Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Décès d’un jeune cycliste sur les routes nantaises

C’est le genre de nouvelles qui, à quelques semaines de la reprise du cyclisme sur route au Québec après un long hiver, vous fout les boules: le jeune Nicolas Vaillant a été fauché par un camion lors d’un entrainement avec son équipe l’UC Nantes Atlantique, plongeant dans le deuil sa famille proche et sa famille cycliste.

Je ne connaissais pas Nicolas, peut-être était-il un lecteur de ce site, qui sait ? Chose certaine, c’était l’un d’entre nous, un pratiquant normal, anonyme, mais surement passionné de cyclisme. La Flamme Rouge transmets évidemment ses condoléances et ses voeux de bon courage à la famille et aux amis de Nicolas.

Triste rappel de la condition parfois précaire des cyclistes sur les routes. À l’aube de la reprise d’une saison qui s’annonce belle mais désormais sans Nicolas, je vous invite à toujours faire usage de prudence sur les routes du Québec et de France.

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23 Commentaires

  1. Marmotte

    Rebonjour,

    Le printemps reviens donc la Marmotte sort de son hibernation…

    La nouvelle du jour est triste, mais une discussion sur le sujet tombe à propos. En effet, le début de la saison sur route approche et les conducteurs de voitures ne sont plus « habitués » à croiser des cyclistes. Personnellement, sur le lot de kilomètres, je passe proche de me faire ramasser par un véhicule motorisé une à deux fois par saison, et c’est inmanquable, c’est au printemps que ça arrive.

    Je vous pose la question, Laurent et les autres, pcq on ne cesse de se dire navrés de tels incidents (cf. nouvelle du jour), et rien ne se passe. La question donc: qu’est-ce qu’on fait pour éviter ce genre d’incident ? Au Québec, en particulier, où les routes sont archi-dangereuses.

    J’ignore ce qui s’est passé dans le cas du cycliste français, l’histoire ne dit pas à qui la faute. Et je ne sais pas quels sont les problèmes de sécurité pour les cyclistes en France.

    Pour ce qui est du Québec en tout cas, la sécurité de tous serait bien mieux assurée si l’on se mettait à investir quelques dollars pour paver 2 pieds d’accotement sur le bord des routes. C’en est ridicule. Les routes sont superbes (je parle du paysage…), mais impraticables car très passantes et sans accotement. À tel point que les cyclistes du sud du Québec vont souvent rouler au au sud de la frontière la fin de semaine… un endroit où, en plus d’avoir de beaux accotements, les gens savent conduire…

    Il y a beaucoup d’offensives de prévention chez les automobilistes sur le contrôle de la vitesse et le partage de la chaussée. C’est une bonne idée. Il y a une partie de l’audience qui répond à de tels messages. Mais le problème, c’est qu’il y a une autre partie des automobilistes qui sera toujours insensible et qui va continuer de se foutre de tout ce qui n’est pas propulsé par un moteur. Peu importe les millions qu’on mettra en campagnes de prévention, rien ne vaut un petit investissement de rien du tout : paver un accotement de 2 pieds plutôt que de s’arrêter tout bêtement à la ligne blanche… Non, ça ne coûte pas bcp plus cher… c’est la fondation de la route, pas le revêtement qui est dispendieuse.

    Y a-t-il quelqu’un qui se bât pour ça au Québec ? Pas des trucs compliqués comme des pistes cyclables dédiées au centre-ville (oui, c’est très utile une piste cyclable en milieu urbain, mais ça coûte très cher d’aménagement et ça finit toujours par devenir des pistes de marche alors qu’il y a un trottoir à 2 pieds, ou mieux, des lieux de prédilection pour la promenade du chien dont la laisse est tendue au-dessus de la piste). Il y a bien la route verte, une belle initiative. Mais qui veut aller de Montréal à Gaspé en vélo le dimanche matin ? C’est bon pour les vacances en cyclotourisme, et encore, pour le cyclotourisme, je vais ailleurs… Ce qu’il faut est simple. Juste un petit 2 pieds d’asphalte sur le bord de la route. La base est là. La gravelle est là. Tout ce qui manque, c’est un petit 2 pieds d’asphalte. Pas un gros effort financier. Ça va sauver pas mal plus de vies que bien des campagnes de sensibilisation, et ça va faire pas mal plus de cyclistes que la route verte ou autres projets complexes.

  2. Marmotte

    D’ailleurs, je vous cite l’un de mes amis qui fait de la descente en vélo de montagne. Je lui proposais de se mettre au vélo de route et de venir rouler avec moi.

