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Pour ou contre la formule des équipes nationales?

Le Tour de l’Avenir débute demain et présente une originalité intéressante: l’épreuve se disputera selon la formule des équipes nationales cette fois-ci. ASO dit vouloir tester cette formule pour éventuellement l’appliquer au Tour de France prochainement. Il faut savoir que la formule des équipes nationales prévalait jusqu’à la fin des années 1960. Jacques Anquetil, par exemple, a remporté certains de ses Tours de France selon cette formule. Alors, pour ou contre ce retour aux sources? On aimerait savoir ce que vous en pensez. Afin de lancer nos échanges, La Flamme Rouge se mouille: si l’idée est intéressante et originale, on y voit davantage de contraintes que de bénéfices. Comment en effet envisager le peloton du Tour de France selon cette formule? Un peloton à l’image de celui des Mondiaux, avec des équipes aux effectifs différents et de tous horizons, aussi bien les grandes nations du cyclisme que les pays émergeant comme l’Algérie, le Cameroun, le Sénégal voire le Canada? Comment garantir la qualité de l’épreuve dans un tel contexte? Une grande performance d’un bon grimpeur sur une étape de montagne et nous aurions la moitié du peloton hors délai? Sinon, comment garantir la présence des meilleurs coureurs? Il faudrait songer à faire 4 équipes de France, 4 équipes d’Italie, etc. Pas évident de s’y retrouver… Et puis, la formule des équipes nationales posent toujours le problème des leaders. Rappelons-nous les interminables débats à savoir qui de Coppi ou Bartali serait leader de la Squadra Azzura au début des années 1950. Idem avec Robic et Bobet, et plus récemment dans l’équipe d’Italie pour les Mondiaux. Comment faire co-exister l’an prochain Contador et Valverde dans une même équipe d’Espagne? On peut ensuite se poser des questions quant à l’éthique des coureurs en course. Habitués de rouler pour leur équipe commerciale sur la majorité des courses, comment avoir confiance qu’ils respecteraient les principes de la course selon la formule des équipes nationales? On le voit régulièrement sur les Mondiaux, des coureurs de nationalités différentes refusent de se courir après car ils font partie de la même équipe commerciale… Enfin, les enjeux financiers seraient-ils réellement différents? N’hésitez pas à nous donner votre avis!

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20 Commentaires

  1. Vinnnch

    Pour ma part, c’est un peu compliqué. Je suis POUR sur le principe car : – je suis un peu las des magouilles entre équipes diverses (ex : Basso fait rouler ses équipiers CSC derrière les TMobile, quand ceux-ci attaquaient Armstrong) – le concept d‘équipe nationale (voire régionale !!) m’a toujours branché bien plus que les équipes de marques

    Maintenant, dans le cas du TdF, je ne vois pas trop ce que ça changera au comportement des coureurs (au niveau dopage entre autres, puisque c’est l’un des buts d’ASO je crois). Et je ne les vois pas jouer le jeu par rapport à leur sponsor. De même que je n’imagine pas un sponsor finançant une équipe pour voir ses coureurs participer à l‘épreuve la plus lucrative sous un autre maillot.

    De basses raisons font donc que, globalement, n’ayant pas d’espoir dans le comportement des différents intervenants, je suis plutôt contre. A mon grand regret…
    (je ne sais pas si je suis clair…)

  2. raoul

    La principale raison pour laquelle cette formule ne marchera pas c’est que les sponsors des équipes ne peuvent s’y retrouvés. Pourquoi mettre autant d’argent et ne pas etre présent dans la seule course visible du calendrier (en effet dans des études faites, les retombées médiatiques se font à 80% sur le Tour).

    De plus, ce sera la fin des coureurs de petites nations tel le luxembourg, slovenie, canada, brésil, argentine, japon, estonie, belarus, qui possèdent quelques bons coureurs mais pas suffisemment pour former une équipe.

  3. Contre à 100%.

    Une fausse bonne idée pour le cyclisme actuel (sans vouloir être méchant l‘époque Anquetil c’est quand même le cyclisme de “grand-pépé” comparé à aujourd’hui).

    Tiens justement qui serait le leader de l‘équipe de France ? Ça ne tient pas la route 1 seconde. Le seul problème de la sélection pour cette équipe nationale “1” est en lui même un appel au dopage ! Les places seraient trop rares et précieuses (même avec plusieurs équipes, l’une serait toujours par nature plus “valorisante” que les autres).

