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L’erreur de Frank Schleck ?

À la veille de la deuxième journée de repos, on peut affirmer que personne n’a encore gagné le Tour de France, les six premiers se tenant en moins de 50 secondes! Par contre, ils sont nombreux à l’avoir déjà perdu.

Six hommes sont encore dans le coup pour une victoire finale à Paris: Frank Schleck, nouveau maillot jaune, Bernhard Kohl, Cadel Evans, Denis Menchov, Christian VandeVelde et Carlos Sastre. La Flamme Rouge vous propose un petit bilan des forces en présence en vue des deux prochaines étapes, décisives, bien qu’il ne faut pas oublier qu’un clm de 53 kms tout plat attend les coureurs la veille de l’arrivée à Paris.

Réglons d’abord le cas VandeVelde. Déjà très heureux d’être à pareille fête, il y a fort à parier que l’objectif de VandeVelde dans les prochains jours sera de rester au contact des ténors, question de maintenir une place parmi les 6 premiers à Paris. Une telle place serait d’abord un grand succès pour l’équipe américaine Slipstream-Chipote qui en est à sa première grande Boucle. Ce serait ensuite une grande réussite pour VandeVelde puisque cela lui vaudrait probablement un nouveau contrat bien revu à la hausse pour l’an prochain. Je pense qu’il ne faut donc pas trop compter sur lui pour animer la course dans les Alpes.

Denis Menchov m’apparaît plutôt bien. Dans son cas, son meilleur jeu est toujours d’attendre les ascensions finales pour faire la différence. L’étape de la Bonette n’est donc pas la meilleure pour lui et c’est à l’Alpe d’Huez qu’il devra essayer de se défaire d’Evans s’il a les jambes, tout en limitant les dégâts sur les meilleurs grimpeurs (Kohl, Schleck, Sastre) en prévision du dernier clm.

Bernhard Kohl, c’est la surprise du groupe. Dans son cas, difficile de dire ce qu’il nous réserve. A-t-il tout donné aujourd’hui vers Prato Nevoso ? Au contraire, est-il en grande condition ? Chose certaine, Kohl devra prendre du temps mardi et mercredi s’il veut terminer sur le podium à Paris, le dernier clm n’étant pas à son avantage. En ce sens, l’étape de mercredi lui semble favorable et à sa place, je compterais sur l’ascension de l’Alpe d’Huez pour essayer de prendre un maximum de temps à Evans et Menchov. Kohl ayant pris près de 25 secondes à Frank Schleck sur le premier clm du Tour, son jeu sera également de rester à tout prix avec le Luxembourgeois en montagne.

Avec Frank Schleck et Sastre, les CSC sont en bonne position, bien qu’ils auront désormais à assumer le poids de la course, ce qui change les choses. Il est probable que Sastre joue les protecteurs pour Schleck dans les prochains jours en lui donnant le rythme dans les ascensions et en allant chercher les attaques sans s’affoler. En ce sens, il est probable que Sastre doive abandonner quelques ambitions personnelles, sauf grosse défaillance de Schleck bien sûr. 

Pour Frank Schleck, je pense qu’il a commis une grave erreur aujourd’hui vers Prato Nevoso. Il était évident qu’à 3 kms du sommet, Evans n’était pas bien. C’était le moment pour Schleck de partir et je demeure convaincu que s’il l’avait fait, il aurait pris beaucoup plus de temps à Evans qu’une simple poignée de secondes. Ce temps précieux lui manquera peut-être dans le dernier clm… On pourrait évoquer la course d’équipe chez CSC pour justifier la passivité de Schleck, Sastre étant devant. Je n’en crois rien puisque sur un simple démarrage, Evans aurait été lâché. Schleck aurait alors pu revenir sur Sastre devant et ce dernier aurait pu rouler pour prendre un maximum de temps.

Quant à Cadel Evans, je pense qu’il a montré des signes inquiétants aujourd’hui. La journée de repos est probablement bienvenue dans son cas. En lâchant une poignée de secondes aujourd’hui, il a montré à ses adversaires qu’il est vulnérable en haute montagne, surtout lorsqu’il faut encaisser des changements de rythme. Les deux prochaines étapes vont être difficiles pour lui je pense et c’est à l’Alpe d’Huez qu’il pourrait perdre définitivement le Tour, la fraicheur physique après le Galibier et la Croix-de-Fer étant probablement l’élément déterminant. Chose certaine, il ne doit pas sortir des Alpes avec plus de 3 minutes de retard sur les grimpeurs et 1 minute sur Menchov s’il veut prétendre à la victoire finale à Paris. 

Bref, dans ce contexte, Frank Schleck m’apparaît aujourd’hui comme le plus sérieux prétendant à la victoire finale. Il dispose d’une très bonne équipe composée de rouleurs (Voigt, Cancellara, Arvesen) et de grimpeurs (Andy Schleck, Sastre), il est en jaune et il est agressif, capable de prendre l’initiative en montagne, bien épaulé par son frère. Pour peu qu’il aille chercher 2 ou 3 minutes dans les deux prochaines étapes, c’est jouable. 

