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Les meilleurs Mondiaux du Canada

Quatrième.

Le Canada a terminé 4e au classement des nations lors des Championnats du monde d’Innsbruck, derrière les Pays-Bas, l’Italie et la Belgique.

Mais devant la France, l’Espagne, l’Australie, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse, des nations qui ont une tradition cycliste de longue date, ou qui ont connu de grands succès au cours des dernières années.

Sans l’ombre d’un doute, l’équipe du Canada a connu les meilleurs Mondiaux de son histoire. Et ca fait rudement plaisir! De là cependant à conclure que Cyclisme Canada a quoi que ce soit à voir là-dedans, je garderais une petite gêne…

Boilard donne le ton

On dirait que l’équipe du Canada a été d’entrée placée en confiance avec les performances inspirantes offertes par la jeune Simone Boilard, 5e du chrono puis 3e de la course sur route chez les juniors.

Les belles performances se sont ensuite enchainées, comme si Simone avait donné le ton!

Leah Kirchmann et Karol-Ann Canuel terminaient respectivement 4e (à une seconde du podium!) et 8e du chrono élite chez les femmes le lendemain.

Nickolas Zukowsky animait ensuite la course sur route des U23 avec une longue échappée ou il a fait brillé le maillot de l’équipe canadienne.

Karol-Ann Canuel remettait ça en étant présente dans le final de la course sur route des femmes, et terminant à une belle 6e place après avoir chassé derrière l’Italienne qui terminait 3e. Il n’a pas manqué grand chose pour un grand résultat.

L’équipe du Canada terminait dimanche en apothéose avec la troisième place de la course sur route pour Mike Woods d’Ottawa, derrière Valverde et Bardet, excusez-un-peu. Et plus tôt dans la course, Rob Britton animait longtemps la course en étant devant dans l’échappée, permettant à Woods d’adopter une position de force.

Quelle semaine d’équipe Canada! De quoi être vraiment très fier de tous ces coureurs inspirants. Il y a peut-être seulement chez les juniors hommes que les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes.

Mike Woods le plus fort?

Je vous avais dit de ne pas manquer cette course sur route des Mondiaux d’Innsbruck, on n’a pas été déçu tant la course a été enlevante sur un parcours vraiment très sélectif.

Dans les 50 derniers kms, ca a attaqué de tous les côtés, c’était vraiment un beau spectacle.

Plaçée favorite, l’équipe de France a bien joué ses cartes selon moi, travaillant lorsqu’il le fallait (notamment Molard et Gallopin) tout en dévoilant ses cartes maitresse qu’à la toute fin. Dans le mur d’Innsbruck, ils étaient trois devant, les trois qu’on attendait: Pinot, Bardet et Alaphilippe. Là, on se disait bien que ce dernier serait difficile à battre.

Ben non, Alaphilippe a manqué de jambes. Ca arrive, c’est la course! Bardet a eu le bon réflexe, prenant la course en main pour l’équipe de France. Pas de regrets à avoir. Pinot est-il parti trop vite au pied de la bosse? Je ne crois pas, s’il ne l’avait pas fait, c’est Woods qui l’aurait fait…

En tout cas, Cyrille Guimard le sélectionneur général peut être satisfait selon moi, il a bien joué les cartes, en fin stratège qu’il est.

Dans ce mur, l’invité surprise a bien sûr été le Canadien Mike Woods. Je suis d’avis qu’il était le plus fort dans ce raidard, faisant même craquer Moscon à la pédale. Valverde était au métier, c’est clair que l’Espagnol a très bien géré cette montée, sans jamais s’affoler, avec toute son expérience. Il savait que s’il restait au contact jusqu’au sommet, c’était probablement gagné pour lui.

Woods a lui-aussi bien géré cette montée, imposant son rythme, le plus rapide possible pour ne pas épargner personne. C’était lui le plus fort selon moi durant cette ascension parfaitement adaptée à ses qualités, il était plus fort que Bardet qu’on a cru voir au seuil de rupture à quelques occasions sur la 2e partie de l’ascension. Si l’arrivée avait été en haut, Woods serait probablement champion du monde aujourd’hui!

Pour tout vous dire, je pense que ca s’est peut-être joué à la cadence, donc à la cassette installée sur les vélos. Bardet, Woods et Valverde semblaient pouvoir mieux tourner les jambes qu’un Valgren ou d’autres. Certaines équipes auraient-elles fait des erreurs en sous-estimant la difficulté de la pente, abordée après 255 kilomètres d’une course usante? J’aurais bien aimé en savoir davantage sur les braquets utilisés!