  4. Stephane

    C’est possible de faire marcher ce type de compétition sportive, il n’y a qu‘à prendre exemple sur les jeux olympiques. Cependant, c’est un contexte beaucoup plus “amateur” que “professionnel”. On y reviendra peut-être quand le cyclisme dit “professionnel” se sera écroulé par manque de commanditaires. Les fédération nationales continueront toujours elles d’aligner des coureurs aux J.O. et pourquoi ne pas appliquer le même principe, voir la même sélection, sur des épreuves “professionnelles” comme le Tour. Des commanditaires nationnaux fournissent déja un support financier à bien des équipes nationales, il y a donc moyen pour les coureurs de “survivre” dans les rangs amateur. Bref, si le cyclisme professionnel et le Pro Tour finissent par s‘éffondrer d’içi quelques années, ce sera peut-être la formule gagnante… Le reste des considérations sportives ne sont que des détails à régler. Les règles du jeu changeront, la composition du peloton aussi. Et pourquoi pas ?

  5. ronderg

    Quand le cyclisme professionnel ce sera effondré, ce genre de questions ne se posera plus.
    Ça deviendra un sport confidentiel qui aura moins de place dans les médias que la planche à voile.

  6. Testocarbone

    Cette formule n’avait plus cour dans les années 60. Elle s’est éteinte en 1961. 1962 était la première année à voir des équipes de marques. A l‘époque des équipes nationales il y avait en effet des équipes de France A et B, plus des équipes régionales, Paris Nord Est, Centre-Midi etc…
    Pour répondre à certains qui se pose la question du leadership dans l‘équipe, je me dis qu’il sera enfin mis fin à ce système de classe avec des leaders à 100.000 Euros par mois et des équipiers à 2000 Euros.
    La bagarre entre membre d’une même équipe comme à l‘époque les bagarres Anquetil, Bobet, Rivière, Anglade n’ont fait qu’apporter que du piment aux tours de cette époque. Aujourd’hui avec les oreillettes et les équipiers esclaves ont est dans un système de cyclisme numérique programmable. Telle dose d’epo, tels équipiers, tel parcours donnera tel vainqueur.
    Pour rassurer ce qui pense ne pas voir de petite équipe, je rappelle que Charly Gaul était luxembourgeois et qu’il courrait dans une équipe Hollando-luxembourgeoise.
    On peut trés bien s’imaginer des équipes melant plusieurs républiques de l’ex-Urss.
    Pour finir, je dirais que les équipes nationales avait toutes leur sponsor. Il n’y aura donc pas abandon des sponsors. ASO en a trop besoin.

  7. patrick B

    Qui serait directeur sportif de l‘équipe de France A?
    Bravo, vous avez trouvé. Et des équipes de France B, et des équipes régionales françaises? Le même, bien entendu!

  8. raoul

    vivement les freres schleck avec un maillot orange sur le dos, ils courent pour l‘équipe des pays-bas mais sont luxembourgeois et puis avec kirchen, ca fait 3 places de moins pour les hollandais, bien sur.

    Et puis le beau rouge le CCCP de retour avec ukrainiens russes baltes kazakhs, j’y croix pas une seconde.

  9. Didier as le cycliste bronchiteux asthmatique

    Je suis partagé sur l’intérêt d’une telle mesure. En effet, courir de nouveau le Tour avec des équipes nationales alors que le reste de la saison se fait par équipes de marques n’amènerait aucune évolution. Au contraire, nous retomberions dans les problèmes rencontrés dans les années 60, soit un recul d’une 40aine d’années pour le cyclisme.