Derrière, je vois bien Menchov et Sastre, ce dernier bénéficiant de la course d’équipe. 

Mon podium à Paris: Frank Schleck premier, Menchov deuxième et Sastre troisième. Evans seulement quatrième.

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La Marmotte 2008: épilogue

49 Commentaires

  1. Patrick B

    La descente de la Bonette, raide et sinueuse et débouchant directement sur l’arrivée à Jausiers ne permettra aucun regroupement. Les hommes seuls au sommet n’y subiront aucun désavantage. Kohl peut très bien profiter du marquage des gros favoris pour y tenter un coup.
    Il est vrai que F. Schleck semble avoir laissé passer une chance, mais qui sait s’il n’était pas lui aussi à la limite.
    Avec le très probable vent ascendant entre Isola et St-Etienne de Tinée, la très difficile Lombarde est parfaitement placée pour une opération de grande manoeuvre, par exemple en plaçant des coureurs de la CSC devant, mais il faudra être costaud (Voigt, A. Schleck?), y compris Sastre.
    Parce que s’il est encore juste, Evans va peut-être poursuivre dans sa stratégie de calquer sa course sur F. Schleck (à moins qu’il ne change pour Menchov), tout en continuant à s’assurer des « alliances » comme aujourd’hui avec Samuel Sanchez et Roman Kreuziger qui lui ont bien rendu service…
    Mon pronostic est que ce Tour va se jouer… dans la vallée, de la Tinée d’abord et de la Romanche ensuite (où le vent devrait aussi être favorable contrairement à la Vallée de la Maurienne).

  2. Garcia

    Kohl devrait logiquement gagner le tour de France à la sortie des Alpes les dommages seront suffisant compte tenu de ses perf en CLM

  3. Flos

    Mon podium à Paris : 1 Menchov
    2 Evans 3 Kohl et tant qu’on y est 4, Franck Schleck .

    C’est dingue ce evans, c’est vraiment un suiveur, c’est plus fort que lui, il arrive toujours à s’accrocher mais pas à prendre les choses en mains même s’il avait essayé en début d’année avec succès. Enfin on verra lundi et mardi. Il ne faut pas oublier qu’il plie toujours mais ne rompt pas… Il lache quelques secondes mais c pas très grave dans l’absolu, une broutille sur le chrono.

    Il semble pourtant moins fort que l’année dernière quand il s’accrochait jusqu’à plus soif aux fusées lunaires rasmussen/contador….

  4. toutouille26

    evans va faire le plein et il va gagner le tour

  5. marcolivier

    Que se passe-t’il avec les victoires d’étapes de Ricco? Les conserve-t’il ou est ce que la victoire d’étape est donnée à ceux qui avaient terminé deuxième?
    Merci

  6. Dan Simard

    Dacc qu’Evans est un suiveux (comme Ulrich!) et il s’est habitue a faire du motor pacing derriere un motocycliste vetu d’un manteau CSC 🙂 Puis-je changer Evans pour Schleck dans mon pool?

  7. Roger13

    Schleck était à fond. Il en faudra beaucoup plus pour battre Evans qui a bien limité la casse.
    Evans un suiveur ?
    Un rouleur qui arrive à suivre les meilleurs grimpeurs est un gagneur.

    Fignon dit que le dernier col était facile avec des pentes modérées et beaucoup de replat. Dans ces conditions Evans n’avait pas à perdre la moindre seconde dit-il. Si il a raison alors effectivement Evans a montré un signe de fatigue. Je pense plutôt que ce sont les accélérations de ses adversaires qui ont durci la course.
    Comme dit Toutouille il va peut être maintenant faire le plein.

  8. Patrick B

    Un petit blitz de la police italienne aujourd’hui dans les hôtels? Ne rêvons pas!

  9. Erik Zabel

    Avec une telle équipe, la victoire ne devrait plus échapper à la CSC.

    Cancellarra/Voigt/O’Grady pour durcir la course sur le plat et décourager les raids ambitieux d’outsiders. Andy (qui monte en puissance) pour épauler Frank en montagne. Sastre pour mettre le bazar dans les fins des deux étapes qui viennent, aidé par Kohl (lequel pourrait créer la grosse surprise).
    Et Frank qui devrait parachever tout ce travail en prenant une avance décisive sur ses adversaires à l’Alpe, où il a gagné en 2006. Avec le maillot jaune sur les épaules et deux minutes d’avance sur Menchov ou Evans, ça devrait le faire pour le dernier chrono.

    Evans, malgré son courage, n’aura pas eu ni la stature ni l’équipe pour assumer son statut de favori, devrait peiner demain et peut-être même exploser après-demain.

