat, si mes souvenirs sont bons, et 54’30 pour le grand.
    Bonne Marmotte, on va suivre ça. Et crois-moi, pas de folie dans la descente du Glandon, surtout le début de la 2ème partie où on pourrait se relâcher.

  11. X

    Bonjour aussi à Martin. Entre grand gabarit, Chartreuse ou Grandes Rousses, on se comprend. Putain, on se coltinerait bien les Laurent et Pascal avec leur gabarit à la Ricco (mais que leur gabarit) sur un chrono dans la Plaine de l’Oisans.

  12. plasthmatic

    Eh, n’oublions pas qu’à côté de Laurent la mouche du Québec, je fais figure de moucheron.
    Presque miraculeux que tu pédales déjà, même un peu, plus encore miraculeux que tu n’exclues pas Izoard, Granon, Galibier, Agnel, etc … cet été.
    Tant mieux.

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