    Par contre, il pourrait y avoir une autre solution qui permettrait de cumuler différents avantages. Imaginons que, pour l’ensemble de la saison, le peloton professionnel ne se compose plus que d‘équipes qui soient liées à des fédérations nationales. Cela pourrait être des équipes nationales ou bien, pour les pays les plus richement dotés en coureurs tels que la France, l’Italie ou l’Espagne, des équipes et/ou régionales.
    Les coureurs seraient salariés des fédérations, ces mêmes fédérations devraient alors bien entendu faire appel à différents sponsors pour financer la ou les équipes qui seront alignées au cours de la saison. Pour les sponsors, cela ne changerait rien ou presque. On ne parlerait plus de l‘équipe Bouygues Telecom mais de l‘équipe de l’Ouest sponsorisée par Bouygues Telecom.
    Au niveau des fédérations, cela aurait le mérite de pouvoir suivre les coureurs de manière beaucoup plus efficace d’un point de vue de l’entrainement ou du suivi médical (longitudinal). Plus question que tel ou tel coureur disparaisse de la circulation avant une épreuve, puisque les coureurs sont sensés se trouver dans le pays à proximité du siège de leur équipe.
    Egalement, en cas de dopage, ce serait alors directement le coureur et sa fédération nationale qui seraient mis en cause, puisque celle-ci devient en quelque sorte l’employeur. Il serait alors nécessaire que la fédération nationale ne soit plus qu’une instance d’application des peines, celles-ci étant prises par une instance supérieure. On pourrait ainsi imaginer une instance chargée de la réalisation des contrôles (AMA), une instance chargée de juger le cas positif (UCI) et une instance chargée de faire appliquer la peine (fédé nationale)
    Je pense que cela aurait le mérite d’impliquer plus directement les fédérations dans la lutte contre le dopage, puisqu’en devenant employeurs, cela suppose une implication directe des fédérations nationales dans un cas positif. Les fédérations ne pourraient plus jouer les vierges effarouchées comme cela est encore trop souvent le cas.
    Il est vrai que, par le passé, des Etats avaient institutionnalisé le dopage, les pays communistes notamment. Cependant, les tests inopinés étant diligentés directement par l’AMA, à sa discrétion, les fédérations voyous ne pourraient se cacher longtemps. Egalement, avec la généralisation du suivi longitudinal ou les indices laissés par le comportement de certains coureurs, cela permettrait de cibler les coureurs douteux et ainsi les traquer.
    Dans ce cas, je serais très favorable pour le passage à des équipes nationales et/ou régionales pour l’ensemble de la saison. Mais bien entendu, cela demande un accord de l’ensemble des parties et une refonte complète du système. Je doute que l’UCI soit d’accord avec un tel système. Pourtant je pense qu’il peut s’agir d’une idée intéressante permettant de réduire certains effets néfastes du système actuel et surtout de sauver le cyclisme.

  10. alain39

    Equipes nationales/ equipes par marques, ou encore comment se positionner totalement en dehors de la problematique.
    L’athletisme est la parfaite contre illustration.
    Le dopage y est partout present et pourtant point d’equipe par marque mais au contraire des equipes nationales.
    Pire encore rechercher a nos maux actuels des remedes qui ont failli il y a cela plus de 40 ans en arriere releve de l’heresie intelectuelle la plus totale.
    Comme si les mauvaises solutions du passe pouvaient regler les pbs actuels.
    Le cyclisme doit se professionnaliser notamment ses instances car il existe un trop frappant decalage entre le professionnalisme des equipes et l’amateurisme de l’UCI.
    ce monde a 2 vitesses ne peut continuer a coexister, les instances doivent se professionnaliser en ce compris la lutte contre le dopage.
    Les errances de l’UCI sur le dossier puerto et les derniers rebondissements sur valverde en sont une parfaite illustration.
    Donc ceci est un faux debat et s’inscrit dans le climat de frenesie qui actuellement domine le monde du cyclisme.
    Il faut savoir raison garder et eviter de s’egarer pour tout au contraire se concentrer sur les priorites.
    L’UCI doit etre remplacee par une instance competente composee de professionnels. Les role de l’UCI doit etre determine de facon plus detaillee et chaque sponsor doit etre responsabilises.
    Comment des sponsors peuvent encore accepter d’engager des Basso et autres si ce n’est qu’ils ne craignent aucune sanction en cas de recidive.
    Un Basso ou encore un Heras qui ont menti ehontement n’ont plus aucune credibilite et aucun employeur ne devrait etre en mesure de prendre le risque de leur faiire de nouveau confiance.
    Une reponsabilisation des sponsors permettrait de plus rapidement nettoyer le milieu et donc de voir apparaitre une nouvelle generation qui sera moins tentee par le dopage.
    Evitons les faux debats et les fausses bonnes idees si nous voulons avec succes nous attaquer aux veritables maux du cyclisme.

  11. didier

    premier debut d’application du principe des equipes nationales,l’espagne veut envoyer valverde aux mondiaux…

    le premier qui rira aura une ….casquette,aux couleurs nationales,bien sur

  12. patrick B

    Qui donnera une raison pour que Valverde ne participe pas aux championnats du monde?