    Sa réponse ?

    – « Ça m’intéresse, mais je trouve ça trop hasardeux. »

    C’est une mauvaise traduction de l’anglais (hazard), mais le mot traduit une réalité.

    Le gars descend des montagnes en ligne droite. Il trouve le vélo de route trop « hasardeux ». Ce n’est pas le danger qui le dérange. Le danger, il y en a partout. En vélo de montagne, en voiture, en camion. Ce qui le dérange, c’est qu’en vélo de route, le risque n’est pas géré par lui-même. Il ne peut pas doser le risque, ni le contrôler. Il ne peut rien faire contre l’éventuel chauffard qui va sortir de nulle part et le percuter. Au moins, quand il descend une montagne, il n’y a pas de SUV pour lui rouler dessus par derrière, ni de voiture qui « oublie un stop » pour le frapper de côté. Il y a du danger, certes, mais il peut exercer un certain contrôle sur ce danger et le réduire. C’est dangereux, mais pas hasardeux.

    En vélo de route, au Québec, à moins de rouler dans la gravelle ou le gazon, c’est impossible. Le niveau de danger ne dépend que de la prudence et de la courtoisie des automobilistes derrière soi, automobilistes que l’on ne voit pas venir. Et quand bien même l’on aurait des miroirs, que ferions nous de plus pour nous protéger ? D’où la nécessité, je crois, de sortir quelques dollars lorsqu’on repave une route, et d’en profiter pour mettre un petit 2 pieds d’asphalte sur l’accotement. Qui plus est, nos vélos ne défoncent pas la route, donc pas besoin de répéter l’opération très souvent…

    Bon, maintenant que j’ai écrit tout ça, à qui est-ce qu’il faut que j’écrive pour qu’il se passe quelque chose ?

  3. Claude T.

    Bonjour, plusieurs cyclistes pratiquent le vélo de route sans se soucier de savoir s’ils sont vus par tous les individus qui circulent sur la route.
    D’autres se préoccupent du look de leur vélo et de son poids (j’étais un peu comme ça… je ne voulais pas ajouter des gadgets qui alourdiraient mon vélo).
    Puis un jour, j’ai décidé qu’il fallait prendre les moyens pour diminuer les risques de collision avec les automobilistes en faisant en sorte d’être vue de tous lorsque je circule sur la route.
    Je suis allé chez Co-op Mountain et j’ai acheté une lumière phare à D.E.L. 1 watt clignotante (autonomie 60 h à 12.50$) que j’ai fixée sur mon guidon. J’ai aussi acheté un Phare-feu arrière à D.E.L. 0.5 watt (autonomie 100 h à 17.50$) que je fais fonctionner le jour comme le soir et croyez-moi, j’ai été sidéré de constater la réaction des gens… tout le monde me voie et même ceux qui ont priorité de passage sur moi, arrête et me laisse le passage… que du bonheur, ce n’est pas un gadget, mais un utilitaire à la pratique du vélo.

  4. pierre lacoste

    Marmotte, j’ai remarqué, depuis quelque temps, qu’on reconstruit au Québec certaines routes secondaires asphaltées en y aménageant un 24-30 pouces environ d’asphalte de part et d’autre, une sorte d’accôtement pavé, si on veut. J’ai vu ça en Estrie, par exemple.
    Il s’agit de routes nouvellement refaites. Le seul hic, c’est que la bordure est moins résistante que la partie plus centrale et se fissure plus rapidement…il n’y a rien de parfait,hein?

  5. regis

    effectivement c’est tragique de deceder brutalement sur la route par la faute d’un chauffard ou d’un inconscient, surtout à cet age.
    Personnellement je roule en ile de france sur route du coté de rambouillet-dampierre (pour ceux qui connaissent) et franchement c’est très rare d’etre frolé ou embeter par un con, les automobilistes en general sont très prudent.Par contre le dimanche matin en groupe la c’est un peu different effectivement il y a plus de conducteur nerveux gené par le nombre.En 18 années de route je ne me sens pas en danger mais malgré tout je suis tres prudent sur les priorités notamment ou là les voitures ne vous laissent pas passer mais il vaut mieux perdre 30 secondes que risquer un accident.
    Bonne route à tous !!!!

