Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Le plus fort a gagné

Beau Paris-Roubaix hier, mais un Paris-Roubaix un peu spécial selon moi.

Un peu spécial car ce fut davantage que d’ordinaire une sélection par l’avant, plutôt que par l’arrière comme d’habitude.

La faute probablement à un vent de dos dans le final, ainsi qu’à une météo très clémente.

Et le vainqueur du jour, John Degenkolb, méritait pleinement sa victoire: il était indiscutablement le plus fort du paquet selon moi.

J’ai en effet été soufflé de voir l’aisance avec laquelle il est rentré sur Van Avermaet et Lampaert dans le final.

D’autres sont aussi rentrés par la suite, notamment Stybar et un petit groupe dans les 3 derniers kilomètres, mais Dekengolb était encore le meilleur sprinter du lot, Kristoff et Sagan étant dans un troisième groupe à trente secondes.

Le sprint sur la piste de Roubaix ne fut qu’une formalité pour le sprinter allemand qui signe donc le doublé peu commun Milan Sanremo – Paris-Roubaix, ce doublé ayant été fait la dernière fois par Sean Kelly en 1986.

Et Dekengolb devient le 2e Allemand seulement à s’imposer sur la Reine des Classiques, 119 ans après la victoire de Josef Fischer en… 1896, lors de la toute première édition de cette course.

Les déceptions

Kristoff, pas dans un grand jour apparemment. Il n’a pu que suivre dans le final, sans jamais peser sur la course malgré plusieurs équipiers à ses côtés.

Les Etixx-Quick Step, encore présents en nombre dans le final et mouchés sur la ligne.

Sagan, qui s’est fait remonter les bretelles par Oleg Tinkoff dans le bus d’équipe après la course. Doit pas être évident à gérer, ce Oleg Tinkoff!

Vanmarcke, présent mais aussi absent quant ça comptait.

Mention bien

Van Avermaet. La victoire continue de lui échapper, mais le coureur belge fait 3e du Ronde et de Paris-Roubaix. Pas mal quand même. Et il a pris la course en main hier dans le final.

Bradley Wiggins. L’homme a essayé à au moins deux reprises dans le final, ça aurait pu rigoler. Et j’ai aimé sa franchise à l’arrivée lorsqu’il a déclaré que tout le monde se regardait dans le final, et que ça roulait pas fort par moment. Je crois que ça arrive souvent dans le cyclisme d’aujourd’hui, les enjeux, notamment financiers, étant énormes. Il faut probablement mieux assurer une 4e place que de tenter le coup de poker pour viser la gagne…

Lars Boom. 4e à Roubaix, bravo.

Florian Sénéchal. Le coureur de Cofidis est le premier Français à Roubaix cette année. Chapeau.

Alexis Gougeard. Une grosse journée devant dans l’échappée, et encore de la force dans le final pour relancer, puis pour s’accrocher au groupe Kristoff. Celui-là, il a vraiment une grosse caisse et on le reverra, c’est certain!

Antoine Duchesne. Le jeune coureur québécois termine 109e de la course, à un peu plus de 17 minutes du vainqueur. Qu’importe, il a terminé et c’est remarquable. Chapeau bien bas, et il gardera probablement des souvenirs impérissables de sa journée en enfer.

Le public. Je sais pas vous, mais j’ai trouvé le public très très nombreux cette année sur le bord de la route. Plus populaire que jamais, les Classiques flandriennes?

Partager

Précédent

Paris-Roubaix baby!

Suivant

Les décérébrés des pelotons

17 Commentaires

  1. nervien

    belle course
    il y a un nivellement des forces
    moins de dopage??

