Tous les jours, la passion du cyclisme

L’automne à vélo

Tu roules souvent solo cet automne.

Le vélo pour le seul plaisir du vélo. Ton apostolat dans sa plus simple expression.

Sans pression d’augmenter ta condition, de réussir ta séance d’intervalles, de savoir si ta sortie sera payante ou non.

L’automne, tu t’affranchis de la tyrannie du chronomètre et des watts. Un pied de nez au Dieu Strava et ses KOM.

Une dent de plus.

Tu redécouvres la lenteur, ce luxe abordable en fin de saison. C’est bien, la lenteur: elle te permet de t’attarder aux couleurs, aux odeurs, aux sensations uniques que procure l’automne au Québec. Parfois dans le ciel, des oies blanches.

L’âme profite. Elle n’a pas toujours été épargnée ces derniers temps.

Tes jambes tournent encore, alors les kilomètres défilent. Durant ces séances solo, c’est surtout dans ta tête que le chemin défile le plus.

Une dent de plus.

Tu fais le bilan. De ta saison cycliste bien sûr. 12 000 kilomètres plus tard… mais pas que. Pour mieux préparer ta prochaine saison, pour mieux vivre la suite, ces moments où il te faudra tout remettre en question, une nouvelle fois. « You are only as good as your last performance. »

Chaque automne, une évidence revient: encore plus qu’un outil de liberté, ton vélo est un exutoire et… une thérapie. Tu l’avais peut-être oublié cet été, la tête dans le guidon.

Tu te fixes de nouveaux objectifs, question de gérer le présent. Et ça repart dans ta tête: How high? How long? How fast?

2021. L’Iseran. La Bonette-Restefond. Le Granon. Mon vieil ami, celui de la toute première heure, le Galibier. Jusqu’où cette fois serai-je capable de pousser ma machine physique et mentale? The question of greatness.

Pour les narcissiques – ils sont nombreux – , ces épreuves sont l’occasion de briller sur les médias sociaux. Ta motivation est ailleurs, dans cette recherche de toi-même. Connaitre tes vraies limites, ta vraie nature. Assouvir ta passion, ce feu sacré au fond de toi qui ne refroidit jamais, sans que tu puisses dire pourquoi. Produire du sens à ta vie. Et te faire du bien, tout simplement.

Quitte à en payer le prix ultime: être vivant, c’est aller à la rencontre de la mort. Pas un problème dans ton cas.

Mais pour l’instant, une dent de plus.

En attendant davantage de relief dans ta vie.

Il te faudra bientôt repartir en mission. Ne faire aucun compromis, et beaucoup de sacrifices. Tout donner. Cela exigera aussi une tête en ordre par rapport à tout le reste. Parfois être méchant. Tu le seras.

Les sorties d’automne sont une trêve pour préparer la suite. C’est souvent en faisant le vide que tu te sens, au fond, le plus vivant.

La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre.

Émile Zola

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27 Commentaires

  1. plasthmatic

    Ho Laurent !
    La plupart des gens, jaloux du règlement et des bonnes moeurs langagières, utilisent la première personne pour se raconter. Quelques-uns, pas peu fier de leur personne, se nommeront plutôt en ‘il’ ou ‘elle’, à la troisième personne.
    Et voilà que tu te distingues : monsieur nous cause de sa pomme à la deuxième personne ! Et ‘tu’ ceci, et vas-y que ‘tu’ cela, et aussi que ‘tu’ …

    Pour être sérieux, je le connais bien ton ‘vélo d’automne’, pour le pratiquer tout le printemps, tout l’été, et à chaque fois qu’on a au moins dix degrés au cours des deux saisons fraîches (cause muqueuses respiratoires, bref, maladie non curable, tu sais tout ça). Sans de GPS, sans watts, ni cardio, et pas de téléphone. La durée, les km, et la vitesse instantanée pour info.
    En mettant parfois une dent de plus, on peut trouver une bonne forme, pas si loin de son potentiel max, et sans tellement s’en soucier. Chacun trouve ses motivations profondes, mais à l’arrivée on fait presque tous la même chose, et on se retrouve sur l’essence du truc.
    Je crois que je flotte plus sur mon vélo que sur mes stand up paddles …

    Vélo sur les rouleaux, depuis hier minuit … Quelle bande de bourrins, pour ne pas dire de brutes.