Et je n’ai pas compris le pétard mouillé de Bardet une fois les gros pourcentages passés, tout en haut de la bosse finale: qu’espérait-il à ce moment? Larguer Valverde? Il fallait le faire dans le secteur où Moscon avait capitulé, dans les gros pourcentages ou il avait justement un braquet souple.

Une fois dans la descente, c’était plié, Valverde n’allait pas rater pareille occasion. Woods et Bardet ont peut-être fait l’erreur de relayer l’Espagnol: ce n’était pas nécessaire. Meilleur sprinter des trois, c’était à Valverde de rouler pour éviter le retour de Dumoulin et de Moscon (le retour de Moscon aurait causé un gros problème à l’Espagnol). Woods et Bardet ont probablement été motivé par l’idée de préserver leur place sur le podium, on ne peut pas leur en vouloir à ce niveau, compte tenu des enjeux et de la valeur d’une place sur un tel podium.

Valverde est devenu hier le 2e plus âgé champion du monde derrière le néerlandais Joop Zoetemelk couronné en 1985. Six fois sur le podium de la course sur route des Mondiaux dans sa carrière, c’est dire si ce coureur voulait un titre de champion du monde à son palmarès déjà impressionnant, avec notamment quatre Liège-Bastogne-Liège. Présent à l’année, gagnant aussi bien en février à Majorque qu’en octobre sur les Mondiaux, je pense qu’il fera un beau champion du monde en 2019… à la nuance près que dans son cas, le petit doute sera toujours présent, en raison de Puerto…

Pour le reste, les équipes belges, polonaises et colombiennes ont bien déçu, étant incapables de vraiment peser sur la course lorsqu’il le fallait. Kwiatlowski a créé la première grosse surprise de la course en étant lâché avant le final, tout comme Dan Martin. Wellens, Benoot sont aussi passés à travers, comme Uran et Quintana. Sagan? Je vous avais dit qu’il ne tiendrait pas sur un tel parcours. Et je n’ai pas trop apprécié sa présence sur le podium par la suite, poussant même le bouchon à passer lui-même la médaille autour du cou de Valverde. Sagan n’avait rien à faire sur ce podium, la gloire et la visibilité étaient à ce moment uniquement pour les trois lauréats.

Les équipes italiennes, néerlandaises, danoises et anglaises ont joué leurs cartes correctement, sans pouvoir obtenir un grand résultat. Moscon a été placé pour jouer le titre dans les derniers kilomètres, tout comme Dumoulin ou Valgren. Les frères Yates ont manqué de jambes dans le dernier mur, comme Alaphilippe, après un gros travail de l’équipe anglaise à plusieurs reprises durant la course. Rien à redire dans leur cas.

Espérons que la plupart de tout ce beau monde se retrouvera dans 10 jours sur le Tour de Lombardie, notamment Mike Woods, Vicenzo Nibali, les Français Bardet, Pinot et Alaphilippe, Valverde bien sûr, Moscon… ca pourrait nous faire une course vraiment intéressante!

Et l’an prochain, place aux Mondiaux dans le Yorkshire au Royaume-Uni, sur un parcours moins dur qu’Innsbruck mais présentant quand même un certain niveau de difficulté, notamment une longueur inhabituelle: 285kms!

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21 Commentaires

  1. Course intéressante, faut dire aussi que les oreillettes sont absentes.
    ça attaquait de partout, et surtout ce final : des pentes impressionnante pour ce mur de Gramart-dogen, digne même du célèbre « Muur » du tour des Flandres, sans les pavés toutefois.
    Sagan m’a l’air surtout accro aux cérémonies protocolaires.

    Sinon, les calculs de puissances de la Vuelta 2018 sont arrivés sur mon site à la page des grands tours, avec une méthode plus peaufinée que jamais.
    Et ce que je peux dire, c’est que les résultats sont sidérants : non seulement ça a roulé fort sur la fin de Vuelta, mais en plus cela me rend encore plus interrogatif sur les raisons de pourquoi le niveau du TDF 2018 fut si bas, au point que des coureurs qui ont enchaînés avec la Vuelta se sont révélés plus fort sur la Vuelta que sur le Tour.

    https://cyclismefrexit.wordpress.com

  2. Tchmil

    Au niveau d’ensemble sur la semaine, c’est certain que le Canada a plus que réussi ces mondiaux.
    Mais je n’arrive pas à voir d’où sort cette 4è place au classement final ?

    Même la France, avec ses 2 médailles d’argent, fait mieux que les canadiens (2 en bronze).

