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L’entrainement en force à la mode ?

Question entrainement, tout a été dit, ou presque. C’est pas compliqué : un peu d’endurance, un peu d’intervalles courts, un peu d’intervalles longs et c’est tout bon. Le plus difficile est peut-être de gérer la récupération mais si on se connaît bien et qu’on écoute son corps, ca se passe habituellement bien.

Ceci étant, une forme d’entrainement semble à la mode chez les coureurs pros: l’entrainement en force-résistance. C’est Cadel Evans qui en serait un adepte, sur les conseils de son entraineur Sassi. 

Là encore, la recette n’est pas compliquée: vous prenez une bonne bosse, plutôt longue, que vous montez assis sur un gros développement, genre 53-14 pour les pros (donc 53-17 pour nous), en maintenant une cadence d’environ 30 à 50 RPM, pas plus. Si le braquet est assez important, l’effort musculaire provoque une élévation du rythme cardiaque qui se stabilise habituellement à un seuil juste en dessous de celui que vous adoptez pour des efforts de type contre-la-montre.

L’avantage de ce type d’entrainement ? Selon Evans, la force brute serait un paramètre important de la réussite cycliste. Un cycliste avec beaucoup de force peut ainsi travailler, en course, avec des braquets plus importants et donc un rythme cardiaque moins élevé. En gros, c’est la méthode Jan Ullrich revisitée. On est à l’opposé de la moulinette façon Armstrong du milieu des années 2000. 

On notera en effet que la tendance actuelle dans le peloton pro serait d’amener du braquet en puissance. Cancellara est un exemple probablement. Evans aussi. Armstrong a également réduit sa cadence me semble-t-il et travaille davantage en force. Tous ces coureurs semblent aussi avoir modifié leur position en conséquence, étant globalement assis un peu plus bas sur la selle qu’auparavant. Ce n’est évidemment qu’une impression mais chez Evans, ca semble plus évident.

Mon avis ? Comme dans tout, c’est la modération qui l’emporte. Ce genre de séance est effectivement efficace pour améliorer la force, donc la capacité à emmener de la braquasse. Comme l’entrainement se fait à des fréquences cardiaques assez élevées, il est aussi bénéfique pour la condition cardio-vasculaire. Enfin, l’entrainement permet de travailler à des niveaux de force musculaire qui sont souvent sollicités en course. Je pratique moi-même ce genre d’entrainement régulièrement, mais il convient de ne pas en abuser, sous peine de se détruire les genoux, les tendons et les articulations, très sollicitées dans ce genre de truc.

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23 Commentaires

  1. alain39

    Nouveau dopage nouveau pédalage.
    Avec moins d’oxygène il est plus difficile de continuer la moulinette. C’est d’ailleurs pourquoi je considère que le fait de mouliner est une preuve quasi irréfragable de dopage à l’EPO.
    J’avais déjà fait part de cette remarque sur Paris Nice où j’avais été étonné de voir Contador lâcher ses adversaires sur un plus gros braquet que d’habitude. Il avait ensuite repris la moulinette mais seulement pour maintenir l’écart. Jusque là il nous avait habitué à creuser le trou en moulinant et en conservant cette cadence de pédalage élevée jusqu’à l’arrivée.
    D’ailleurs il est aussi important de constater que ses accélérations en montagne sont moins fracassantes et aériennes.
    Armstrong est l’incarnation d’un certain dopage repris par Rasmussen et Contador avec des cadences de pédalage inhumaines tout en sortant énormément de puissance. Le tout sur des durées excédent les 30 mn.
    Moins le dopage à l’EPO sera présent plus nous verrons les cadors pédaler en force comme dans les années antérieures à 1990.
    Cette forme d’entrainement est vielle comme le monde et c’est celle que je pratiquais en cadet (c’est pour dire, au début des années 80) et ce sur une bosse de 3 km. On fait ça après avoir acquis un solide foncier et quelques courses dans les jambes.
    Personnellement ca me permettait de gagner énormément en puissance (comme une session de 3 jours en haute montagne)et surtout d’améliorer ma capacité d’accélération sur une bosse (accélération pas de démarrage). Et oui en tirant plus gros on est moins essouflé et lorsque l’on se met à bloc on gagne ce petit km/h qui fait la différence. Les autres n’arrivent pas à passer sur le même développement et s’essouflent à vouloir suivre.
    Je précise bien capacité d’accélération et non de démarrage car tirant plus gros et étant moins souple sur les plus petites développements la faculté de démarrage est amoindrie. On se sort comme un Pantani ou un Armstrong sur l’alpe d’huez 2001.
    En gros on peut rouler plus longtemps a une vitesse supérieure mais on supporte mal les changements de rythme incessants car trop habitué à tirer plus gros. On disait d’ailleurs que l’on devenait plus un diesel et qu’il fallait trouver le bon équilibre en alternant avec des sessions derrière mobylettes histoire de mouliner sur le 52×13.
    C’est d’ailleurs un super entrainement pour les chronos qui était utilisé par Hinault.
    Aussi pour combler cette lacune est il important de courir pour conserver du rythme qui fait défaut avec ce type d’entrainement. Continer à mouliner avec des répétitions d’accélérations est primordial.
    Tiens comme par hasard on entend Bruyneel qui reproche à Armstrong de ne pas assez courir.
    Le dopage évolue et à la façon de courir on peut rapidement s’en rendre compte.
    Concernant Spartacus c’est un peu différent car à la base il dispose d’une puissance très élevée.
    Toutefois si on se repasse sa montée du mûr sur le ronde on se rend compte qu’il passe en souplesse (il a un haut rythme de pédalage dans des pourcentage élevés ce qui physiologiquement un non sens)et assis. C’est un peu l’anti-thèse de ce l’on vient de développer et donc il semblerait qu’il carbure à autre chose car il ne semble pas manquer d’oxygène.
    A suivre et on verra comment tout ce ci évolue.