  13. alain39

    Il existe de multiples raisons a l’interdiction de valverde de participer aux championnats du mode.
    la plus manifeste est que sans la compromission des pouvoirs sprtifs espagnols valverde serait depuis longtemps suspendu.
    En effet, tout comme Basso son nom a ete evoque depuis le debut de cette affaire et ce pour les raisons suivants:
    un coureur est identifie sous les pseudo de valv piti. Etrangement tout comme dans le cas Basso Piti est le nom du chien de valverde.
    Il y a donc un sacre faisceau de presomption. Il semblerait que l’utilisation du nom d’un animal familier du coureur soit un mode operatoire frequent pour Fuentes.
    Enfin, Fuentes a ete pendant` plus de 2 and le docteur de l’equipe de valverde et des anciens equipiers de ce dernier ont reconnu les faits de dopages qui leur etaient reproches.
    De toute evidence valverde aurait du subir un controle sanguin comme le sieur Basso.
    Mais par le truchement de la loi espagnole le brave valverde a evite cette obligation et depuis lors continue a courir en toute illegalite au regard des reglements de l’UCI.
    Donc valverde doit etre suspendu jusqu’a ce qu’il donne son sang.
    La mafia espagnole et en ce compris ses instances sportives pourries doivent comprendre que le temps des magouilles est revolu et que defendre valverde est cause perdue.
    Sus a valverde et aux autres espagnols qui nous narguent.
    Voila j’espre avoir repondu a ta question et tout comme toi Patrick je regrette les ateermoiements de l’UCI qui depuis longtemps aurait du mettre les pieds dans le plat.

  14. patrick B

    Alain
    Ton “sacré faisceau de présomption” se limite à un élément: le pseudo Valv piti. C’est court pour condamner, d’autant plus qu’on aimerait une notification officielle plutôt que des rumeurs. De plus, cela démontrerait une étonnante naïveté que de choisir un pseudo si peu anonyme (autant prendre le nom Valverde). Si j‘étais un concurrent de Valverde, je choisirais bien “Valv Piti” comme pseudo. Je serais réellement anonyme et en cas de problème, j‘éliminerais un adversaire! D’ailleurs, pourquoi ne pas tout simplement envisager une combine d’un adversaire, ou, puisque tu cites toi-même la “mafia” dans cette affaire, le résultat d’un racket sur le coureur: tu paies ou on livre ton “pseudo”.
    Si on condamne Valverde parce que le médecin de son équipe était Fuentes, alors on doit en faire un point de droit et condamner tous les coureurs qui sont passés dans une équipe dont le docteur a ensuite été convaincu d‘être un dopeur, avec rétroactivité. Au jour d’hui, ce n’est pas le cas. On ne peut donc condamner arbitrairement un coureur parmi (tant) d’autres.
    Idem pour l’appariement aux poches de sang. Ce n’est malheureusement pas une obligation que les sportifs suspectés donnent leur ADN pour identifier les fameuses poches. En cette absence, on sanctionne personne ou la totalité du peloton (et de la Liga etc…), mais pas un coureur parmi d’autres. Par exemple, Bettini aussi refuse de donner son ADN.