  6. Louis

    La solution est à mon avis un mélange de plusieurs facteurs. Oui un accotement pavé augmente peut-être la sécurité du cycliste, quoi qu’il s’agit peut-être seulement d’un sentiment de sécurité. Les campagnes de prévention aide aussi, c’est certain. Mais il y a de plus de en plus de voiture sur la route, et c’est ce facteur qui est le plus important. Tant qu’on ne renversera pas ce facteur, il sera difficile d’augmenter la sécurité des cyclistes de façon évidente.

  7. Pierre G.

    Je seconde pour les accottements plus large. Ca serait le fun si ils étaient nettoyés un peu de temps en temps aussi.

    Pour l’instant la meilleur solution pour rouler sur les routes secondaires avec peu d’accottement est de rouller 2-3 pieds en dedans de la ligne blanche directement ou on nuit aux automobilistes. Comme ça ils n’ont pas le choix de nous dépasser en se tassant conmme si on était des mobilettes. Comme ça on se fait respecter. Peut-être pas aimer, mais respecter.

    Cependant, ca ne marche pas sur les route extrèmmement passante et ça ne garantie pas qu’on va se faire voir en tout temps et qu’on exempt d’une colision avec un automobiliste distrait.

  8. thierry mtl

    Bien d’accord avec la Marmotte qui ne veut pas se faire aplatir sur un chemin de campagne. Un accotement permet d’accroître le sentiment de sécurité et réduit sûrement le risque. Le gouvernement est-il sensibilisé à cela ? A qui s’adresser ? Le port du casque (une obsession québécoise) n’est pas la seule solution.

    Je préfère aussi le vélo de montagne, où je gère moi-même le risque et je ne vois pas d’autos. La sainte paix.

  9. Merci Laurent.

    Franchement il y en a assez des ces chauffards!

  10. plasthmatic

    Chauffard ? Et si cet accident était dû à la malchance, ou encore à une maladresse cycliste ? Imaginons que le camion « n’ai rien pu faire » ? Dans un tel cas de figure, ça ne doit pas être difficile de se mettre à la place du chauff…eur aujourd’hui …
    Je ne suis pas chauffeur routier.
    Et je les exècre, ceux qui méritent l’appelation de chauffard : ce sont des criminels, à tout le moins en puissance, parfois, malheureusement, en acte.
    A cet insupportable malheur, peut-être n’est-ce pas nécessaire d’ajouter une insupportable culpabilité : et s’il y avait une seconde victime dans cette catastrophe … ?
    Christophe, je ne cherche pas à polémiquer, mais s’il « n’y est pour rien », comme on dit, je pense aussi un peu au conducteur du camion.
    Sinon, les gens du Québec, vous semblez pédaler dans une jungle automobile ! En France aussi la route est dangereuse, disons potentiellement, mais en dehors des quelques imbéciles qu’on peut croiser ici ou là, ou plus généralement sentir surgir de l’arrière, il serait exagéré de dire que les voitures ne respectent pas les cyclistes, à moins que je ne fréquente pas les bonnes routes, comme Régis alors. Printemps, automne, il y a le piège du terrible soleil bas aveuglant des fins d’après-midi. Encore un accident, mortel, à deux pas de chez moi en octobre dernier.

  11. Batrick P

    Soleil bas dont on doit accepter qu’elle nous contraigne à baisser sa vitesse, jusqu’à très bas s’il le faut. Le flux tendu est souvent une cause de ces accidents. Et les routiers y sont soumis à haut niveau.
    Ceci pour continuer sur des généralités, puisqu’on a pas connaissance des circonstances exactes.
    Il n’empêche qu’à chaque fois (ou presque), j’ai méchamment les boules que ce soit le faible (ici le cycliste) qui trinque contre le fort (l’automobiliste). A ce titre, l’automobiliste (dont je suis) porte déjà une responsabilité a priori rien qu’en prenant une voiture, incompressible.

  12. bikelarue

    Plasthmatic amène un bon point ; le comportement des cyclistes!

    A chaque sortie en groupe il y a toujours un ou plusieurs des membres qui ne respectent pas la signalisation, devant des automobilistes. Rien de bon pour notre image.

    Avant de blâmer les autres il faut regarder la communauté cycliste et faire en sorte que nous respectons les règlements ensuite nous pourrons pointer du doigts les autres.

    Toujours pareil, toujours les autres. Le mot clé RESPONSABILISATION.

  13. Marmotte

    Mon commentaire ne concerne ni la qualité du pilotage des automobilistes, ni celle des cyclistes. C’est bien plus simple que ça.