  2. 26toutouille

    « façon Armstrong du milieu des années 2000. »
    le milieu des années 2000 est environ l’annee 1000, et armstrong n’a pas couru; j’en conclu que le mot milieu s’associe à armstrong pour donner:
    « façon Armstrong du milieu » des années 2000.
    Armstrong fait donc parti d’une mafia, le « milieu »
    nous sommes d’accord; bien cachée, l’allusion, Laurent!

  3. Vinnnch

    Très intéressant ton commentaire encore une fois, merci beaucoup Alain, j’apprends plein de choses.
    Juste une remarque concernant les démarrages de Contador, ça fait 2 ou 3 ans qu’on ne l’avait pas vu en course si tôt dans l’année, il est peut-être juste incapable POUR L’INSTANT de produire ses démarrages de folie. J’ai confiance en lui (si j’ose dire) pour écraser à nouveau le tour…

  4. Vinc

    La force N’EST PAS un facteur limitant en cyclisme de performance, c’est bien connu, bien prouvé. Une personne capable de se tenir debout peu rouler a vélo. Développer 400 watts en course ou entrainement requiert un pression d’envirion 25-30 kg sur les pédales. La force n’a rien a voir avec le vélo. Le système cardiovasculaire oui.

    Cancellara en puissance? Le gars tourne les pattes a 120 rpm pendant des heures….

  5. Batrick P

    Mouais, sauf qu’on a vite tendance à déformer la réalité pour argumenter une vérité décidée en préalable.
    Un fait: Cancellara pédale avec une grande vélocité, et à son maximum. Et beaucoup beaucoup plus qu’un adepte reconnu de l’EPO à haute dose: Musseuw. Rappelons-nous encore Hontchar qui sous EPO écrasa les clm d’un Tour de France à une cadence de pédalage très basse sur le plat.

  6. francisponch

    ça va etre le grand retour des tendinites, nodules, autres syndromes rotulien et genoux flingués… comme a la belle epoque

  7. max

    Autant pour un effort sur une course d’un jour type flèche wallonne, voire sur un tour d’une semaine, ça me semble adapté, mais sur un grand tour j’ai plus de doutes. Passer en force, c’est un gain de muscles et donc un gain de poids: déjà dans les cols pentus c’est moche (attendons de voir Evans et ses grosses cuisses monter le Zoncolan). Ensuite, ça me semble difficile de tenir au train sur de gros braquets: Comment on fait pour accélérer dès que l’adversaire attaque? on s’arrache et on lâche 2 km plus loin à cause des jambes qui brûlent? Enfin, considérons que l’on peut facilement tout perdre sur tendinite. Je suis pas sûr qu’on y gagne beaucoup au change.

    Je pense que le raisonnement d’Evans a été le suivant: Les courses de montagne se jouent de plus en plus dans les derniers kilomètres de la dernière montée (on gagne peu mais on prend moins de risques), auquel cas une puissance explosive est un avantage: on sprinte sur les derniers kilomètres de montée et le plus gros l’emporte. Mais c’est s’exposer à un petit maigre qui aurait gardé sa moulinette, qui attaquerait tôt dans le col et qui monterait au train avec une dépense énergétique moindre. On ne peut pas le suivre sur la longueur, donc pour avoir espoir de le rattraper et de le doubler, on devient dépendant des équipiers.

