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Le Tour des… transferts!

C’est avec un peu de retard que La Flamme Rouge vient commenter la sortie du Tour 2005 après une journée bien remplie qui ne nous a pas donné l’occasion de lire les réactions du monde du cyclisme au dévoilement de ce nouveau parcours. Nos lecteurs auront donc droit aux commentaires « libres de toute influence » de LFR !

Pas de grosses surprises en fait aujourd’hui puisque les grandes lignes, déjà connues, ont été confirmées : un seul clm individuel en plus du « prologue » toutefois plus long que d’habitude, traversée de la Lorraine, détour par l’Allemagne puis incursion dans les Vosges, massif des Alpes avant celui des Pyrénées, ces deux massifs nêétant séparés que dêune seule étape de plaine, final dans le Massif Central avant la remontée vers Paris. Au total, il s’agit donc de 3500 kms répartis en 21 étapes, soit 9 de plaines, 3 de moyenne montagne, 6 de montagne (disons avec des cols avec plus de 700m de dénivelée) dont 3 arrivées en altitude (Courchevel, Ax 3 domaines et Pla dêAdet), 2 clm individuel et 1 par équipe.

Que dire de ce parcours ? Ce qui frappe d’abord, c’est l’apparente volonté des organisateurs de présenter quelque chose de différent, après 6 années dominées par Armstrong. C’est ainsi qu’on a quelques ruptures avec les années précédentes, le prologue plus long en étant un bon exemple. Cette particularité obligera les grands leaders d’arriver sur la première semaine du Tour déjà au sommet de leur condition, sous peine de perdre du temps. À ce petit jeu, ce sont les grimpeurs qui auront le plus à perdre… ou à gagner.

On a également raccourci considérablement le nombre d’étapes de plaine, probablement en réponse aux nombreuses critiques formulées suite au Tour cette année, notamment par Laurent Fignon. Les sprinters n’auront que 5 ou 6 étapes ou ils pourront envisager de livrer bataille, peut-être même sans le maillot jaune au bout, le prologue de 19 kms pouvant entraîner des écarts trop difficiles à combler au jeu des bonifications. En ce sens, il est probable que celui qui enfilera la précieuse tunique le premier jour la garde jusqu’au clm par équipe, sauf échappées fleuve bien sôr, échappées rendues moins fréquentes grâce notamment aux oreillettes, toujours permises en course.

Le maillot jaune au soir de cet exercice collectif devrait pouvoir rester sur les mêmes épaules jusqu’aux Alpes, la traversée des Vosges s’avérant très décevante puisque les deux cols, le Grand Ballon et le Ballon d’Alsace, sont situés loin de l’arrivée. Les lâchés auront donc plus de 40 bornes pour « revenir », ce qui escamote beaucoup les possibilités d’écart. C’est, à notre avis, ne pas rendre justice au massif des Vosges, un massif qui aurait pu être le théâtre d’étapes beaucoup plus inspirantes…

On abordera les Alpes avant les Pyrénées. Deux belles étapes sont au menu, Grenoble-Courchevel puis Courchevel-Briançon. Dans la première, le Cormet de Roseland sera escaladé avant la montée finale sur « Courche » pour les familiers. On regrettera qu’on n’ait pas mis en plus au programme le col du Glandon au sortir de Grenoble, ce qui aurait ajouté à la difficulté de cette première étape de haute montagne. Mais ne nous plaignons pas trop, c’est déjà bien. Le lendemain, le Tour passera par la Madeleine puis le Galibier par la face nord, toujours redoutable, avant l’arrivée sur Briançon. Les écarts dans le Galibier ne peuvent généralement pas être comblés dans la descente sur Briançon, ce secteur étant trop roulant (parlez-en à Bugno ou à Hampsten qui en ont fait les frais en 1993!). Les grands leaders devront se dévoiler, et on peut craindre que le 1er du classement général au sortir des Alpes soit le vainqueur du Tour, ce qui tuerait tout suspense pour la suite, à 10 jours de l’arrivée…

Peu d’étapes de transition (une seule!) et l’absence d’une journée de repos entre les Alpes et les Pyrénées assurera toutefois de garder l’attention du public. Avec deux arrivées en altitude de suite (Ax 3 Domaines et Pla d’Adet), les Pyrénées seront difficiles, surtout que les étapes sont longues (220 et 205 kms, respectivement). Au sortir de ce massif, on connaîtra assurément le vainqueur du Tour.