    Oui, il y a des automobilistes qui roulent dangeureusement. Et des cyclistes qui ne respectent pas le code de la route. Mais au-delà de cela, si l’on n’avait pas une voiture de 2 tonnes roulant à 90 km/h dans la même voie qu’un cycliste de 150 lbs roulant à 25-30 km/h, il y aurait moins de danger, point à la ligne.

    Il n’y a pas un chat qui roulerait en scooter à 25 km/h sur une route de campagne à 90 km/h. Pourquoi devrait-on faire ça en vélo ?

    À ce que je sache, les cyclistes contribuent eux aussi par leurs impôts provinciaux et taxes municipales au budget de la voirie. Je serais surpris qu’un montant au prorata du nombre de cyclistes vs automobilistes soit investi dans des infrastructures « cycliste-friendly ».

    Un autre ami, qui joue au hockey lui, me dit: oui mais tu utilises la route pour tes loisirs, pas pour ton travail ou l’économie. Ça ne justifie donc pas un investissement au prorata du nombre de cyclistes.

    Ma réponse :

    -Ah oui, et toi quand tu te rends à la patinoire en voiture, tu n’utilises pas la route à des fins de loisirs ?

    Croyez-moi, si j’avais un vélodrome couvert, je ne roulerais pas dehors au mois de mars… mais ça c’est une autre question.

  14. Testocarbone

    Il me semble déjà avoir eu l’occasion d’en parler sur ce site, mais dans ma région, l’Alsace, les pistes cyclables sont légion. L’Alsace est vraisemblablement la région de France la mieux équipé en pistes cyclables, sauf que……………….elles sont limités à 20 Km/h est ouvert aux piétons, avec lesquels nous devons cohabiter.
    Le résultat n’est pas très glorieux. Plusieurs accidents graves, donc beaucoup sous mes yeux, à cause de cette cohabitation. Un de mes beaux frères qui s’est fracturé le bras à cause d’un jeune enfant échappé à ses parent, un autre fracture du bassin à cause d’un cycliste arrivent en sens inverse, moi-même, fracture du bassin en sortant d’une piste en travaux, et refus de priorité d’un camion et des centaines d’autres accidents qui m’ont été contés.
    Ce n’est pas la solution à note activité, j’en suis persuadé, mais la loi française nous oblige à emprunter ces pistes, lorsqu’elle existe, sous peine d’amendes (j’ai déjà payer 40 euros pour avoir quitter une piste, alors qu’elle était en travaux).

  15. delirium89

    Tout a fait en marge de cette triste nouvelle. Nous avons de la chance en France car c’est notre Thierry Adam qui commente le Hockey de JO ouai le bol

  16. JOCELYN

    J’aimerais que quand on passe le permis de conduire, il y est qq heures de circulation à 2 roues, en ville et en milieu rural, pour simplement que les gens se rendent compte de la sensation que l’on éprouve, en roulant sur le bas coté entre 20 et 40 KM/H, dépassé, et parfois de près, par des véhicules qui eux sont à 60 et jusqu’à 100KM/H;Et pour ceux qui n’en serait pas capables, et à mon avis ils ou elles sont nombreux, en passager sur un scooter. Les gens pourraient ainsi etre plus responsabilisés, pour ma part, pas une seule sortie ne se déroule sans que je ne sois pas doublé de trop près par une voiture. Avez vous remarquez combien de véhicule décèlère (dur à écrire ça) dans votre dos quand ils arrivent sur vous? Combien on le clignotant quand il vous double?
    Sincèrement, je suis content que mes 3 gosses, qui sont pourtant vaccinés avec un rayon de bicyclette, ne fassent que du bi-cross ou du dirt.

  17. Batrick P

    Si je comprends bien, Testo, il est interdit de rouler à vélo à plus de 20 km/h lorsqu’il y a une piste cyclable? On doit donc éviter ces endroits si on veut rouler plus vite.

    Ca me rappelle ces dispenseurs de bruit pénible uniquement audible par les ados, afin de les éloigner du quartier.

    Face à ce genre d’opressions, je ne vois qu’une réponse: le sabotage!
    Et ne confondons pas la violence avec la contre-violence.

  18. Marmotte

    Ici, au Québec, j’ai déjà vaguement entendu parler d’une limite de 25 km/h. Quoiqu’il en soit, ça fait longtemps que j’ai déserté les pistes cyclables… parce qu’elles ne sont PAS cyclables.

    À mon sens, piste cyclable veut dire qu’on doit rouler dessus. Ça inclue les vélos, les tandems, les patins à roues alignées, les tricycles, les unicycles, alouette.