    Pour savoir ce qui est le plus efficace, il faut regarder les deux meilleurs coureurs de CLM en grand tour: Contador et Cancellara. Les deux ont une très bonne vélocité, qu’ils peuvent optimiser sur un dernier effort avec un gros braquet. Il est probable qu’Armstrong ait privilégié la vélocité parce que ça sert aussi bien sur le plat qu’en montagne, tout en étant moins coûteux en énergie. Maintenant il a vieilli et il s’est arrêté pendant 3 ans; sa caisse a dû en souffrir alors il a changé de méthode parce qu’il est incapable de tenir sa vélocité originelle.

    Je pense pas que Contador ait perdu sa moulinette. Il a juste employé une stratégie différente sur une course de longueur différente. On verra sur le tour si les grosses cuisses parviennent à lui mettre la misère, ce dont je doute fort.

  8. Vinc

    Beaucoup de mythes sur l’entrainement ici. Aldo Sassi est l’ancien entraineur de la Mapei et est réputé pour faire suivre à ses coureurs ce genre de séance de « force ». La force est ici un therme mal employé. Il s’Agit beaucoup plus de travailler en endurance haute à faible RPM. Il n’y a aucun lien entre tourner les jambes lentement et l’hyperthrophie musculaire. De plus, Ullrich ne tournait pas les jambes à 60 RPM en CLM. Beaucoup plus vers les 90 RPM. Le débat Ullrich Armstrong concernant la fréquence de pédalage est vraiment une sorte de mythe qui persiste.

    Regardez Cancellara sur le CLM des mondiaux l’an dernier, il tourne les jambes à 110-120 RPM a fond al caisse pendant 1 heure, et ce n’est pas le coureur qui a la plus petite musculature au niveau des jambes.

    L’important en vélo, c’est de développer des watts à une cadence de pédalage qui nous est confortable, autrement, la cadence prise en compte de façon isolée est strictement inutile comme outil d’entrainement.

  9. Mitch

    « Il est probable qu’Armstrong ait privilégié la vélocité parce que ça sert aussi bien sur le plat qu’en montagne, tout en étant moins coûteux en énergie.  »

    Selon les études universitaires sur l’optimisation de la technique de pédalage (voir l’excellent livre de Burke, High Tech cycling), une des choses où il y a consensus est sur le fait que le travail en force est plus efficicace/économique. Par contre, il génère une fatigue musculaire supérieure(périphérique) étant donné la force net appliquée plus grande à chaque coup de pédale.

    Donc en terme de vitesse instantanée, une faible cadence pourrais permettre d’utiliser un maximum de puissance, par contre, elle flingue plus de cartouche « musculaire ». C’est certain qu’individuellement, certains coureurs plus doués peuvent être économe à plus haute fréquence!

    Si ca vous intéresse, je vous conseille de jeter un oeil sur ce lien. Vous verrai des données d’un nouveau power meter qui permetrait entre autres de mesurer l’efficacité de coup de pédale. Sur le lien, on voit la distribution de la puissance entre la gauche et la droite. http://www.metrigear.com/2010/05/04/how-much-does-each-leg-contribute/

  10. Trudo

    Moi si je tire (ou traine) un gros (ou moyen) braquet avec une intensité élevé, je crampe après 3h30. Si je mouline, je peux résister au moins une heure de plus. Alors l’efficacité est relative au type de coureur.

  11. Mitch

    Justement Trudo, l’économie/efficacité n’a rien à voir avec la fatigue musculaire. On parle ici de la dépense énergétique pour faire avancé le vélo. Plus efficace à basse cadence (moins de perte mécanique dû à de mauvais mouvement) mais par contre un stresse supplémentaire musculaire qui apporte une fatigue plus rapidement!

  12. Batrick P

    Bien dit, Vinc.

  13. Batrick P

    metrigear, le capteur de puissance dans la pédale, un article sur LFR nous avait alléché. Tu nous tiens au courant de l’évolution, Laurent?

  14. laumi

    La vitesse de pédalage de Amstrong et Ullrich est un mythe

    exemple d’un article à lire ici
    Voici une analyse des cadences de Lance Armstrong en 2001.
    J’ai retrouvé une vidéo de 6′ à voir si dessous sur laquelle il est facile de mesurer les cadences de pédalages des coureurs et notament Lance Armstrong dont on raconte qu’il monte les cols à 100 tr/m et Jan Ullrich dont on dit qu’il monte en force.