Finalement, on abordera le 4e massif montagneux de la France en fin de Tour, le Massif Central, à travers les étapes de Mende et du Puy en Velay. S’il ne devrait pas s’y passer grand chose (Jean-Marie Leblanc affirme pourtant le contraire suite à la fameuse étape de Mende du Tour 1995 qui avait vu un Laurent Jalabert menacer un Miguel Indurain pourtant bien installé en tête) pour les mêmes raisons qu’il ne se passera pas grand chose dans les Vosges, les routes tortueuses et accidentées de cette région offre toujours des occasions pour les baroudeurs. Et en fin de Tour, la chance sourit souvent aux opportunistes qui osent se lancer dans des grands raids, offrant un spectacle que les gens aiment toujours.

On terminera par l’unique grand clm de ce Tour, à St-Étienne, sur 55 kms. À ce stade de la course cependant, et avec Alpes et Pyrénées derrière, il y a de très fortes chances que le sort du Tour soit déjà bouclé…

Bref, si le Tour 2004 offrait un premier 12 jours de course aux sprinters, et par conséquent l’occasion de voir le maillot jaune changer souvent d’épaule grâce aux jeux des bonifications, l’édition 2005 devrait voir plus de stabilité au classement, notamment en raison du prologue de 19 kms permettant aux leaders de creuser les premiers écarts significatifs dès le départ. En traversant les 4 grands massifs montagneux de la France, ce Tour se distingue par ailleurs de tous les autres, non sans entraîner cependant une conséquence importante, celle d’accroître considérablement le nombre de transferts, si détestés des coureurs. En effet, si on ne compte qu’un seul transfert en train (remontée vers Paris) et en avion (Mulhouse vers Grenoble) comme d’habitude, les coureurs devront se farcir pas moins de 6 autres transferts en bagnole, dont certains (Montargis-Troyes, Dignes les Bains-Miramas, St-Lary Soulan-Pau, Mende-Issoire) assez longs. On peut raisonnablement se demander si la Société du Tour priorise dêabord les critères sportifs (récupération, confort des coureurs et donc recours au dopage…) à ceux de la finance, les villes candidates bataillant ferme à grands renforts de $$$ pour obtenir la venue du Tour chez eux…

Enfin, un grand absent se fait sentir, le Puy de Dôme. L’occasion était pourtant belle de revenir sur ce lieu mythique cette année, théâtre de pages importantes de l’histoire du Tour… La direction du Tour présente souvent l’argument du manque de place à son sommet pour y tenir une arrivée ; nous demeurons convaincus que cette situation, bien réelle, peut être contournée grâce aux moyens techniques d’aujourd’hui si on s’attaque au problème.

À qui ce Tour convient-il ? On pense bien sôr aux grimpeurs, que le faible nombre de kms parcourus en clm individuel avantagera. A-t-on voulu attirer Cunego par exemple? C’est possible, car ce Tour est un bon Tour pour débuter dans son cas. Armstrong pourra compenser l’absence d’un clm additionnel par 3 arrivées en altitude qu’il ne manquera pas d’exploiter. Ullrich, quant à lui, trouvera avantage dans les Alpes via la longueur des cols qui correspond mieux à son moteur « diesel ». Quant aux autres, Mayo, Hamilton, Beloki, Kloden, Basso, Valverde, ils pourraient y trouver leur compte grâce à ce milieu de Tour enchaînant Alpes et Pyrénées quasiment dans la foulée.