  15. alain39

    Patrick il semblerait que ton admiration pour valverde, qui est tres certainement un grand champion, t’aveugle.
    Si on fait le parallele entre les differents surnoms utilises, il s’avere qu’a chaque fois c’etait vrai quand bien meme le lien entre le coureur et son surnom etait evident. Le fils de Rudy ou Berillo etaient des surnoms qui rapidement nous indiquaient l’identite de l’interesse.
    Cecietant, a la decharge de Fuentes il fallait tout de meme avoir un surnom qui permette de faire un lien avec l’interesse au risque de le tuer.
    Qui plus est, penser que ce surnom aurait ete intentionellement utilise par un adversaire de val piti revient a considerer que Fuentes aurait ete de meche ce qui est contraire a son ethique personnelle.
    Ce mec a fait fortune sur sa reputation de grand professionnel et il ne pouvait se permettre de vendre ses clients au risque de mettre la cle sous la porte.
    Rappelez vous que les coureurs confirment combien le systeme Fuentes etait hermetique et eux meme ignoraient l’identite des autres patients.
    Enfin les evenments passes nous ont demontre a chaque fois que les presomptions se sont toujours averees justifiees.
    Alors meme que ces memes coureurs ont pendant longtemps clame leur innocence.
    Il est evident que le cyclisme espagnol est un des plus frappes par le dopage et ses resultats sur les 17 dernieres annees en attestent.
    Alors toute l’economie qui s’est construite autour essaye par tous moyens de retarder sa chute en ce compris les instance federales qui veulent eviter un naufrage total qui est synonyme de licenciement pour bon nombre de ses salaries.
    Le cyclisme espagnol est totalement verole et il suffit de lire les interviews de Fuentes pour s’en convaincre.
    Ce type ne considere pas doper les coureurs mais les soigner. Il est evident que les coureurs gaves depuis leur plus jeune age par de telles assertions sont egalement convaincus du bien fonde de recourir au dopage. Pire, ils pesent que c’est normal et que tout le monde fait pareil.
    Le cyclisme espagnol est depuis belle lurette passe de l’immoralite a l’ammoralite et il va falloir des annees pour se debarasser des mafias qui gerent ce milieu.
    Un raisonnement similaire peut aussi s’exporter en Italie et Bettini qui incarne a merveille ce cyclisme decadent le confirme dans sa lutte contre les controles ADN.
    Et oui car il lui faudra alors ademettre que depuis des annees ses resultats sont dus au dopage et qu’en quelque sorte personne, pas meme lui, ne connait sa veritable valeur.
    Enfin, Patrick toi qui semble plutot epris de justice tu ne peux cautionner un raisonnement qui ferait que des coureurs puissent passer a travers les mailles du filet.
    La justice espagnole a bon dos, tous les coureurs doivent etre assujettis aux memes regles.

  16. patrick B

    Alain, je n’ai pas d’admiration particulière pour Valverde, et effectivement je chéris le droit même et surtout s’il est soumis aux pires atteintes.
    Je te rappelle que je suis convaincu du fait que Valverde se dope, mais que je réfute une société où on condamne sur des convictions.
    Quant à l‘éthique de Fuentes…

  17. alain39

    and so what???
    On laisse donc courir Valverde car protege par sa federation alors que les Basso et autres consorts ont ete suspendus par leurs federations.
    Ne pas sanctionner valverde revient a laisser les espagnols a continuer leurs magouilles en toute impunite.
    Non il faut que cela cesse et au plus vite.
    de toute evidence Valverde a la solution entre ses mains il n’a qu’a donner spontanement son ADN. Si il est innocent comme il le clame a corps et a cris ca ne doit pas lui poser de pb.
    Au contraire si il persiste a invoquer la loi espagnole pour se soustraire a ces controles il prend donc le risque d’etre interdit par l’UCI.
    La morale de cette histoire est que si valverde persiste a invoquer la loi espagnole pour se dedouaner de tous controle ADN, il n’a qu’a courir dans des courses de second degre en Espagne et l’UCI ne trouvera rien a redire.
    En revanche si il veut assumer son statut de coureur international a charge pour lui de se plier aux memes regles que les autres coureurs a savoir celles edictees par l’UCI.
    Il est opportun d erappeler que le meme Valverde a signe la charte UCI et que donc il a d’ores et deja affirme son accord pour respecter les regles emises par cette instance.

  18. patrick B

    Oui, on doit trouver un moyen de contraindre Valverde à donner son ADN pour le comparer à celui des poches de sang; ou plutôt: on doit contraindre tous les coureurs dont Valverde. ASO et l’UCI avaient imposé un deal: on signe la charte ou on ne courre pas. Le deal “on donne son ADN” ou on ne courre pas ne me semble pas juridiquement plus contestable. Alors, pourquoi, contre toute évidence, a-t-il été remplacé par la charte (il paie quand, Vinokourov?)? Peut-être parce que tout le milieu sait pertinemment que la moitié (au moins) du peloton est dopé, et que même ASO et l’UCI préfèrent le sacrifice de quelques têtes à la révélation de la vérité qui générera un scandale sans précédent.

  19. didier

    le scandale,pfou,il y a longtemps qu’il est avéré,et le cyclisme pro est à classer entre le catch et le patinage pour ce qui est desormais son destin: mepris,soupçon de triche et d’arrangement,mais un spectacle spectaculaire et audimatique,je devrais y ajouter la gymnastique pour faire bonne mesure,

    et pour etre bien compris sans polemiquer,les acteurs des sports cités sont des victimes consentantes mais des victimes qd meme.

  20. patrick B

    Didier, tu mélanges tout!

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