    Attention aussi à Menchov. Sa chute hier a peut-être joué sur son moral, il aurait pu prendre plus de temps sur les autres favoris. S’il parvient à s’accrocher à Schleck dans les deux jours qui viennent, il sera favoris pour le dernier chrono.

  10. toutouille26

    il faudrait prendre 6min à evans pour gagner le tour; et comme il va recharger les batteries en italie, ça va etre dur pour les autres; c’est le plus chiant, et de loin, mais faut reconnaitre qu’à part ricco, je vois pas qui pourrait le battre

  11. toutouille26

    heureusement, ricco n’a que 24 ans, il va faire le plein de kerosene comme basso, et, qui sait, le triplé des grands tours à 26 ans!

  12. Thierry

    L’étape de mercredi sera déterminante. Si CSC peut faire passer Schlek ou Sastre avec plus d’une minute d’avance dans L’AVANT DERNIÈRE MONTÉE (plutôt que d’attendre l’Alpe d’huez) Evans pourrait être sérieusement cuit et perdre les 4-5 minutes nécessaires. Je crois que c’est LE PLAN (même Khol pourrait en profiter). Mais bon, ce n’est pas mes jambes.

    S’ils attendent la dernière montée, oubliez ça. Même quand il est décroché, Evans à une vitesse de croisière qui agit comme un police d’assurance (même Bruyneel l’a dit sur OLN). Il perd un peu, mais il ne crack pas. Il faudrait le déstabiliser un col d’avance et se servir du train CSC pour qu’il arrive au bas de l’Alpe avec une minute de retard.

    Plus les grimpeurs attendent , plus ils donnent la vicoire à Evans ou à Menchov.

    p.s. : Mon avis est que Cunego n’utilise plus le dopage sanguin depuis sa « mononucléose » qui a suivi sa victoire au Giro. C’est fou le nombre de coureurs qui ont eu des mononucléose, des virus sanguin et le syndrome d’Epstein Barr depuis un dizaine d’années. Je sais pas comment y font pour attraper ça, des jeunes si en santé…

  13. Patrick B

    Oui, Erik (?), l’équipe CSC est impressionnante. Qui sait si, après 10 km de feu de Cancellara, Jens Voigt ne va pas nous gratifier d’un début de montée de la Lombarde à décrocher Evans. Tiens, pourquoi pas: Voigt lâche Evans dans des pentes à 10%…
    Mais gardons-nous de certitude. Quel que soit le niveau de l’équipe, il reste toujours la possibilité que le leader ne soit pas physiquement à la hauteur au moment de conclure. C’est aussi possible que le grand Schleck faiblisse dans la Bonnette ou dans L’Alpe, et que Sastre ne puisse creuser des écarts suffisants.

  14. Patrick B

    Toutouille, 6 minutes ça fait quand même beaucoup, surtout pour Menchov.

  15. Patrick B

    Avec toutes les poulettes qui doivent leur tourner autour, on peut trouver une explication au fait que ces jeunes hommes attrapent la maladie du baiser.

  16. Erik Zabel

    Toutouille, Patrick B, c’est marrant le genre de gars comme vous qui faites systématiquement des sarcasmes quand on parle de cyclisme mais qui continuent à regarder les courses. Et, comble du comble, qui sont à la limite capables de tenir pour un coureur X (Evans, Menchov, Valv,…), de pester quand ils ne marchent pas (en sortant l’excuse du manque de dopage du coureur en question et du surdopage de ses adversaires) et de s’extasier s’il fait un beau résultat.

    Depuis l’an dernier surtout, je désepère de pouvoir parler intelligemment et sans mauvaise foi de cyclisme dans un forum sur le net.

  17. Patrick B

    Erik, de quels sarcasmes parles-tu à mon propos? S’il s’agit du message 14, alors tu n’as vraiment pas le sens de l’humour, et le sarcasme viendrait alors plutôt du n°11. Mais vraiment, précise ta pensée, ce sera une marque de respect que de m’aider à repérer mes défauts.
    Quant à ta phrase « comble du comble », je ne la comprend tout simplement pas, merci de me la réexpliquer.
    Pour ce qui est de l’intelligence, on juge avec celle dont on est pourvu, disait l’autre.
    En attendant que tu précises tes reproches, je fais l’hypothèse de ma réponse n°12 à ton message n°8. Je t’assure qu’il n’y a là aucune mauvaise foi. Je pense tout à fait envisageable le scénario « Voigt mène un train d’enfer qui fait sauter Evans au pied de la Lombarde ». Libre à toi de trouver cela débile. De même, je crois tout à fait possible qu’une grosse armada qui présente toutes les garanties défaille au moment du décollage de la dernière fusée pourtant parfaitement placée sur orbite.
    La mauvaise foi dégouline de ton message n°8, qui est plein de certitudes qu’aucune raison ni intelligence ne permet. Affirmer qu’untel va gagner, que ça devrait se passer ainsi, c’est une insulte à l’intelligence (et même si ça se passe effectivement ainsi). Nul ne sait avec certitude comment ça va se passer. On peut émettre des hypothèses, y croire avec plus ou moins de confiance, mais savoir, non, c’est cela qui est ridicule et malhonnête. Avec de telles positions, excuse-moi mais cela ne m’étonne pas que tu désespères de tes expériences de forum sur le net.