  2. hgldx

    Vanmarcke était dans le coup mais a crevé à 20km de l’arrivée. Selon les nouvelles néerlandaises ce matin, il a reçu de Mavic une roue datant de 1987 (!) avec un pneu 23mm, ce qui n’a pas trop aidé…

    http://nos.nl/artikel/2029925-vanmarcke-reed-op-wiel-van-dertig-jaar-oud.html

  3. alain39

    Une météo clémente avec un vent de dos a changé la donne.
    Quasi impossible de faire une sélection par l’arrière et donc une course un peu débridée avec aucune équipe ne prenant la course en main.
    Une échappée au long cours aurait même pu aller au bout.
    Degenkolb était le plus fort dans ces conditions et franchement ce n’est pas anormal de le voir devant.
    C’est un costaud et il a de la caisse.
    Les Etixx auraient dû durcir la course plus tôt en lançant une échappée avec soit Stybar soit Terpstra devant. Il fallait faire rouler les autres et essayer de contrer.
    Sagan était encore un peu juste et il n’a pas eu de chance. Au sprint il peut battre Degenkolb mais il n’était pas là quand il est sorti du groupe de tête.
    Les Sky sont en surnombre mais ils ne savent pas prendre la course à leur compte. Comme les Etixx ils devaient durcir la course ce qu’ils n’ont pas fait.
    Pour les français c’est le zéro pointé car aucun n’a eu d’influence sur la course.
    Demare a une poisse qui ne le quitte pas mais de doute façon il n’est pas au niveau des tous meilleurs. Offredo était bien mais il manque de chance. Sénéchal a suivi mais on a vite compris qu’il ne pouvait rien faire d’autre. C’est bien mais c’est pas non plus le paradis.
    Gougeard fait une super course et montre de belles qualités de rouleur et ce type de classique lui convient.
    Il est à suivre à l’avenir car il est endurant et courageux.
    Dans ces conditions il y a eu du suspens mais pas de grande bataille avec toutefois un beau vainqueur qui était le plus fort. Belle course et beau succès populaire mais ce n’est pas un Paris Roubaix de légende. On oublie trop de le dire mais sur cette course plate la météo a une incidence énorme et cette année elle était clémente. Ca nivelle le niveau et généralement c’est soit une échappée qui va au bout (rare depuis quelques années) ou alors un sprinteur complet qui gagne.

  4. mica

    Je n ‘ai pu hélas suivre cette competition à la télé mais si j’ ai bien compris il y avait 2 echappés ( Lampaert et Roelants) à quelques Kms de l’ arrivèe et les poursuivants devaient comme d’ habitude se regarder en chien de faience personne ne voulant prendre l’initiative de la poursuite compte tenu de la présence de forts spinteurs (Dégenkolb en particulier). Les commentateurs appelle cela de la tactique ou de la stratégie et les caméras nous évitent ces moments de flottement . Heureusement hier, Degenkolb était assez fort, semble t’ il, pour prendre la poursuite à son compte bien lui en a pris et la morale est sauve pour une fois et je dis : bien joué ! 9 fois sur 10 c’ est le scénario sabotage qui l’ emporte au détriment de la sportivité.
    Je voudrais rappeler que le record de vitesse dans Paris Roubais appartient à Peter Post avec 45,129 km.h de moyenne depuis 1967; cela ne nous rajeunit pas , une cinquantaine d’ années ! Que pensez vous de cela?
    uNE Des chose que l’ on peut affirmer est qu’ il n’ y avait pas d’ E.P.O. ( maxi ou micro doses), le matériel était loin d ‘étre ce qu’ il est, on n’ utilisait pas le pignon 13 dents et encore moins le 12 dents( il n’ était d’ ailleurs pas fabriqué), la préparation n était pas optimisée comme elle l’ est maintenant ,aidez mois a comprendre !Pour l’ histoire je vous rapellerai aussi que Paris Tours fut couru en 1965 a 45,029 km.h( G. Karstens). En ces années là cette course se courrait sans dérailleurs donc nécessairement avec un braquet très réduit car il y avait bien quelques cotes à gravir; notez d ailleurs l’ audace des organisateurs qui souhaitaient donner du piment à la course. désormais la seule et scandaleuse innovation de la part des organisateurs est de supprimer les contre la montre.. triste 3 fois triste… Mais je suis trop long et je m’ égare !

  5. Zardoz

    En tant que Belge, un peu déçu peut-être pour mes compatriotes. Vanmarcke a fait, je trouve, assez grosse impression sur son attaque vers le km 30 (ou 20 ?). Dommage que cette crevaison l’ait coupé dans son élan, et contraint à une poursuite à l’arrière de la course qui lui a manifestement coûté cher. Après sa crevaison dans le Nieuwsblad où il était très fort aussi, et son manque d’attention sur le Ronde, il y a de quoi rester sur sa faim.