  2. plasthmatic

    pas peu fiers, avec un s / sans GPS, mais aussi sans la préposition de : correction pas automatique pour un sou, mes excuses

  3. Edgar Allan Poe

    Un article digne du prince Machiavel, Laurent ! 🤣
    Une telle provocation, pour nous, cyclistes français, confinés, avec une autorisation de sortie d’une heure dans un giron d’un km et d’une heure maxi autour de chez soi… des têtes tombent pour moins que ça, malheureusement et horriblement dans le pays, actuellement !
    J’ai de la chance, j’arrive à rouler sur un circuit de 5,5 kms dans ce cercle hyper restreint, avec 150 mètres de dénivelé positif. Pas le cas de tout le monde, loin en faut.
    Mais on a gagné par rapport au confinement de printemps, où, « grâce » à la fameuse lettre du Président de la FFC, on ne pouvait sortir nos vélos !
    On va faire contre mauvaise fortune, bon coeur, même si, comme tu le dis, cette saison est bien la plus belle pour pédaler, avec aussi ce sentiment de vouloir engranger du plaisir et du bien être avant extinction des feux dans l’éventualité d’un hiver neigeux et trop rude.
    D’aiileurs, il est à mon sens dommage que les grands chronos d’automne, tant chez les pros que chez les amateurs aient presque tous disparus. Mottet, Hinault, Fignon au GP des Nations, ça avait de la gueule! Idem pour l’équipage Hinault-Moser au Barrachi…
    Profitons…

    • Bernard

      J’allais réagir aussi à ce. bel article qui remue le couteau dans le pneu français, de façon bien involontaire, bien sûr.
      Très difficile à accepter cette mesure d’1 km pour tout le monde. Une distance plus large n’aurait pas facilité la propagation virale et aurait diminué la pathologie psychique.
      Le vélo en automne, c’est tellement beau et il arrive des moments de la vie où chaque printemps, chaque automne, est précieux. Chaque sortie est un moment de vie qui ne se reproduira pas à l’identique. Profitez de vos grands espaces, amis canadiens.

  4. noirvélo

    Dans mon cas ( et je ne suis pas le seul) , grosse déprime …

    • ob1w4n

      Et bien, une fois n’est pas coutume, je te rejoins… Et ce n’est pas le HT qui va la stopper.

      Allez courage… on revoit la route bientôt.

    • noirvélo

      Oui Laurent , très beau texte , teinté de cette mélancolie d’automne qui accompagne ces feuilles nous tombant de temps en temps sur le nez … et les marrons sur le casque (ça m’est arrivé ! , sinon ça sert à quoi le casque ?) Bizarre cette saison qui nous déprime et nous prépare doucement à l’hiver …
      Bizarre aussi cette coincidence de « mèche » avec cette contradiction qui nous pousse , covid oblige, à avoir envie plus que jamais et coute que coute à sortir rouler encore et encore sous les feuilles jaunes et sur les feuilles brunes , vite , vite , prendre nos derniers vrais rayons de soleil avant fermeture de saison …

    • Bernard

      Oui j’ai eu aussi un jour de déprime et c’est passé car je me suis mis en quête d’un beau gravel pour rouler « sous les feuilles jaunes et au-dessus des feuilles brunes » comme le dit si bien noirvélo, certainement prendre quelques marrons, m’évader et rêver sur des petits braquets car les années passent, et ressentir toujours les même bonheur au bout de l’effort qui est toujours au rendez-vous.
      Nous sommes en convalescence en Europe, vieux continent qui perd la boussole. Sur un vélo, on ne la perd pas.

  5. Luc

    Très beau poème au cyclisme, bien vu

  6. mica

    Des poétes ce sont conviés ce matin à l’ appel de la flamme rouge….bravo à eux, un peu de poésie dans ce monde de brute nous fait du bien, surtout par ces remps de double actualité tragique.
    Donc « l’ automne à vélo » tout un programme…….pour moi, c’ est l’ automne toute l’ année…..eh oui, j’ ai connu J. Anquetil.
    Depuis longtemps, l’ automne annonçait pour moi de grandes combes enneigées et ensoleillées , cette années ….incertitude totale; vous me direz que je n’ ai qu’ a prendre mes cliques et mes claques et remonter à pied, par mes propres moyens, comme le font les cyclistes avant le bonheur plus éphémère de la descente.
    Laurent, tu parles d’ « une dent de moins »…..si c’ est au plateau, il faut bien en enlever 5 ou 6; et si c’ est au pignon, il faut en rajouter 2 ou 3, au moins.
    A propos, j’ ai re- regardé, sur le mode addictif, le replay de Ganna dans son CLM bijou du Giro, sur 15 Km, j’ ai vérifié, il est souvent pas loin du 115 T/mn et nom, Mr Guimard, s’ il avait le 58 à l’ avant, il n’ avait pas ,comme vous le dites, le 12 dents à l’ arriére, mais pas plus, comme vous ne le dites pas, le 13, certainement plutôt, le 14, et encore plus surement le 15 dents, soit 8,5 m de développement.
    Et , je suis encore large…..plutôt le 16 dents soit 7,97 m de développement, ce qui est encore beaucoup.
    Je sais, on va m’ en vouloir beaucoup pour ces propos….
    EAP: Tu regrettes, et tu as raison les anciens CLM d’ Automne, et tu cites et tu as raison les excellents Hinault, Mottet, Fignon…….tu me faits l’ injure (je plaisante) de ne pas mentionner Anquetil, , Gimondi, Baldini, Riviére…., lequel, se permettait, il y a plus de 60 ans, sur son « clou » de série, pas en carbone… (et tout et tout )de réaliser l’ étape clm Blain Nantes 45,3 Km en 56′ 46  », soit à la moyenne de 47, 13 Km /h.