  18. Erik Zabel

    Je ne t’ai pas bien compris, alors. Je pensais que quand tu parlais de Voigt qui fait exploser Evans en montagne, c’était de l’ironie, comme quoi les CSC se chargent d’un dopage alien ou je ne sais trop quoi.

    « Comble du comble », c’est pour bien montrer la mauvaise foi de certains suiveurs. Pendant le Giro 2007, sur un forum, je voyais un supporter d’un certain Valv fustiger les perfs d’Andy Schleck et Danilo Di Luca. Ou encore, pendant le Tour, un type mordu du cyclisme italien, grand nostalgique de Pantani, et un autre, grand admirateur d’Ullrich (même après Puerto), qui hurlaient sur Rasmussen. Et puis, j’admets que le dopage est beaucoup répandu dans le peloton français, mais en voir certains (beaucou même) cracher sur le cyclisme international dans son entièreté et vanter la pureté de l’ensemble des coureurs français, allant jusqu’à dire que Virenque et Moreau n’ont plus rien repris depuis Festina, c’est pousser.

    Mauvaise foi, quand tu nous tiens…

  19. AL

    Alpe d’huez à Kohl
    Victoire finale: pour le moment, ça reste entre Evans et Menchov.
    Evans qui a mal: je n’y crois pas…encore
    1- Compte tenu de son équipe, Evans ne veux pas porter le maillot jaune. Être quelques secondes derrière quelqu’un que vous tabassé au chrono ne peut être qu’une bonne chose.

    2-Ne doutons pas de l’intelligence des coureurs. Depuis le coup d’Armstrong à l’Alpe d’huez il y a quelques années, tous les coureurs aux avants postes savent qu’ils ont la caméra tv collé au visage et que dans les autos d’équipe, on regarde ces images, les mêmes que vous et moi.
    On peut pensé qu’Evans joue un peu la comédie. Les CSC le savent, voilà pourquoi Schleck n’a pas attaqué lorsqu’Evans semblait à fond.

    Pour le moment, Evans est en contrôle. Entendons la sortie des Alpes.

  20. Patrick B

    n’oublions pas que Voigt a fait sauter Valverde et d’autres costauds du niveau de Samuel Sanchez, Valjavec et Nibali dans le Tourmalet. Avec ce diable d’homme…
    A propos du dopage, j’essaie justement d’en parler sans ironie et sans passion, et si tu me relies tu verras que mes positions sont très souvent assorties du doute.
    J’ai une certitude: Bassons ne prenait rien de rien.
    Je crois en un Jérôme Pineau.
    Et dès que la course commence, je suis aussi enthousiaste que lorsque j’étais cadet.

    On se gargarise beaucoup du suspense constitué par le regroupement des six premiers sous la minute. Et pour cause, on a réussi à ne grimper que deux montées très dures et une assez dure, plus 35 minutes de contre-la-montre, en 17 jours. Le suspense par le vide, sans intérêt. Ah, le Tour 87.
    Profitons au moins de ce suspense pour les deux jours à venir. En espérant que quelques-uns (Voigt?) vont mettre au profit les terribles petits lacets démarrant la Lombarde pour tout faire péter (Evans?). Dopés ou pas, une fois devant ma télé, je vous avoue que je m’en fous.

  21. Patrick B

    Encore un autre poncif, créer pour combler l’absence de course par l’absence de difficultés: « porter le maillot oblige à contrôler la course ».
    Par quelle force? Aucune.
    Que Evans, Kohl, Menchov ou Schleck soit 8″ devant ou 8″ derrière ne les contraint en rien à courir derrière des coureurs non dangereux au général, ni ne les dispense de le faire derrière des concurrents directs. Tout cela est du romantisme artificiel. Je ne vois vraiment pas en quoi Evans ou un autre serait avantagé ou non de porter ou non le Maillot Jaune. Sauf peut-être pour les quelques secondes au cas non impossible où elles seraient décisives lors du décompte final.

  22. toutouille26

    s’extasier est un bien grand mot

  23. Patrick B

    Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais le petit Schleck montre une prétention de plus en plus arrogante. Ca a commencé avec « Kirchen, je vais le mettre à 5 minutes », la veille d’Hautacam. On sait ce qu’il est advenu, mais au lieu d’apprendre l’humilité (comme Kirchen dont les prises de position sont sur ce Tour très respectueuses), il en a pris la grosse tête et chaque jour il en sort une nouvelle. A propos de sa force dans la montée de Prato Nevoso, qui est en train de devenir légendaire, il a certes fait preuve de belles accélérations mais il n’a ni pu rester devant comme force d’appui lors de ses sorties, ni pu accompagner son frère quand celui-ci s’est porté devant.

