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Le Xénon, produit miracle en 2014?

Intéressant article disponible sur PRNewswire à propos de soupçons de dopage à Sotchi, notamment concernant les fondeurs russes, qui pourraient avoir utilisé un gaz, le xénon, pour stimuler la production d’EPO, et donc d’améliorer les capacités d’oxygénation de leur sang. (merci à mon ami Éric pour le tuyau!)

Le magazine The Economist avait également éveillé les consciences le 8 février dernier quant à l’usage possible du xénon pour des fins de dopage sportif.

Le xénon inhalé aurait également une autre propriété intéressante, celle de stimuler la production de testostérone, produit hautement prisé dans l’arsenal du dopé puisqu’elle permet d’améliorer notamment la masse musculaire, et donc la puissance, ainsi que la résistance à la fatigue.

Chose certaine, il est clair que le dopage existe encore massivement chez les athlètes de haut niveau et que nous sommes résolument entré dans l’ère post-EPO!

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Le dopage en 2014: attendons un peu avant de trancher!

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Suffervision – cool!

  1. schwartz patrick

    je dois aujourd’hui l’avouer, j’ai essayé le xénon, je
    ne roule pas plus vite, ni plus longtemps, mais maintenant je roule la nuit sans éclairage et sans dynamo…

  2. J’irais également dans le même sens que Patrick, l’ironie… Je ne connaissais, comme certainement la plupart d’entre vous, que l’utilisation de ce gaz dans les phares de nos bagnoles ! On va les reconnaitre de loin les mecs qui emploieront ce procédé car il vont éclairer à donf ! Enfin, plus sérieusement, les Russes l’emploient depuis bien longtemps apparemment et nous n’y avons vu que du feu et les labos aussi !… En tout cas, ce procédé pourrait expliquer les sursauts subits de certains athlètes, que ce soit pour trouver ou bien perdre la forme subitement du jour au lendemain… Après, on ne connait et on n’apprend pas grand chose sur les protocoles et les dangers liés à l’utilisation de ce gaz. A priori, dixit Wikipedia, il serait utilisé en anesthésie car 50 % plus puissant que le protoxyde d’azote ! En fait, les Russes, ils ont tout explosé aux JO car ils étaient bien plus reposés que les autres, ils ont fait de bons gros dodos !!!

  3. Pierre Lacoste

    Ça donne un tout nouveau sens à l’expression «manquer de gaz»….

  4. garolou

    Les fondeurs russes, ils faisaient fondre la neige de leurs rayonnements. Probablement à cause d’eux le redoux lors des jeux.
    Dommage pour A. Harvey, lui qui disait être dans la forme de sa vie. Finalement les craintes de son père, qui disait avoir peur des dopés comme cela lui est arrivée au jeux de 88, était bien fondés.

  5. alain39

    C’est Spartacus qui va être content. Du Xenon et un moteur électrique ça devient broadway. Rouler sur un vélo lumineux en étant soit même fluorescent ça va donner des idées aux sponsors.
    On a déjà le tour de Californie sponsorisé par Angem qui n’est autre que la société qui produit l’EPO aux US alors pourquoi pas pousser le concept encore plus loin. Il faut proposer ça à des marketeux.
    Une équipe Air liquide pour les coureurs utilisant les caissons hyper bar ça aurait du sens. Et puis il pourraient suivre des stages de cryogénisation au lieu de se faire chier aux Canaries.
    En fait, le futur du cyclisme pro réside peut être dans des équipes qui deviendraient les étendards des produits de leurs sponsors et dont les coureurs seraient les cobayes officiels.
    A ce jeu on va finir par avoir l’équipe Airbus avec des coureurs qui volent opposée à l’équipe Areva dont les coureurs ont 4 cuisses.
    Sky is the limit mais franchement voilà que maintenant ils gazent les coureurs et franchement ça dépasse l’entendement.
    Avouez que après l’affaire Cancellara où on apprend que l’on dope les vélos, l’affaire Longo où on dope l’entraîneur, l’affaire Landis où un nécrosé de la hanche gagne le tdf, on peut s’attendre à tout en matière de dopage et de moyens de défense. C’est Disney, tout est possible et la réalité dépasse la fiction.
    Jeune je regardais la 4eme dimension et bien j’étais loin d’imaginer vivre la même chose avec le sport qui de mon temps était la dure école de la réalité et de la souffrance.
    Tout ça pour dire que les recherches en matière de dopage continuent à exister et que si on n’y prête pas attention dans quelques années on finira par avoir une réalité qui se sera bigrement rapprochée de nos pires délires.
    On n’arrête pas le progrès mais avouez que là le progrès n’est plus synonyme d’émancipation, confort et bien être.
    Je n’ose imaginer ce que l’on va finir par leur mettre dans le fondement pour gagner le tdf.
    Par contre pour nous ça ne changera rien car on est toujours dans le vent.

  6. serre

    Le xénon est un gaz rare que l’on utilise en anesthésie pour potentialisé l’effet de nos gaz halogéné (les gaz qui font dormir pendant les opérations).
    Il est intéressant dans ce cas car il n’est pas métabolisé par le foie et il n’est pas toxique pour le corps humain (dans l’état actuel des recherche).
    En France, on étudie l’intérêt de ce gaz car il est très cher et peu mesurable dans le sang en cours d’anesthésie…

  7. Josef Koba

    Comme un pédalier, ça tourne en rond, sauf que cette année, ça mouline à vitesse grand V. Jamais vu cela : les courses de quatrième ordre à l’autre bout du monde passent d’un statut de préparation où on avalait les bornes avant les « monuments » à celui de grands prix de formule 1. On a une vraie course aux armements et une presse de cire-pompes qui va encore attendre le tour d’Italie pour débuter la saison des doutes.
    Qu’attend on pour faire un vrai travail journalistique avec un Di Luca qui fort de son cynisme habituel semble prêt à asséner quelques douces vérités.
    J’ai l’impression qu’on est dégouté encore plus tôt que les années précédentes. Même pas le temps d’avoir un petit peu d’espoir qu’on en est déjà à faire la liste des nouveaux produits, à chercher des pistes mécaniques ou chimiques… Imaginez donc la réalité : les affaires ont souvent montré que les observateurs avaient deux ans de retard…
    deux solutions seulement :
    La première est hélas bien triste : il faudrait une hécatombe en compétition ou un scandale sanitaire majeur pour qu’enfin les pouvoirs publics s’emparent de la nécessaire purification du cyclisme.
    la seconde est utopique : il faudrait que le cyclisme devienne une activité économique comme les autres et qu’à partir de là les autorités européennes de la concurrence tentent de limiter les distorsions à la main invisible (ou plutôt la pédale invisible) du marché. Vu les bras cassés et les tordus qui gèrent ce sport, ce n’est pas gagné.

  8. Josef Koba

    Après les caissons hyperbare, les inhalations et le xénon !! Attention un drain peut en cacher un autre…

  9. alain39

    Super le drain qui peut en cacher un autre.
    Ca ponctue un commentaire très pertinent sur le risque sanitaire. Car on l’ignore et pourtant il est là en embuscade et c’est notre jeunesse qui est exposée.

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