    Regarder bien cette vidéo et munissez vous d’un petit chronomètre pour compter le nombre de tour de pédale. Cela est assez facile. Vous déclencher le chrono quand le pied droite ou gauche est en bas, puis vous compter 1, lorsque le pied revient en bas…. ne pas compter 1 en déclenchant le chrono car cela fausse la mesure.

    Résultat :
    Début de l’Alpe d’Huez : Lance pédale à 75 tr/min dans la roue de son coéquipier qui l’emmène à bloc, Sincerement je trouve qu’il arrache le braquet en danseuse par rapport à Jan Ullrich qui reste derrière en restant assis sur la selle avec une cadence….. de tenez vous bien…. 86 tr/min. Sur le début de l’ascension Jan est le plus véloce…. étonnant !

    Au moment ou il attaque Lance accélére surtout sa cadence et non le braquet, cela donne du 90 tr minute sur les première seconde pour retomber à 84 tr/min après une quinzaine de seconde. Ce qui est tout à fait normal, lorsqu’on accélère la puissance on adopte naturellement une cadence plus rapide, ce qu’il est le seul à pouvoir faire ce jour là. Juste avant son attaque on voir Vinokourov qui explose et qui ne pédale plus qu’a 60 tr/min.
    Pendant ce temps Jan Ullrich limite la casse en restant assis sur sa selle avec une cadence de 75 tr/min, il coince aussi, mais moins que Vinokourov.

    Quelques kilomètre plus loin, Lance ne pédale plus qu’a 77 tr/min et en danseuse, sa cadence redevient assez proche de celle de Jan Ullrich. Sur la fin de l’ascension à environ 1 km de l’arrivée, on voit Lance Armstrong pédaler à 92 tr/min sur des pentes plus douces et à ce moment là il remet le grand plateau et sa cadence redescent autour de 85 tr/min.

    Comme vous pouvez le voir on est loin des 100 tr/min annoncé ou des 120 annoncé par les commentateurs et journalistes euphoriques.

    Mon analyse de ces cadences est la suivante :
    Au début de la montée de l’Alpes d’Huez, Lance Armstrong fait monter le peloton très vite, il est très fort, le plus fort et de ce fait il n’a pas besoin d’adopter la cadence qui correspond à son intensité maximale. Derrière lui, tous le monde est a fond et si vous regardez bien, la plupart des coureurs autour de lui pédalent aussi vite sinon plus pour suivre ce tempo. C’est évidemment ce que nous ferions en voulant suivre un coureur plus fort qui attaque un col très fort. Puis Armstrong étant le plus fort…. il attaque au moment ou tous le monde commence à exploser et donc à baisser d’intensité et de cadence. A ce moment, là, Lance est le seul à pouvoir accélérer sa cadence et donc sa puissance, alors que tous le monde perd de la puissance en perdant de la cadence. Par la suite, Lance semble moins véloce car évidemment il ne peut pas tenir une allure d’attaque très longtemps et revient à des cadence de 75 80 tr/min qui restent un petit plus elevée que ces poursuivants.
    Ne vous y tromper pas, si Lance peut pédaler un peu plus vite au moment de son attaque, ce n’est pas parce qu’il est le plus véloce, mais parcequ’il est le plus frais et le plus fort. Il est celui à qui il reste le plus de ressources énergétique et de force puissance dans les jambes pour supporter cette intensité. Car plus on effectue un effort intense et plus on doit adopter une cadence rapide. On ne s’économise pas pédalant vite, bien au contraire, on brule ses cartouches, mais le but c’est aussi de savoir griller ses réserves le plus vite possible dans les moments decisifs. Ce que les autres ne sont plus en mesure de faire dans cette ultime montée abordée avec quand même 6h de vélo dans les jambes.
    En montagne… mi a part Bjarne Ris et Luc Leblanc, le coureur qui attaque et domine les autres pédale toujours un peu plus vite, car son niveau de fatigue lui permet encore d’adopter un mode de pédalage peu économe mais diablement efficace en terme de puissance. Pédaler vite c’est un peu comme un moteur équipé d’un turbo… on roule vite, mais on brule le carburant très vite, et pour le faire il faut en avoir les ressources physiques.
    A méditer : Vous aurez beau vous entrainez à pédaler dans les cols à 90tr/min, si vous êtes cuit en fin de parcours vous en serez totalement incapable. Le secret de Lance ne réside évidemment pas dans sa cadence, sensiblement plus rapide, mais dans sa capacité à arriver moins cuit dans le final pour pouvoir exploiter sa pleine puissance et donc pédaler vite et fort.