  24. Bertrand Pivert

    F. Schleck contrôlé
    Cyclisme – Tour de France
    Le maillot jaune, Franck Schleck, et cinq autres coureurs de la CSC ont subi dimanche soir à leur hôtel un contrôle antidopage surprise effectué par le Comité national olympique italien. Ce dernier prend le relais de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) lors du passage en Italie.

    Voici peut-être la réponse à toutes ces questions?

  25. Patrick B

    Un contrôle n’est qu’un contrôle.
    Ceci dit, il peut être ciblé, et le CONI est d’habitude plus volontariste encore que l’AFLD et l’AMA.
    Imaginons le scandale si d’aventure, en regardant les infos demain matin, les frères Schleck, Sastre, Cancellara, Voigt…

  26. Bertrand Pivert

    C’était ça le but de mon poste et si demain ils tombent…pour dopage…

  27. Patrick B

    AL (de plus en plus originaux, les pseudos!), le « coup d’Armstrong » dans le Glandon en 2001 était un non-évènement. Qu’il ait joué la comédie en simulant une fatigue excessive n’a strictement rien changé au résultat. L’Amerloque était si fort ce jour là qu’il gagnait quoiqu’il arrive. Il est parti comme il a voulu, de devant et en toisant son dernier adversaire, prenant 1′ en 7′ et 2′ en 30′ à Jan Ullrich (et plus aux autres) dans la montée de L’Alpe, une performance ahurissante. Il est dommage que l’histoire retiendra ce « coup », par suivisme médiatique écervelé, et pas le suivant.

    Parce qu’en revanche…
    Posséder deux leaders lors des étapes décisives peut se révéler défavorable pour une équipe. Appelons X et Y ces leaders (ex: X = F. Schleck et Y = Sastre, ou X = Ullrich et Y = Vinokourov), et A leur opposant principal, dans une étape a priori plutôt favorable à X et Y (ex: A = Evans, ou A = Armstrong). A décide de marquer celui de X et Y qu’il croit le plus fort, et laisse volontairement filer Y, plutôt de loin afin qu’il se fatigue et aussi pour bénéficier de l’aide d’équipiers encore présents pour ne pas lui laisser trop d’avance; si besoin, A s’assure l’aide d' »équipiers » débauchés conjoncturellement via les directeurs sportifs et quelques compensations disons extra-sportives (ex: S. Sanchez, Kreuziger, ou Beloki, Zubeldia). A laisse ensuite mijoter Y à quelques minutes, ce qui emprisonne X dans une stratégie d’attente (surtout si celui-ci possède une direction d’équipe molle; ex: Godefroot et Pévenage, en conflit qui plus est). Pour finir, Y se fatigue et ne prend au mieux qu’une avance insuffisante et A a gagné une journée dans son opposition à X. De plus, cette stratégie occasionne une forte fatigue nerveuse à X qui se sent piégé et perd de l’influx. S’il finit par céder et attaquer A, il prend le risque d’importuner Y. Ainsi, A sème la zizanie dans l’équipe adverse (avec l’aide de journalistes qui n’y comprennent rien, rappelons-nous JR Goddart annonçant à Vino dès sa descente de vélo qu’Ullrich lui courrait après) et gagne ainsi sur tous les tableaux.
    Le tableau de demain est plus complexe, avec trop de coureurs en trop peu de temps pour élaborer à l’avance des stratégies de jeu. Le jeu est a priori trop riche, et le vent favorable très probable dans la Vallée de la Tinée ouvre la porte à de nombreuses options. Il va donc leur falloir improviser selon les circonstances (sans oreillettes, ce serait mieux encore). Il est possible que la trop grande complexité du jeu les pousse à encore attendre un jour, mais ils savent aussi que le long chrono à suivre rend un status quo très défavorable à certains. Enfin, en cas de proximité très serrée des niveaux des uns et des autres, ils n’auront pas d’autre choix que de prendre des risques stratégiques et laisser de la place au hasard. Ce qui peut très bien profiter à un larron un peu moins fort que les autres.
    Toutouille, oui ce jeu m’extasie (il découle malheureusement de deux semaines d’ennui, je propose très sérieusement de réduire le Tour à une semaine et d’occuper le beau mois de juillet par d’autres courses), et je ne veux surtout pas éteindre cette flamme par la raison et des pensées sur le dopage des uns et des autres. Après, peut-être.

    Tiens donc, le vainqueur du Tour du Lac Quingai est… Tyler Hamilton, alors que Paco Mancebo finit 2ème et Angel Vicioso 4ème du Tour de Madrid.

  28. AL

    @ Patrick B:
    C’est exactement ce que je voulais dire…trop tôt pour avoir des certitudes. Ne jaimais trop présumé de…surtout quand c’est un big deal comme Le Tour. Au fait, 3 semaines de course fait toute la différence.

    Evans ou Menchov?