  7. Martin

    Belle photo du parc de la Gatineau.

    • Lbi

      Mica, comme tu ne cites pas les braquets de rivière, j imagine que c est 54 11

      • mica

        Lbi: comme souvent, je te trouves assez peu constructif, tant pis.
        Tu sais trés bien qu’ en 1959 le braquet maximum était le 50: 15, allez, peut être le 50: 14, le 13 dents ne fut , introduit que quelques années plus tard.
        Cela n’ empéchait pas , à certains champions de l’ époque de rouler à des vitesses de l’ ordre de 47 ou 48 Km/ h sur des distances de 70 , 80 ou 100Km , sur des vélos qui n’ avaient rien à voir avec ceux de maintenant.
        Tiens, en cadeau, je te donnes le résultat de cette étape CLM Blain – Nantes du Tour 59 :
        45,3 Km:
        1. Roger Riviére en 56′ 46 »
        2. Ercole Baldini à 21  »
        3. Jacques Anquetil à 58 »

  8. Alain Goulet

    Très beau texte, Laurent. Tu lis dans mes pensées…

  9. ob1w4n

    Au passage, je ne sais pas si je l’ai dit, mais top le nouveau design @Laurent.

    « you’ve done a man’s job, sir », pour ne pas citer une de mes adaptations préféré.

  10. Pierre Lacoste

    Cette année, j’ai roulé très souvent solo, tout au long de la saison…

  11. p'tit lucien

    Comme je m’identifie aussi à cet article Laurent ! C’est exactement ça !
    Pas plus tard que samedi passé encore (ici le temps presse car le confinement total nous guette) je me suis régalé sur les 100 derniers kilomètres de la Doyenne, de Vielsalm à Liège en passant par toutes les côtes répertoriées, le plus souvent tout seul, parfois rencontrant d’autres cyclo-sportifs. À la Roche-aux-Faucons, j’ai revécu l’instant précis où Julian Alaphilippe a porté son attaque décisive, suivi seulement par Hirschi, Roglic et Pogacar (mais à une allure deux fois et demi supérieure à la mienne sans doute !) en me demandant : mais comment font-ils, d’où tirent-ils une énergie pareille pour encore accélérer dans ces putains de pourcentages ! pour un cyclo lambda comme moi, déjà rien que le fait d’arriver au sommet de cette côte démentielle sans poser le pied par terre est en soi un exploit (sachant qu’avant il y a eu aussi le Stockeu, la Redoute et toutes les autres…). Et en fait après tout, qu’importe ! Comme tu dis : une dent de plus, petit plateau et à l’aise Blaise, juste faire du vélo pour le plaisir de faire du vélo. et de se faire du bien. Et dans mon cas précis, c’était aussi un bon test physique dans un contexte de fin de convalescence (maladie de Lyme pour ceux qui connaissent).
    Dimanche prochain peut-être : un petit Audenarde-Audenarde en passant par les monts du Ronde :-)… …

  12. Yvon

    Bravo à COFIDIS d’avoir recruté Simon Geschke, ce coureur est comme Dries Devenins l’équipier indispensable fort physiquement et je pense moralement, Alaphilippe exige Dries à ses côtés. Bonne chance Simon

  13. Thib

    Beau texte; en effet c’est ça, aussi, le vélo.

    En ces temps moroses, ils nous ont enlevé le decors mais il nous reste tout le reste, et c’est déjà beaucoup !
    Ils ne m’enlèverons pas le plaisir de tourner les jambes, même si c’est au fond du garage.
    Ils ne m’enlèverons pas non plus le chemin qui défile dans la tête, même virtuel.