    À la limite, les joggers/marcheurs sportifs sont toujours bienvenus parce que, dans 99% du temps, ils circulent en bordure de piste, du bon côté, sont attentifs aux autres, cèdent le passage ou dans le cas contraire s’assurent qu’il y en a un pour les cyclistes, et ont une trajectoire prévisible.

    Mais malheureusement, tout ce beau monde est privé de sa piste cyclable par les matantes qui marchent à 4 de large en obstruant complètement le passage, les promeneurs de chien, etc.

    Rouler à plus de 20 km/h sur une piste cyclable, même si c’était permis, ce serait dangereux pour soi-même. De toute façon, quand les cyclistes commencent à se plaindre, ils renomment le tout « pistes multi-fonctionnelles ». À partir de ce moment-là, il vous faut comprendre que votre pistes a toutes les fonctions possibles, sauf précisément celle d’être une voie cyclable.

  19. Testocarbone

    Les pistes cyclables sont en effet, limitées à 20 Km/h, en Alsace. Et des contrôles de vitesse ont déjà eu lieu sur la piste qui longe le canal de la Bruche, très fréquentée par les cyclosportifs, souvent en groupe, car c’est un passage quasiment obligé pour aller dans les Vosges depuis Strasbourg. Mais cette piste est aussi fréquentée par le cycliste rêveur qui badine à 15 km/h, les familles avec poussettes et enfants sur tricycle et les pratiquants de rollers.
    Alors, imaginez, le problème, lorsqu’un peloton de cyclo; à 35, 40 km/h, croise ce genre de groupe.
    Ca devient explosif. Même en solitaire, ce qui est souvent mon cas, à 30, 35 Km/h, l’exercice est périlleux. Devant le nombre d’accident, souvent attribué à la vitesse des cyclosportifs, la gendarmerie a déjà procédé à de contrôle radar.

  20. Batrick P

    Et tu confirmes qu’il est interdit de ne pas rouler sur la piste cyclable.

  21. Testocarbone

    Je confirme absolument. J’ai été verbalisé dans un premier temps, puis j’ai contesté devant le tribunal de police, qui m’a donné tort. J’ai payé une amende de 40 Euros, plus frais pour avoir quitté une piste cyclable, parce que la partie en question était gravillonnée. J’ai eu beau expliquer au juge, qu’avec un vélo de course, il était dangereux de rouler sur des gravillons, et que c’était ce qui expliquait ma décision, il n’en a pas tenu compte.
    Si le panneau est rond, il y a obligation. S’il est carré, c’est à convenance.

    http://www.circulationsdouces91.org/panneaux.html

  22. Cyclick

    Armé d’un cuissard, face à de la tôle, on se sent bien faible n’est-ce pas ? À part la tête protégée d’un casque, le reste du corps est tellement exposé lors d’un accrochage avec un véhicule. Ayant déjà été frappé quelques fois durant ma vie par ces derniers (une fois, j’ai même vu ma rotule qui n’était plus couverte par de la peau suite à une chute causée par une auto m’ayant coupé, cette dernière ne m’avait pas vu sur la piste cyclable. Allez hop direction l’hopital en ambulance), et ayant aujourd’hui 2 jeunes enfants, j’hésite beaucoup avant de me lancer sur des routes où les autos ont le droit de circuler… Et pourtant j’ai du kilométrage sous la cravate, ayant été durant une certaine période entre autres courrier à vélo à Montréal…

  23. UCNA

    Le terrible accident qui a couté la vie à Nicolas notre jeune et talentueux camarade de club âgé de 21 ans depuis quelques jours ne peut être imputé à une faute de conduite ou un comportement irresponsable du chauffeur du camion:2 garçons qui roulent de front sans doute trop proches l’un de l’autre,2 guidons qui s’entremêlent et se défont créant un déséquilibre.La chute sur la chaussée avec glissade face au camion…et la suite,dramatique!

    5 secondes avant,le camion qui roulait lentement aurait peut-être pu stopper,3 secondes après,il était passé.Le déséquilibre aurait pu provoquer la chute coté trottoir…Avec des si que ne pourrait-on changer?

    le chauffeur est aujourd’hui moralement détruit.Je tenais à apporter ces précisions en ajoutant que les vrais responsables sont les décideurs… qui n’ont rien décidé quant à la traversée de cette bourgade par les PL.Elle devrait être purement et simplement interdite après d’autres accidents également mortels.

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