Réponse le 24 juillet prochain, car ce sont les coureurs qui, rappelons-le, font la course…

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Perez positif !

9 Commentaires

  1. erickk

    Oui les coureurs font la course, cependant la participation de Zeboss n est pas certaine (Simeoni va etre content !). Curieuse attitude pour quelqu 1 ki a toujours vecu autour du TdF…

    Qu en est il de cette fameuse etape “hommage” a Toulon avec l ascension du Faron ? Est elle passee a la trappe avec le retraite du plus celebre des varois ? On ne saura sans doute jamais les tractations souterraines de JML.

    Derniere chose : un avis tout personnel. Grand venerateur de l effort solitaire (ce ki explique sans doute mon desinteret du sprint), je suis decu d avoir perdu le prologue car ne nous leurrons pas, le CLM a changé de place en terme d’enjeux. Le prologue, vitrine technologique du velo n’est plus : l’abscence de Millar et la retraite de SuperBoardman ont eu raison de cette tradition. Alors un CLM en – ca me decoit, mais bon c est juste du chialage…

    Entk comme le dit LFR, ils vont devoir etre dans le coup des le 1er km !

    erickk

  2. erickk

    Oui les coureurs font la course, cependant la participation de Zeboss n est pas certaine (Simeoni va etre content !). Curieuse attitude pour quelqu 1 ki a toujours vecu autour du TdF…

    Qu en est il de cette fameuse etape “hommage” a Toulon avec l ascension du Faron ? Est elle passee a la trappe avec le retraite du plus celebre des varois ? On ne saura sans doute jamais les tractations souterraines de JML.

    Derniere chose : un avis tout personnel. Grand venerateur de l effort solitaire (ce ki explique sans doute mon desinteret du sprint), je suis decu d avoir perdu le prologue car ne nous leurrons pas, le CLM a changé de place en terme d’enjeux. Le prologue, vitrine technologique du velo n’est plus : l’abscence de Millar et la retraite de SuperBoardman ont eu raison de cette tradition. Alors un CLM en – ca me decoit, mais bon c est juste du chialage…

    Entk comme le dit LFR, ils vont devoir etre dans le coup des le 1er km !

    erickk

  3. erickk

    Oui les coureurs font la course, cependant la participation de Zeboss n est pas certaine (Simeoni va etre content !). Curieuse attitude pour quelqu 1 ki a toujours vecu autour du TdF…

    Qu en est il de cette fameuse etape “hommage” a Toulon avec l ascension du Faron ? Est elle passee a la trappe avec le retraite du plus celebre des varois ? On ne saura sans doute jamais les tractations souterraines de JML.

    Derniere chose : un avis tout personnel. Grand venerateur de l effort solitaire (ce ki explique sans doute mon desinteret du sprint), je suis decu d avoir perdu le prologue car ne nous leurrons pas, le CLM a changé de place en terme d’enjeux. Le prologue, vitrine technologique du velo n’est plus : l’abscence de Millar et la retraite de SuperBoardman ont eu raison de cette tradition. Alors un CLM en – ca me decoit, mais bon c est juste du chialage…

    Entk comme le dit LFR, ils vont devoir etre dans le coup des le 1er km !

    erickk

  4. Un cycliste bronchiteux et asthmatique

    Napoléon Leblanc le ferait-il exprès?? Décidément, les tours se suivent ne se ressemblent pas forcément mais la méthode est toujours la même. Depuis que nous avons eu droit à la succession à la tête du Tour, c’est toujours la même rangaine. Un coup dans le sens des aiguilles d’une montre, l’année d’après dans le sens inverse. On sabote les alpes ou les pyrénées en fonction de leur ordre d’apparition pour favoriser le dernier massif traversé. Accessoirement, on saupoudre d’un peu de vosges-jura-massif central pour ne pas froisser les susceptibilités, mais juste pour animer le peloton sans toutefois commettre de crime de lèse-majesté envers les alpes ou les pyrénées en proposant un parcours suffisamment sélectif pour permettre une décision.