    PS: si tu passais autant de temps à rouler que t’en mets à rédiger des « post » sur le forum, je te jure, tu gagnes le Tour dans…disons deux ans.

  29. AL

    @ Patrick B
    AL ce sont mes initiales. Je dois avouer que c’est très original.

  30. toutouille26

    à lire: dutonnerre la chaudiere: voici la fin!!!
    « C’est marrant de voir certains copains monter les lacets vingt minutes après nous, en sueur et grimaçant quand nous, on descend du podium avec notre bouquet. Z’ont l’air de souffrir un peu, les gars… Pas moi. Sauf quand je me casse la gueule. Là, ça pique un peu. J’ai chuté avant-hier dans un virage du col de Prato Nevoso où j’ai fait 8,5 kilomètres en 24 minutes et 10 secondes depuis Miroglio, à 21,1 km/h avec une pente de 7,7 % de dénivelée. J’avais trop de force centripète. Me suis relevé, je suis remonté sur mon vélo. Mon directeur sportif m’a dit dans l’oreillette : «T’as mal ?» J’lui ai répondu : «Seulement quand j’ris.» Et j’ai sprinté trois fois pour rejoindre Andy et lui souffler la vanne. Faut qui la raconte à Bjarne Riis, son coach viking. Qui ne connaît pas la peur. Comme dans Astérix »

  31. Papipop

    @ Patrick B

    A mon avis il y a un faille dans ton raisonnement, et elle est de taille. Je pense pas que les coureurs écoutent JR Godart (en tous cas je l’espère pour eux….).

    Autrement effectivement, je pense aussi que la présence de 2 leaders au sein d’une même équipe ne soit pas forcèment à considérer comme un gros avantage. Surtout dans la configuration de ce matin avec une demi dizaine de prétendants à la victoire finale. Pour certains (Schleck, Sastre, Kohl, Vandevelde ?) il va falloir attaquer avec le risque très net de tout perdre.

    Je crains que tout le monde se dise, aujourd’hui ça va écremer et on y verra plus clair ce soir, et demain on attaque les survivants…..

    Et effectivement, le programme d’aujourd’hui me semble effrayant. Je n’ai jamais monté ces 2 cols, mais il y a quand même cumulés plus de 15 bornes à + de 2000 mètres (soit quasiment un Tourmalet), et quand on coince au 16 ou 17ème km de ces cols, il reste encore pas mal de chemins à faire, et l’addition peut faire très mal. Ca ne va pas en inciter beaucoup à se découvrir. Donc, ceux qui peuvent lancer les hostilités sont ceux qui n’ont plus grand choses à perdre type Valverde ou autres, ce qui est susceptible de troubler les cartes.

    Ceci étant, si ce soir Evans ou Menchov sont encore dans le coup, les CSC ne disposeront plus d’une grande marge de maneuvre….

  32. Patrick B

    Je crois moi que le narcissisme es-fonction du sportif (je suis sportif, à mon niveau), tout ce qui est dit, écrit et filmé sur la course et autour et regardé et même ausculté par la majorité des coureurs cyclistes.
    Quant à l’étape d’aujourd’hui, oui les deux cols sont très durs (je les ai monté, en plus ils sont très beau, sauf la Lombarde côté français qui est complètement massacré par une station et une route affreuses, mais ce sera en descente), avec cependant deux bons replats dans la Lombarde (physiologiquement, ça joue beaucoup en faveur des plus faibles, les replats). Bien sûr, si la course entre les gros démarre tôt, l’étape peut faire des écarts. J’affirme cependant que ce n’est pas une étape très difficile, avec environ 3700 m de dénivelée soit tout de même moins que de nombreuses cyclosportives des Alpes, des Pyrénées et même du Massif Central. Il est probable qu’on ne devrait en conséquence pas voir de défaillances.
    Tu as raison, Kohl et Vandevelde sont face à un dilemme: prendre des risques ou non; cela peut payer si les autres se regardent, et c’est possible, mais s’ils roulent alors cela peut faire perdre beaucoup. L’opportunité de ces risques dépendra surtout de l’écrémage des équipiers dans le premier col. A mon avis, ils n’en prendront pas, mais j’espère me tromper. Un gars un peu plus loin comme Efimkin et, tiens donc, Valverde, peut lui aussi prendre des risques très perturbants pour les autres.

  33. Bark

    4 CSC au sommet de la bonette, même l’US Postal n’a pas fait mieux

  34. Roger13

    Comme la physionomie de la course le laissait présager et malgré la supériorité des CSC, pour le plus grand bonheur des organisateurs, Evans va (presque surement) gagner le tour. Même s’il perdait plus d’1 min demain il aurait encore de la marge.