    Pays-Bas : 8 médailles
    Belgique : 6 médailles
    Italie : 4 médailles
    Allemagne, Australie : 3 médailles
    Danemark, France, Canada : 2 médailles

    A moins de prendre en compte les classements individuels de tous/tes les participant(e)s ?

    Mais je suis d’accord que c’est historique. Et Woods en haut du mur on est d’accord qu’il semblait le plus fort.

    Tiens, 2 points communs avec les mondiaux d’Hamilton-2003 : les Pays-Bas avaient déjà terminé à la 1ère place des nations sur la semaine et un australien avait remporté le CLM Elites : Michael Rogers !

    Par contre la France n’y avait remporté aucune médaille et Valverde avait fini 2nd de la course Elites … déjà (et derrière Astarloa) 😉

  3. alano39

    J’ai revisionné le sprint et clairement Bardet commet une grosse erreur en ne se mettant pas dans la roue de Valverde.
    Il entame le sprint 2 vélos derrière Valverde et termine à 1 vélo.
    Il n’a pas l’habitude de jouer des coudes lors d’un sprint et peut être qu’il manquait également de confiance.
    C’est là qu’il perd le titre après avoir loupé le coche dans la montée où il aurait dû poursuivre son effort pour sortir Valverde et Moscon quitte à se faire contrer par Woods. Il a au contraire temporisé alors qu’il aurait dû attaquer. Il était la dernière chance française et ses chances de succès étaient accrues sans Valverde et Moscon à l’arrivée.
    Je ne suis pas certain que Woods était le plus fort dans la bosse. Bardet semble bien et d’ailleurs il ne cesse de regarder autour de lui. Mais la difficulté de cette bosse a calmé bien des ardeurs et je pense qu’ils étaient tous au bord du point de rupture et qu’ils avaient peur d’exploser.
    Valverde gagne à la Valverde en contrôlant la course et en misant sur sa pointe de vitesse. Rien à redire tant il maîtrise cette stratégie à merveille. Les autres n’ont pas su ou pu la contrer et quand bien même il incarne l’ancien cyclisme et que l’on peut toujours questionner sa probité il fait un beau champion du monde de par son palmarès et ses qualités. Bardet va longtemps s’en mordre les doigts et j’espère qu’il retiendra la leçon et que le prochaine fois qu’il se trouvera dans une situation identique il prendra plus de risques.

  4. Christophe

    OK, Bardet remonte Woods.
    Mais est-ce que Valverde était à bloc ou est-ce qu’il était en contrôle ?
    Toujours est-il que pour espérer quelque chose sur le sprint, il fallait être derrière Valverde au début.

  5. lbi

    Si bardet avait pu lacher tout le monde dans la bosse, il se serait pas privé. Quant au sprint, quelle que soit ses erreurs ou pas, valverde est imbattable. Il peut même régler des pelotons de 50 coureurs. On peut refaire la course dans tous les sens, ça finirait toujours comme ça. Le seul moyen d’avoir un autre résultat, c’est de prendre valv piti au contrôle!

  6. Yann

    Juste pour pinailler, Simon Yates n’a pas manqué de jambes dans le dernier mur. Il avait bâché avant.
    Belle course des Francais (ce qui n’est pas courant) et des Canadiens. On peut refaire la course autant qu’on veut, Valverde était imbattable. C’était à la pédale dans la dernière bosse.

  7. RoueLibre

    ce titre résume parfaitement l’équipe de France : http://laflammerouge.com/si-on-doit-y-arriver-on-y-arrivera-ensemble/
    Romain Bardet (l’équipe de France) a peut-être perdu le titre par esprit d’équipe.
    J’ai juste regardé le direct et j’avais l’impression que Romain Bardet temporisait pensant à un éventuel retour de Julian. Il attaque quand cela devient moins dur car il a compris que Julian ne reviendrait jamais, mais c’était trop tard pour espérer distancer les talentueux et expérimentés Woods et Valverde

  8. nick

    oui, pareil, et dans les interviews d’après-course, il arrêtait pas de dire qu’il « cherchait jul dans la bosse »,

    bon, pour le sprint, je me rappelle de l’analyse à chaud de nicolas perthuis à l’arrivée du tour de toscane, comme quoi il avait pas mis ttes les chances de son côté en ne restant pas un peu plus dans la roue de moscon avant de lancer, mais « même s’il l’avait fait, il ne l’aurait peut-être pas remonté pour autant, et ça, on ne le saura jamais »,

  9. Dan

    Superbe performance de Woods. Il apprend vite

    Souhaitons que l’an prochain, on aura plus besoin d’entendre « Le canadien » à chaque fois