    Bref, nous avons eu droit à une nouvelle mouture de la méthode Leblanc et comme souvent il y a beaucoup à dire. Notamment sur le sabotage des massifs français et allemand. Alors que nous aurions pu avoir deux étapes prometteuses et bien équilibrées de moyenne montagne, nous avons droit à une étape de plat et un étape de moyenne montagne édulcorée. Pforzheim-Gérardmer C’est une infamie! Nous aurons droit à une longue traversée de la vallée du Rhin avec le franchissement d’un petit col sur la fin, histoire d’éliminer les purs sprinters sans toutefois larguer les Freire et autres. Et le lendemain, le parcours est franchement en dessous de tout. Col de Grosse-Pierre, col des Feignes, col de Bramont…. Autant de cols que j’ai moi même monté en course (en fin de course) et trouvé faciles. Alors que dire des meilleurs professionnels mondiaux dans l’objectif numéro un de l’année. Le col suivant est intéressant mais sans objet avec la suite. Si la montée du grand ballon par le Markstein est franchement une belle ascension, la suite fait pitié avec le col de Bussang et le grand ballon situ si loin de l’arrivée. Comme lors de la victoire de Fignon à Mulhouse, le massif vosgien a été saboté en choisissant un parcours en dessous des possibilités offertes et surtout en choississant une fois de plus une arrivée à plus de 40 kilomètres du sommet du dernier col.

    Par contre si nous avions pu effectuer une étape Pforzheim-Freiburg par les cols du Schwarzwald (de beaux cols avec des pourcentages bien sentis), cela aurait permis de faire une première étape de moyenne montagne avec une arrivée proche du sommet du dernier col. Le lendemain, un départ de Mulhouse et une arrivée à Gérardmer nous auraient permis de tracer une vraie étape au travers des vosges par dela les plus beaux et les plus intéressants cols du massif.

    Et si cela n’avait pas été faisable compte-tenu des candidatures, l’étape Gérardmer-Mulhouse aurait été largement renforcée en choisissant une ascension du col de la Schlucht, puis en continuant avec le difficile col du Platzerwasel (je crois qu’il doit y avoir encore un bout de mes tripes par là-bas), le Markstein puis le grand ballon, en choisissant le col du Hundsrück et le ballon d’alsace pour terminer à Mulhouse ou Belfort.

    Moralité, étapes dans l’est et en allemagne qui s’annonçaient prometteuses mais qui s’avèrent être en dessous de tout. Ucun remord à aller faire la fête en Bretagne cette fin de semaine-là.

  5. Un cycliste bronchiteux et asthmatique

    Napoléon Leblanc le ferait-il exprès?? Décidément, les tours se suivent ne se ressemblent pas forcément mais la méthode est toujours la même. Depuis que nous avons eu droit à la succession à la tête du Tour, c’est toujours la même rangaine. Un coup dans le sens des aiguilles d’une montre, l’année d’après dans le sens inverse. On sabote les alpes ou les pyrénées en fonction de leur ordre d’apparition pour favoriser le dernier massif traversé. Accessoirement, on saupoudre d’un peu de vosges-jura-massif central pour ne pas froisser les susceptibilités, mais juste pour animer le peloton sans toutefois commettre de crime de lèse-majesté envers les alpes ou les pyrénées en proposant un parcours suffisamment sélectif pour permettre une décision.