  35. Roger13

    (….supériorité numérique des CSC je voulais dire)

  36. Patrick B

    Etonnant langage:

    Le président de l’AFLD Pierre Bordry a noté mardi à Cuneo, avant le départ de la seizième étape, que les nombreux contrôles effectués régulièrement ont poussé les coureurs à «faire des efforts». «On s’aperçoit qu’il y a des gens dont les profils (sanguins NDLR) vont dans le bon sens, a-t-il expliqué sur les ondes de France Info. On sent qu’il y a des efforts qui sont faits, la pression que nous exerçons est très efficace». (velomagazine.fr)

    Effectivement, l’étape d’aujourd’hui est tout bénéfice pour Evans. Dans un cas comme celui-ci, j’aurais bien vu cette tactique à 10 bornes du sommet:
    1) Les CSC ne font pas le train, en misant sur une forte baisse de vitesse.
    2) Andy Schleck se porte 200 m devant.
    3) Frank Schleck et Carlos Sastre attaquent à tour de rôle, l’autre reste derrière celui de Evans et Menchov est devant l’autre.
    Peut-être que Frank Schleck avait peur de sauter…

  37. Roger13

    Oui, ce langage est très étonnant. Circonscription de la triche dans certaines limites (lesquelles ?) (pour qui ?)

    Scénario de la course:
    Peut être qu’on a dit au gars : « bon malgré vos dérives sanguines, on vous laisse en course mais c’est notre poulain qui va gagner… »

    Je dis ça comme ça mais ça pourrait même être vrai.

  38. Patrick B

    On pourrait peut-être donner une médaille à ceux qui « font des efforts », par exemple en passant de l’EPO à l’autotransfusion…

  39. Roger13

    Je pense que les « bien organisés » utilisent l’EPO et l’autotransfusion. Prise d’EPO avec en conséquence augmentation de l’hematocrite, attente de la disparition des traces d’EPO puis constitution d’un stock de sang pendant une période de l’année. Transfusion du sang au moment opportun.

    Non ?

  40. Bertrand Pivert

    Je ne sais pas ce qu’il prennent mais franchement ça n’en vaut pas la peine d’un point de spectacle!

    Je faisait une joie de voir l’étape d’aujourd’hui et j’aurais mieux fait de nier.

  41. toutouille26

    course tres chiante= soit recul du dopage et fatigue, soit les produits n’ont pas osé franchir la frontière?

  42. Patrick B

    Mais tu vas regarder demain, c’est plus fort que toi!
    Et moi aussi, alors que j’ai une belle journée pour moi tout seul. Je me serais bien fait une sortie de 200 bornes dans la montagne, je me contenterais de la moitié et passerais l’après-midi avachi devant le petit écran. Oisiveté…
    La question est, Roger: de l’EPO ou de la hausse des globules rouges, quel est le plus persistant? Si ce sont les globules, alors, oui, c’est imparable. Pourtant, certains se font prendre à l’EPO, et des gros poissons…
    Difficile, l’étape de demain, oui mais pas très. Le Galibier de Briançon n’est pas de nature à effrayer un bon pro, la Croix de Fer par les tunnels offre de nombreux replats et sa descente suivie de la longue vallée du pied de Vaujany à celui de l’Alpe permettra une régénération suffisante du glycogène.
    Quelles tactiques Schleck, Sastre et Kohl vont-ils préparer pour reprendre 3′ à Evans et 2′ à Menchov, et plus serait mieux, là est la question? Parce que ce n’est pas la lamentable arrivée à St-Etienne (seule la remontée du Gier permettait de faire pire) qui va permettre la moindre manoeuvre. Quand je pense que cette région propose un terrain merveilleux de petites routes et de petits raidards, je me dis que la direction d’ASO trahit l’héritage qu’elle s’est approprié par sa puissance financière. Tiens, par exemple, imaginez que l’étape de jeudi reprenne exactement le parcours de l’Ardéchoise (qui ne contient aucun grand col), quelle belle fête ce serait.

  43. Patrick B

    Je ne crois pas, Toutouille, que la qualité de la course soit en rapport avec le dopage. Elle dépend du parcours, du vent (très défavorable sur la grande ligne droite du haut de la Bonnette), de la proximité du niveau et du nombre de protagonistes, et aussi du hasard. Une chose est certaine (à mon sens): les coureurs ne nous doivent rien. Et dopage ou pas, mais plus pour les non-dopés et déjà les moins dopés, leurs efforts et les risques qu’ils prennent dans les descentes me les font les admirer (oh la la, Augustyn, le vainqueur des 2800, j’aimerai bien voir les images de la repêche de son vélo, et je m’amusai de l’idée de voir un spectateur descendre le chercher puis filer dans la montagne en le transportant sur l’épaule; il y a en contrebas une petite route filant dans la forêt vers St-Delmas le Selvage).

  44. Roger13

    Patrick
    A mon avis, c’est parce qu’il y a plusieurs protocoles compliqués de dopage avec leurs avantages et inconvénients respectifs, des écoles différentes et des jeux de probabilités (de se faire détecter) que des gros poissons se font prendre en faisant des erreurs.