    Bien tenté aussi de Roelandts vers le km 20. A un moment donné, on s’est vraiment mis à y croire, jusqu’à la réaction du peloton dans le Carrefour de l’Arbre. Après son gros numéro dans Gand-Wevelgem, ça n’aurait pas été démérité.

    Enfin, ce duo Van Avermaet-Lampaert dans la finale. Pendant 2-3 km, on a vraiment cru que c’était plié comme avec Terpstra l’an dernier. Dans le cas probable où Van Avermaet l’aurait emporté, ç’aurait été une belle consécration après toutes ces places d’honneur accumulées.

    Mais au bout du compte, rien à redire sur le vainqueur. C’est vraiment le plus fort qui l’a emporté. Kristoff manquait à mon sens de référence sur la course pour faire un authentique favori, malgré sa grosse forme du moment. Degenkolb était le véritable homme à battre. Il m’avait déjà fait une grosse impression l’an passé, où il était dans le dernier quatuor du Carrefour (avec Sagan, Cancell’ et Vanmarcke). D’année en année, je trouve que c’est un coureur qui a fait une belle progression, étape après étape. Sur ce Paris-Roubaix, il a vraiment fait la course parfaite. Beaucoup à l’avant du peloton, et sachant prendre ses responsabilités quand nécessaire. Chapeau bas.

    PS : si j’ai une dernière remarque à faire sur la course, je trouve qu’Etixx aurait dû mettre le paquet au moment où ils se sont retrouvés à l’avant de la course avec Vandenbergh et Stybar en compagnie de Wiggo et Debuschere, autour du km 35 il me semble. Il y avait franchement un super coup à jouer. Au lieu de quoi, ils n’ont fait rouler que Vandenbergh, qui venait de faire un gros effort. Gros manque de discernement, pour moi.

  6. legafmm

    mica, il me semble que dans les années 60, il y avait bcp moins de pavés au programme.

    Kristoff ne mentait pas lorsqu’il disait qu’il était moins à l’aise sur les pavés du nord de la France, ce n’était pas de la fausse modestie, il était tjr en retrait et n’a fait que subir la course, mais son printemps est réussi.

    La seule chose qu’il peut se reprocher, c’est d’avoir demander à Paolini de prendre les commandes du peloton trop vite sur Milan-Sanremo.
    Sur la vidéo, on voit Paolini remonter le groupe de tête avec le norvégien ds sa roue à 1300m de la ligne et prendre les commande à la flamme rouge, c’était trop tôt, avec un petit peu plus de patience, le norvégien pouvait l’emporter dvr l’allemand.

    Degenkolb et Kristoff sont les grands gagnants de ces classiques.

    Un mot tout de même sur ce franchissement d’une barrière de TGV par une 20aine de coureurs, les commissaires ont été bien indulgent, la règle doit être appliquée, ils auraient du être mis hors-course.
    (on peut même aller jusqu’à l’exclusion des 2 premiers tiers du groupe, puisque les feux devaient être allumé et un conducteur/cycliste doit s’arrêter.

    Gougeard et les hommes de tête peuvent s’en mordre les doigts, ASO et les commissaires leur ont sans doute volés un succès de prestige.

    Place maintenant aux ardennaises où on va bien s’ennuyer, et où tout va se jouer dans les 5 derniers km.
    Gilbert est en très gde forme et sera le favori sur l’Amstel.
    Rodriguez et Henao préféreront sans doute le mur de Huy et ses pentes à 2 chiffres au cauberg.

  7. mica

    Legafmm: Je pense au contraire qu’il y avait beaucoup plus de km de pavés ,mais ceux ci étaient moins disjoints car situés sur des routes nationales ou départementales et non sur des chemins à travers champs comme aujourd’ hui. tout de méme + de 45km.h sur 250km il y a une cinquantaine d’ années, nous donne matiére à réflexion, qu’ en pensez vous ? Je pense pour ma part que la modération dans les braquets était une très bonne chose et l’ on devrait en revenir là, pas tellement dans les montées (ou la majorité des coureurs mouline, peut étre même trop) mais sur le plat et bien sur dans les sprint ou cela est flagrant.
    Pour évoquer un autre sujet la forme des espagnols presque quadragénaires m’ inquiéte pour les ardenaises on va revoir toujours les mèmes (Valverde, Rodriguez..)