    Bref, nous avons eu droit à une nouvelle mouture de la méthode Leblanc et comme souvent il y a beaucoup à dire. Notamment sur le sabotage des massifs français et allemand. Alors que nous aurions pu avoir deux étapes prometteuses et bien équilibrées de moyenne montagne, nous avons droit à une étape de plat et un étape de moyenne montagne édulcorée. Pforzheim-Gérardmer C’est une infamie! Nous aurons droit à une longue traversée de la vallée du Rhin avec le franchissement d’un petit col sur la fin, histoire d’éliminer les purs sprinters sans toutefois larguer les Freire et autres. Et le lendemain, le parcours est franchement en dessous de tout. Col de Grosse-Pierre, col des Feignes, col de Bramont…. Autant de cols que j’ai moi même monté en course (en fin de course) et trouvé faciles. Alors que dire des meilleurs professionnels mondiaux dans l’objectif numéro un de l’année. Le col suivant est intéressant mais sans objet avec la suite. Si la montée du grand ballon par le Markstein est franchement une belle ascension, la suite fait pitié avec le col de Bussang et le grand ballon situ si loin de l’arrivée. Comme lors de la victoire de Fignon à Mulhouse, le massif vosgien a été saboté en choisissant un parcours en dessous des possibilités offertes et surtout en choississant une fois de plus une arrivée à plus de 40 kilomètres du sommet du dernier col.

    Par contre si nous avions pu effectuer une étape Pforzheim-Freiburg par les cols du Schwarzwald (de beaux cols avec des pourcentages bien sentis), cela aurait permis de faire une première étape de moyenne montagne avec une arrivée proche du sommet du dernier col. Le lendemain, un départ de Mulhouse et une arrivée à Gérardmer nous auraient permis de tracer une vraie étape au travers des vosges par dela les plus beaux et les plus intéressants cols du massif.

    Et si cela n’avait pas été faisable compte-tenu des candidatures, l’étape Gérardmer-Mulhouse aurait été largement renforcée en choisissant une ascension du col de la Schlucht, puis en continuant avec le difficile col du Platzerwasel (je crois qu’il doit y avoir encore un bout de mes tripes par là-bas), le Markstein puis le grand ballon, en choisissant le col du Hundsrück et le ballon d’alsace pour terminer à Mulhouse ou Belfort.

    Moralité, étapes dans l’est et en allemagne qui s’annonçaient prometteuses mais qui s’avèrent être en dessous de tout. Ucun remord à aller faire la fête en Bretagne cette fin de semaine-là.

  6. Un cycliste bronchiteux et asthmatique

    Napoléon Leblanc le ferait-il exprès?? Décidément, les tours se suivent ne se ressemblent pas forcément mais la méthode est toujours la même. Depuis que nous avons eu droit à la succession à la tête du Tour, c’est toujours la même rangaine. Un coup dans le sens des aiguilles d’une montre, l’année d’après dans le sens inverse. On sabote les alpes ou les pyrénées en fonction de leur ordre d’apparition pour favoriser le dernier massif traversé. Accessoirement, on saupoudre d’un peu de vosges-jura-massif central pour ne pas froisser les susceptibilités, mais juste pour animer le peloton sans toutefois commettre de crime de lèse-majesté envers les alpes ou les pyrénées en proposant un parcours suffisamment sélectif pour permettre une décision.

    Bref, nous avons eu droit à une nouvelle mouture de la méthode Leblanc et comme souvent il y a beaucoup à dire. Notamment sur le sabotage des massifs français et allemand. Alors que nous aurions pu avoir deux étapes prometteuses et bien équilibrées de moyenne montagne, nous avons droit à une étape de plat et un étape de moyenne montagne édulcorée. Pforzheim-Gérardmer C’est une infamie! Nous aurons droit à une longue traversée de la vallée du Rhin avec le franchissement d’un petit col sur la fin, histoire d’éliminer les purs sprinters sans toutefois larguer les Freire et autres. Et le lendemain, le parcours est franchement en dessous de tout. Col de Grosse-Pierre, col des Feignes, col de Bramont…. Autant de cols que j’ai moi même monté en course (en fin de course) et trouvé faciles. Alors que dire des meilleurs professionnels mondiaux dans l’objectif numéro un de l’année. Le col suivant est intéressant mais sans objet avec la suite. Si la montée du grand ballon par le Markstein est franchement une belle ascension, la suite fait pitié avec le col de Bussang et le grand ballon situ si loin de l’arrivée. Comme lors de la victoire de Fignon à Mulhouse, le massif vosgien a été saboté en choisissant un parcours en dessous des possibilités offertes et surtout en choississant une fois de plus une arrivée à plus de 40 kilomètres du sommet du dernier col.