  45. toutouille26

    seuls les amateurs se font prendre; les pros envoient tous les jours leurs echantillons aux labos et s’injectent les microdoses en consequence; n’en deplaise à erik zabel
    patrick oui je vais regarder mais que d’un oeil, en faisant autre chose, comme aujourd’hui; aussi belles soient les montagnes, si la course est chiante…
    finalement du temps d’armstrong il y avait plus de suspense; la comme ils sont tous un peu fatigués ils roulent à l’economie

  46. Papipop

    Heu ….. du suspense du temps d’Amstrong ? Ben on a pas du voir les mêmes tours… Y a une année ou le texan a eu chaud sur 1 CLM, les journalistes ont pu un peu monter la sauce, mais franchement, pour le reste le train bleu de l’US Postal ne laissait guère de doutes quant au déroulement.

    Ceci étant, l’interêt du tour ou d’une autre course ne vaut pas forcément QUE par son « suspense ». Mais quand il y en a, c’est pas plus mal.

    Et là, cette année on a droit à un peu d’incertitude, alors ne boudons pas notre plaisir. Et vu que certains ont l’air de souffrir un peu, demain il pourrait y avoir un peu de spectacle.

    Et puis on peut même faire des paris : Qui de Sastre ou Schleck attaquera le premier ? On en parlait ce matin, je crois desormias que le principal handicap des CSC c’est d’avoir 2 leaders. On a vu une tentative de Sastre qui s’est bien vite rassit quand il a vu Kohl dans sa roue qui risquait de piquer le maillot jaune à l’ainé. Il a du penser à l’ambiance au diner…

  47. Patrick B

    Des gros ont quand même été pris, Toutouille, la liste est longue depuis 10 ans.
    Revenons à la tactique.
    On lit dans le dernier Sport et Vie, encore une fois très bon, que le stress génère une surconsommation de glycogène, avec explication du processus physiologique. C’est intéressant pour chacun d’entre nous qui pratique le vélo, mais aussi pour la course faisant l’actualité. Ainsi donc, les CSC auraient pu exploiter leur supériorité numérique, et disent-ils la grande condition d’Andy Schleck, en envoyant ce dernier 200 m devant le groupe comme menace permanente de force d’appui, dès le début des pentes raides de la Bonnette (elles ne sont jamais très raides), avant le hameau de Bousieyas à une douzaine de km du sommet. La menace étant encore plus génératrice de stress que l’acte, c’est bien connu des joueurs d’échecs, elle aurait ainsi attaqué directement et physiologiquement ses adversaires. Elle aurait ensuite pu compléter sa tactique ainsi.
    On sait tous qu’à puissance égale, un effort irrégulier est beaucoup plus couteux qu’un effort régulier. Une idée aurait donc été de faire monter un de ses deux leaders (Sastre) à puissance constante légèrement derrière le groupe (comme l’étonnant athlète Russe Borzakovski sur 800 m), tant que faire se peut aidé par Voigt qui aurait attendu depuis son échappée, donc à l’économie, pendant que l’autre (F. Schleck) imposait à ses adversaire une montée par à-coups (qui de plus lui sied bien) plus fatigante et en plus stressante avec la menace qu’il puisse prendre appui sur son frère Andy.
    Pourquoi m’étendre sur la tactique? Parce qu’elle est porteuse d’intérêt, et que d’après les commentaires celui ci est défaillant.
    L’étape d’aujourd’hui est différente. A la pédale, les deux premiers cols peuvent être franchis devant par les très bons équipiers. Et les vallées seront plus propices à des manoeuvres tactiques, par ce fait et parce que plus faciles (bien que légèrement descendante, le vent de face dans la Vallée de la Maurienne la rend très pénible pour des hommes seuls, tandis que celle de l’Oisans, rectiligne et uniforme défavorisera aussi les solitaires malgré le vent portant). Un Cancellara et/ou un Voigt dans l’Oisans peut faire gagner une ou deux minutes à un leader s’ils débouchent avec quelque avance de la descente de la Croix de Fer. Il se peut donc que cette dernière soit l’objet de prises de risques, comme celle de la Bonnette hier qui m’a personnellement effrayé (par ailleurs, les images y étaient très belles). Il est à craindre que les enjeux rendent excessives ces prises de risques. Il y a aujourd’hui un fort danger de chute grave.

  48. Patrick B

    Roger, les propos de Rasmus Damsgaard (et de Werner Francke) tendent à te donner raison:
    http://www.cyclismag.com/article.php?sid=4369

  49. toutouille26

    « l’ambiance du diner » trop drole!!
    papipop comme dirait fignon il y aurait eu un grand leader dans la bonnette il aurait tout fait peter, comme armstrong;prendre l’avantage (une minute)des qu’on peut et le plus souvent possible fait gagner le tour, il l’avait compris; la on a que des petits coureurs; en plus selon patrick le parcours est pas bon(je le rejoins) alors ton incertitude ne me procure aucun plaisir, désolé(pour moi!)

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