    Article publié par Quentin Leplat : Coach http://www.velo2max.com

  15. Vinc

    Lance est probablement plus à l’aise naturellement à des cadences plus élevées.

    Belle démonstration!

  16. Batrick P

    Merci Laumi et, en amont, Quentin. Je dirais enfin, même si sur ce site même vous n’êtes pas les premiers à tenter de rétablir ces faits.
    Mais les mythes sont immortels, parce que la vérité des faits n’intéresse pas grand monde. Vous verrez que sur ce site, il ne se passera pas beaucoup de temps avant que quelqu’un ne ré-évoque la moulinette Armstrong et le bourrin Ullrich au service d’une position pré-établie.

  17. Thierry Lemaire

    en 1997, j’étais choqué de voir à quel point Ullrich moulinait assis à côté de Virenque qui grimpait en force et en danseuse

  18. Régis

    Salut à tous,
    Je vais à contresens de l’article de Laurent :
    Cancellara adopte plutot le style moulinette, rien à voir avec Evans,
    il suffit de regarder ses exploits sur ParisRoubaix et TDflandres pour s’en rendre compte.
    Je pense que la cadence dépasse le simple fait de prendre de l’EPO ou pas, quand on voit le nombre de gars qui se dopaient débuts des années 2000 à l’EPO, ils ne moulinaient pas pour autant…
    Ciao

  19. Batrick P

    Laumi – Quentin, à propos des accélérations de Lance Armstrong, et de ces 6 minutes dans l’Alpe d’Huez où, de mémoire, il prit 1 minute à Jan Ullrich le meilleur de ses adversaires, oui, 1 minute en 6 minutes, je rappelle cette hypothèse que nul n’a réfuté autrement que par des yeux levés au ciel: un moteur dans le pédalier.
    Hypothèse.

  20. Batrick P

    Et à propos du numéro de Landis dans les Alpes du Nord au Tour 2007. Et si une partie de l’explication tenait en le refroidissement quasi-continue du bonhomme par bidons d’eau froide distribués par voiture? HY-PO-THESE. De voir les efforts fournis par Armstrong, Contador et consorts pour étudier les effets de l’élavation de la température corporelle est un élément en sa faveur.
    Hormis Usain Bolt, je n’ai pas vu pareille performance depuis que je suis en mesure d’appréhender (avec mes moyens) le sport. Et j’ai peine à croire que cela ne provienne que de la testostérone qu’on lui a détectée; question: depuis quand la détecte-t-on?
    Tiens, Bolt, là, je ne suis plus en mesure d’appréhender. out! A-OU-T!

  21. Dave

    « …je n’ai pas vu pareille performance depuis que je suis en mesure d’appréhender (avec mes moyens) le sport… »

    J’en déduis que ta tv était en panne en 92 quand Indurain a mis tout le monde à 3-4′ à Luxembourg, en 95 quand le même en a pris autant aux grimpeurs sur la Plagne, en 96 quand Riis montait Hautacam sur le grand plateau et une dizaine de fois de 99 à 2005 sous le règne de L.A… J’oublie volontairement les cavalcades montagnardes de Rasmussen, Jalabert et Virenque…

    Malheureusement, on n’a pas attendu Landis pour voir des exploits frelatés par le cocktail chimique d’un jour ou d’une semaine, testostérone ou pas.

  22. Batrick P

    Je maintiens. J’appelle cela la relativité, de MA perception, tout en admettant EVIDEMMENT qu’il y en ait d’autres, ce qui visiblement n’est pas à ta portée.
    Quant à ta conclusion, elle prouve surtout que tu n’as toujours pas appris à lire.
    Et aussi que ton commentaire soudain et uniquement basé sur la contradiction ne vise qu’à chercher le conflit. J’anticipe: je ne perdrai pas plus mon temps avec…

  23. pierre lacoste

    Donc, c’est à la mode, ce truc-là?
    Les entraîneurs de Performance de pointe, Lemay et Breton,me font faire ce genre d’exercice depuis plusieurs années déjà, en fractionné, des passages de cinq minutes sur gros braquet en alternance avec un rythme foncier sur braquet normal. J’ai toujours l’impression d’avoir l’air un peu nono à faire ça, mais j’éxécute le programme du coach…une sorte de muscu sur le vélo, quoi…

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