    Par contre si nous avions pu effectuer une étape Pforzheim-Freiburg par les cols du Schwarzwald (de beaux cols avec des pourcentages bien sentis), cela aurait permis de faire une première étape de moyenne montagne avec une arrivée proche du sommet du dernier col. Le lendemain, un départ de Mulhouse et une arrivée à Gérardmer nous auraient permis de tracer une vraie étape au travers des vosges par dela les plus beaux et les plus intéressants cols du massif.

    Et si cela n’avait pas été faisable compte-tenu des candidatures, l’étape Gérardmer-Mulhouse aurait été largement renforcée en choisissant une ascension du col de la Schlucht, puis en continuant avec le difficile col du Platzerwasel (je crois qu’il doit y avoir encore un bout de mes tripes par là-bas), le Markstein puis le grand ballon, en choisissant le col du Hundsrück et le ballon d’alsace pour terminer à Mulhouse ou Belfort.

    Moralité, étapes dans l’est et en allemagne qui s’annonçaient prometteuses mais qui s’avèrent être en dessous de tout. Ucun remord à aller faire la fête en Bretagne cette fin de semaine-là.

  7. luc

    Bien que pyrénéen,je suis assez d’accord avec toi cher bronchiteux.On est lassé de toutes ces étapes alibi qui servent à patienter jusqu’à “LA GRANDE ETAPE HISTORIQUE” ou là c’est sur on va voir ce qu’on va voir…et ou il ne se passe généralement rien jusqu’à la dernière montée.Un peu plus d’étapes nerveuses,c’est à dire pas avec 18 cols hors catégorie,mais 2 ou 3 cols maxi,et courtes,cela favoriserait les attaquants et serait moins soporifique.On ne verrait plus aussi souvent des types comme Ulrich faire la course en restant dans la roue du copain à Bush,ce qui n’est pas la meilleure façon de gagner et qu’il est le seul à n’avoir pas compris

  8. luc

    Bien que pyrénéen,je suis assez d’accord avec toi cher bronchiteux.On est lassé de toutes ces étapes alibi qui servent à patienter jusqu’à “LA GRANDE ETAPE HISTORIQUE” ou là c’est sur on va voir ce qu’on va voir…et ou il ne se passe généralement rien jusqu’à la dernière montée.Un peu plus d’étapes nerveuses,c’est à dire pas avec 18 cols hors catégorie,mais 2 ou 3 cols maxi,et courtes,cela favoriserait les attaquants et serait moins soporifique.On ne verrait plus aussi souvent des types comme Ulrich faire la course en restant dans la roue du copain à Bush,ce qui n’est pas la meilleure façon de gagner et qu’il est le seul à n’avoir pas compris

  9. luc

    Bien que pyrénéen,je suis assez d’accord avec toi cher bronchiteux.On est lassé de toutes ces étapes alibi qui servent à patienter jusqu’à “LA GRANDE ETAPE HISTORIQUE” ou là c’est sur on va voir ce qu’on va voir…et ou il ne se passe généralement rien jusqu’à la dernière montée.Un peu plus d’étapes nerveuses,c’est à dire pas avec 18 cols hors catégorie,mais 2 ou 3 cols maxi,et courtes,cela favoriserait les attaquants et serait moins soporifique.On ne verrait plus aussi souvent des types comme Ulrich faire la course en restant dans la roue du copain à Bush,ce qui n’est pas la meilleure façon de gagner et qu’il est le seul à n’avoir pas compris

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