  8. Le Grand

    L’événement du passage à niveau pose de terribles questions sur la perte de raison sous la pression de la compétition (et même du temps -qui serait- perdu) et les effets décérébrants de l’effort. Putain, ils traversaient sans regarder!
    Aucun doute pour moi, il faut déclasser tous les coureurs qui sont passés après le signal!

  9. legafmm

    mica, va voir sur la page wiki dédiée à Paris-Roubaix.

    Il y a un paragraphe sur la Disparition et la sauvegarde des pavés

    En 1965, 2 ans avt le record de vitesse, il n’y avait que 22 km de pavés (et sans aucun doute en meilleur état qu’aujourd’hui comme tu l’as bien précisé)

  10. @Legafmm, @LeGrand,

    D’accord avec vous, ca aurait dû être la discalification des coureurs passés sous le passage à niveau, purement et simplement.

    Comique de lire ce matin que la SNCF a logé une plainte contre X à ce sujet!

  11. plasthmatic

    Seule la « puissance », la « reconnaissance », l »exposition » _je ne trouve pas le mot_ d’ASO fera que certainement cette course sera encore inscrite aux calendriers futurs.
    Dans n’importe quel autre cas, quand on sait la réticence des préfectures pour ce genre de manifestations, on n’aurait pas besoin de vingt-cinq réunions pour que plus jamais un pareil risque ne se retrouve … Et pour le coup, je crois que tous les arguments seraient vains, voire vaniteux.
    Hier, l’air de rien, les coureurs (qu’il n’y a pas lieu de « charger », les faits suffisent, et Patrick a dit le pourquoi) ont peut-être commencé de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Eux-mêmes, ou leurs successeurs. Mon billet, comme il dit le Grand, que ce fait va à présent constituer une donnée dans toutes les préfectures, pour les demandes d’agréments. Une sorte d’avant-après le Roubaix 2015.
    Autrement dit, il s’est passé quelque chose, hier.
    La « maîtrise » du franchissement n’avait rien à voir avec le coup des trois déclassés d’il y a quelques années. Hier, c’était, dans un premier temps déjà, « phénomène de groupe ». Irrationnel. Autonomie de décision zéro.
    Imaginer un simple accrochage à cause du zig et du zag obligatoires, quatre mecs par terre, un peu accrochés, ce n’est pas entrevoir un scénario catastrophe, juste un accrochage, banal dans ces circonstances, aux conséquences « extraordinaires » : dix secondes pour détacher les pieds, décrocher le pédalier du cintre etc …, c’est pas beaucoup.
    Imaginons aussi que le motard panique, et en stoppe physiquement : paquet probable sur la voie. Il a été très bon, le motard, très très bon, dans son impuissance à tout contrôler : aucun « faux-bon » réflexe. Enfin, je trouve.
    Bon, je radote certainement.

  12. Le Grand

    Très bon, oui. Ne pas tenter d’arrêter la vague qui déferle mais l’accompagner au moins mal.
    Le scenario catastrophe de l’accrochage sur la voie a bien été du domaine du possible, sinon probable, hier. A quelque chose de l’ordre de « 30% de chances », on avait droit au « tout en direct », et ensuite « images en boucles » tout partout. Jaja a pris conscience du truc sur le coup, Adam toujours pas.
    Je vais vous dire un truc perso. Le Plasthmatic, main au feu, sur le coup il s’arrête seul dans la masse. Pas n’importe qui, le gars dont vous mesurez j’espère la chance d’avoir les commentaires.
    Et un truc plus général. Il n’y a pas de trucs comme le racisme, le sexisme ou je ne sais quoi encore (il y a de l’anti-intellectualisme, mais il s’agit de haine de la pensée et non a priori de celui qui la porte). Il y a la haine de l’autre, tout court. Au milieu, on ne respecte pas les gens, on ne respecte pas les spectateurs, on ne respecte pas les coureurs. Qui se souvient qu’il y a une petite semaine sur le Ronde des véhicules balançaient des coureurs au sol?