    Tant qu’il restera le sport comme ultime thérapie, nous sommes bien vivant

  14. Carril

    Belle idée que de consacrer un article à cette saison. L’automne est ma saison préférée pour rouler. Tous les ans je consacre quelques journées à de longues sorties sur les routes vallonnées et tranquilles des Monts d’Arrée. C’est en cette période que la nature est la plus belle avec ces végétaux prenant des couleurs rouges, jaunes, marrons. Cette année on en fera moins (la dernière c’était hier), restriction oblige. Et en rentrant de ma sortie j’apprends que l’on nous remet la limite de sortie à 1 km. Dur dur, d’autant que ça pourrait durer plus d’un mois.
    Passé le coup de mou je me suis fixé un petit (peut-être gros?) défi. J’envisage de rouler tous les matins avec pour objectif d’atteindre les 1000 km à la fin du mois. Je précise que le circuit que j’ai préparé est assez roulant et que j’utiliserai un vélo de chrono.
    Il faut bien se fixer des objectifs pour ne pas déprimer en ces temps moroses. Je commence dimanche et j’espère ne pas craquer dès la première semaine.

    • noirvélo

      1h40 au lieu d’une heure de vélo dans la forêt uniquement avec mon gravel en périphérie de Strasbourg , 30 bornes tranquilles dans le « jaune & marron » , magnifique , je me rebelle !!! même pas honte !!! ras le bol d’être philosophe , suis aussi sportif , je roule tranquillement seul et ne dérange personne , il y a un moment où les gentils se doivent de « bouger » dans tous les sens du terme …

      • Bernard

        Bien raison. Rouler dans la forêt ne nuit à personne, fait beaucoup de bien à soi et la forêt aine cela en plus, elle aime les vélos, ils ne font pas dé bruit…

        Je dois acheter un gravel et j’hésite entre un canondale et un canyon en milieu de gamme…

  15. François

    Excellent texte! Le goût est toujours là, mais la motivation doit monter d’une « coche«  pour atténuer le froid et l’humidité qui traversent le corps. Yes, il annonce un beau 5 celsius , mais il est entre 14 hres et 14 hres 15,! Tu croises des mordus comme toi, tu regardes comment ils se sont habillés , tu te demandes s’ils sont plus confortables que toi. Il y toujours l’espérance de rouler le lundi et de passer au skate dans la même semaine .

  16. mica

    Je ne prétendrais pas conclure sur un sujet cycliste, fut il l’ automne, mais je ne résiste pas au plaisir de faire partager quelques lignes écrites par Pierre Roques sur l’ époque des frimas….(P. Roques qui fut , dans les années 60  » chroniqueur cyclotourisme » au  » Miroir du cyclisme »:
    Essuyant du revers rugueux de son gant de cuir la goutte hésitante qui perlait à son nez pointu, Godefroy songea décidément que l’ hiver( l’ automne) est un grand méconnu…
    Il était parti de chez lui, par ce matin frisquet, dans un brouillard épais qui enveloppait toutes choses dans les voiles du mystère. Bravant les avis des doctes conseillers qui considèrent que, pour bien pédaler l’ été, il faut se désintoxiquer du vélo l’ hiver, il considère pour sa part que c’ est le vélo qui le désintoxique, et il s’ en allait pédalant, insoucieux de la saison, imitant le merle de Théophile Gautier qui chante « l’ hymne d’ Avril en Février ».
    Godefroy ne déteste pas le brouillard, il s’ y sent à l’ aise, merveilleusement seul, l’ avenir se bornant à sa roue avant, le passé se referma,nt sur le feu rouge.
    il roulait lentement , dans une atmosphère ouatée, croisant d’ impalpables fantômes. Les paysages les plus familiers se déformaient , se transformaient; et quand l’ univers visuel se rétrécit et s’ altère, celui de l’ imagination s’ étend: le flanc de coteau devient un contrefort hymalayen , la ferme du bord de la route se transforme en manoir pour conte d’ Andesen, avec une fenêtre éclairée de ras lumineux qui stient la brume grise. ……… ».
    Voila quelques lignes de celui qui était un authentique amoureux de la bicyclette et de ses Pyrénnées tellement inspirantes pour sa plume……

  17. lbi

    Mica, je ne veux surtout pas construire une discussion sur les braquets avec toi, c’est peine perdue. 🙂
    Chacun fait ce qu’il peut selon son coeur, ses muscles et sa capacité respiratoire. Froome l’asthmatique va gagner un clm à 100tr/min tandis que hontchar va en gagner 2 sur le tour à 60tour/min. Chacun a sa raison.
    Merci pour l’extrait poétique de Gautier.

  18. Edgar Allan Poe

    Non, Lbi. Froome, c’était plutôt 70/80 tours/min dans les chronos, 100/110 dans les bosses et des accélérations à 130 dans le Ventoux.
    Mais c’était avant la coupure d’électricité.
    Faut croire que c’était Portal qui payait les factures EDF… 🤣😁

    • Lbi

      Mdr avec ta coupure d électricité !
      Apparemment la slovenie a les moyeux qui s éclairent encore….

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