  10. Dan

    L’an prochain, parcour pour le retour de Sagan

  11. Fore

    Laurent, Bardet avait 39×32 dans le mur, il l’a dit en interview et c’est confirmé par son Strava : 10.9km/h et 71 rpm de cadence sur la partie la plus dure

  12. noirvélo

    Moi je suis heureux pour le Canada d’abord parce que le Canada est sincèrement apprécié voire vraiment aimé en France et pour de multiples raisons! c’est aussi un des « cyclismes les plus exotiques », décalé sur le plan international mais qui sort régulièrement de belles « pointures » ! mais là , et c’est très important, c’est un collectif « masculin & féminin » qui n’a pas loupé ses championnats et placé ses coureurs et coureuses dans à peu près toutes les courses ce qui situe bien la bonne santé de votre cyclisme avec un bon rapport « quantité-qualité-régularité » … et comme dirait notre « comique J.Y Lafesse » , « pourvu qu’ça dure » !!!

  13. noirvélo

    @ Christophe (4)

    ok avec toi, Valverde était en « contrôle » (et sûr de lui) pendant ce sprint , « en cas de retour » , je pense qu’il était capable du « double démarrage » du sprinter ..

  14. C’est vrai que Woods paraissait le plus fort, Valverde attendait le sprint et Bardet avait un peu plus de mal sur la fin, attaquant sans pouvoir décrocher les autres.

  15. noirvélo

    Et pour l’an prochain (Dan !) encore un parcours pour Valverde !!! , je rigole ! (en fait pas tant que çà!) …

  16. Tchmil

    Noirvelo, Macron aussi aime beaucoup le Canada … de Trudeau. Ou l’inverse je ne sais plus 😖

    Plus sérieusement, ces mondiaux réussis pour le Canada reposent pour beaucoup sur le cyclisme féminin, déjà au top et qui semble assurer l’avenir à ce niveau.
    Pourtant le cyclisme féminin global n’est pas dans une situation stable non plus, encore moins que chez les monsieurs.
    Chez les hommes, l’exception reste Woods qui sort du lot et qui arrive un peu de nul part. Et comme tu le dit il serait vraiment osé pour une fédération de jubiler sur ces résultats … mais la politique reste la politique et la communication.

    Après, comme Bauer, Hejedal ou Barry qui a souvent performé aux mondiaux il ne faut pas que ce soit l’arbre qui cache la forêt.

    Enfin les résultats et le comportement d’ensemble est très bon cette année par rapport à des nations au même niveau d’engagés.

    J’ai aussi appris que Rally Cycling, qui engage beaucoup de canadiens avec Wohlberg comme DS, aurait une politique stricte sur le dopage et notamment le passé de son staff et ses coureurs (en gros pas de poste pour les anciens dopés). Bonne idée dont pourrait s’inspirer d’autres formations.

  17. thierry

    L’Angleterre continue sa série de sous performances en course d’un jour, malgré la récolte incroyable des trois grands tours en 2018. Chercher l’erreur.

    Froome qui n’a pas couru davantage que Dumoulin cette année, n’a même pas osé se présenter au départ d’un parcours qui pourtant, l’avantageait. Les Yates Bros. se sont écroulés. Seul Peter Kennaugh, le mal aimé et déserteur de la SKY, a pu s’illustrer, et même dépasser les attentes compte tenu de ses limites en montagne.

    C’est comme si la Sky n’était pas à Innsbruck. Même leur polonais Kwiatkowsky n’a pas pu suivre.

    Les Britanniques ne s’illustrent que sur les courses à étapes. La récupération, c’est leur force. En fait, ils récupèrent en tab*%$& les Britanniques !
    Ca doit être le thé.

  18. N’empêche, j’ai quand même un gros doute : est-ce que vous voyez les autres pages que la page de mes articles sur mon site ?

  19. Pierre Laflamme

    Pour les succès de Cyclisme Canada, il faut d’abord féliciter les coureurs qui ont bien leur travail. Mais Il faut remercier Kevin Field qui est le fin stratège derrière toute l’organisation. Il faut aussi noter l’apport financier et technique de B2dix ansi que l’expertise de Paulo Saldana. Nous sommes à mettre en place une force redoutable au sein de CC. Ce n’est que la première présentation de la nouvelle équipe.

  20. Pierre Laflamme

    Svp modifier mon texte:
    …les coureurs qui ont bien fait leur travail…
    Erreur dans Paulo Saldanha, mon correcteur revient à Saldana, mais c’est bien Saldanha

  21. Ray SIG

    Pas trop d’accord, Peter a seulement passé le flambeau, c’est quoi le problème…

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