  13. mica

    Legafmm: bien vu pour le kilométrage de pavé dans les années 60 il était effectivement en baisse. Je fais donc amende honorable, mais plus de 45 km.h tout de même ….. dans les années 60 !

  14. legafmm

    avec un bon favorable, ce n’est pas impossible de faire 45 de moyenne même dans les années 60.

    J’ai regardé les archives du tour 1962 (37,3 de moyenne pour anquetil).
    La 7e étape entre Quimper et Saint-Nazaire a été parcouru à 44 de moyenne, cela prouve qu’avec des conditions favorables, c’est possible.

  15. Nelson

    Une belle course mais ce qui m’a moins impressionné c’est l’incident du passage à niveau, même CNN en parle sur son site web … ça démontre à quel point la pression de la victoire est présente et que les coureurs sont prêt à faire des âneries pour s’approcher de la gloire parce que même le spectre de la disqualification ou de l’accident n’a pas fait sourciller plusieurs

  16. plasthmatic

    Laurent, la plainte de la SNCF ne surprend que si on n’a pas pris la mesure de la signification de ce franchissement impensable ! Mais c’est un truc invraisemblable qui s’est produit (j’ai pas dit surprenant)!
    Ben oui, Patrick, que je m’arrête. Et j’ai une bonne raison : il y a un feu rouge … et une barrière qui descend … Et une meilleure encore : je pense à une personne, le conducteur du train, qui comme l’immense majorité des conducteurs de trains et de voitures (nous quoi …), et quoiqu’on en dise, souhaite avant toute chose ne pas mettre des humains au tas, voire en bouillie, en l’occurrence, responsables ou pas. Putain, quel cadeau cela aurait été pour lui … Et, pour revenir à mon point de départ, Laurent, quel cadeau pour la SNCF.
    Merde alors, les billets sont chers, c’est vrai (bien placé pour le savoir ces années-ci, avec mes trois grands étudiants), mais merde alors, ils font tout pour que la sécurité nous soit assurée. Et merde alors, ils sont sérieux, en tout cas « la politique de l’entreprise » sur la question est sérieuse.
    Et voilà qu’un groupe d’humains envahit les voies ! Avec pour seule « raison » que d’autres le font, cyclistes de Panurge.
    Je répète, je ne jette pas la pierre, le mécanisme (mécanisme …) m’est trop connu.
    Dimanche, il s’est passé un truc qui dépasse largement cette petite coursette annuelle du deuxième dimanche d’avril, ben oui.
    Et oui, Jalabert a immédiatement pris la mesure de la chose, instantanément même, pendant que l’autre … il a même dit, plus tard : « eh, c’était un TGV quand même, faut pas rigoler ». C’est vrai qu’un TER dans la gueule, passe encore … Mais alors un TGV … Société du spectacle.

    Eh, Patrick et Laurent, vous savez que ce n’est pas le sentiment d’un mec timoré sur son clou que je vous livre là, hein. Rien à voir avec le goût des descentes enlevées, des sauts de trottoirs et autre jeux d’habileté et de sensations. Avec le respect, un peu plus, et plus encore, avec la, hum, décentration …
    Le monde ne tourne pas autour de notre nombril, pas plus que les trains, leur conducteur, et les voyageurs qu’ils transportent.

    Fin (provisoire ?) du radotage.

  17. Regis78

    Encore d’accord avec l’analyse d’ALAIN39.
    Non il ne m’a pas payé (LOL).
    Démarre n’avance pas, Qu’il essaye les micros-injections ça ira mieux.

L’auteur de ce blog encourage tous les lecteurs à laisser un commentaire en réaction à l’article du jour, cela contribue à enrichir le propos. Vous pouvez contribuer à la qualité de ce site en utilisant un langage décent, poli et respectueux d’autrui, et en étant pertinent et concis envers le sujet traité. L’auteur peut modérer les commentaires, et se réserve le droit de censurer sans avertissement les commentaires considérés hors sujet, diffamatoires, irrespectueux d’autrui, portant atteinte à l’intégrité d’une personne ou encore haineux.

Répondre à mica Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.