Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Astana: je suis très déçu.

L’histoire tourne à la blague.

Je vous avoue que je ris jaune.

On apprend qu’un troisième cas de dopage a été constaté au sein de l’équipe kazakh Astana, après les deux premiers touchant les frères Iglinskiy.

En effet, le jeune Ilya Davidenok, 22 ans, membre de l’équipe « réserve » (l’anti-chambre des pros) d’Astana, s’est en effet fait prendre aux… stéroïdes anabolisants. Les deux premiers cas étaient à l’EPO.

Avouez que ça commence à faire beaucoup et le cocktail de produits est presque complet!

Voilà qui nous prouve hors de tout doute que malgré ce qu’on veut bien nous faire croire (le renouveau du cyclisme, l’arrivée d’une « nouvelle génération », les sceptiques des calculs indirects de puissance), le dopage est encore bien présent dans le peloton professionnel. Plus que jamais, la vigilance est de mise.

L’UCI commence (enfin!) à réagir et une rencontre entre Alexandr Vinokourov, manager général de l’équipe mais aussi multi-récidiviste en matière de dopage faut-il le rappeler, et Brian Cookson, président de l’UCI, est prévue très prochainement. Clairement, l’UCI laisse entendre que le renouvellement de la licence World Tour de l’équipe du vainqueur du Tour de France 2014, l’Italien Vicenzo Nibali, est en jeu. C’est peu de le dire!

Voilà qui me déçoit et me fâche au plus haut point. Putain, on en est encore là dans le cyclisme pro?

Premièrement, comment peut-on encore tolérer Alexandr Vinokourov dans le milieu? Il refuse systématiquement de répondre aux questions qui fâchent, notamment au sujet de ses contrôles positifs ou de ses liens avec l’Affaire Puerto… Comment un tel individu peut-il être un manager crédible d’une équipe cycliste professionnelle?

Deuxièmement, comment faire désormais confiance à l’équipe Astana, voire à Vicenzo Nibali qui côtoie 300 jours par année cet encadrement? Même si les trois coureurs (trois, ça fait quand même beaucoup) contrôlés positifs ont agi seuls, ça signifie que les coureurs Astana n’ont strictement aucun scrupule et qu’ils ne sont aucunement encadrés par l’équipe. Mais où diable sont les médecins d’équipe chargés de contrôler les coureurs à l’interne? Occupés à les piquer?

J’en ai vraiment plein le cul de telles nouvelles dans le cyclisme pro, qui plus est touchant – encore, mais cette fois-ci indirectement – le vainqueur du Tour de France.

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39 Commentaires

  1. Honnetement, on ne doit pas etre etonnes. Vino/Astana, le dopage « a la russe » mais ceux qui font plus dans la dentelle comme SKY et Tinkoff aussi vont commencer a avoir chaud au c..
    (les equipes fraancaises, elles , en sont surement encore a la pharmacie du coin de la rue).
    Si au moins , durant cette inter-saison , on avait ce genre de news ou l’UCI se reveille et des DS et soigneurs se font decapiter, ce ne serait que des bonnes nouvelles.Il y a-t-il de l’espoir?

  2. olivier

    l UCI aura t elle le courage de sanctionner ASTANA et sa puissance financiere (kazakstan)?

  3. LaVoitureCaPue-

    On attend la vrai décision anti dopage.

    C’est a dire, pas la sanction individuel de coureurs de 3° rang, mais la sanction d’une équipe de premier plan ou de grands leader.
    Comme ce fut le cas, bien trop esseulé, de contador.

  4. L'ouverture d'esprit

    Quel amalgame…

    La polémique doit te manquer… Il faut dire qu’elle fait vivre ton site.

    A moins que ce ne soit une affection débordante pour Antoine Vayer…

    Pour ta gouverne, l’on peut dénoncer le dopage et être clairvoyant sans se masturber avec des calculs indirects de puissance très largement décriés par des spécialistes de la lutte anti-dopage.

  5. thierry mtl

    Même dopé les frères Iglinsky ne gagnaient pas souvent. Dopé pour survivre ?

    Je vous l’ai dit il y deux semaines, L’UCI a Astana dans sa mire. Certains échantillons sanguins sont acceptés, mais peuvent semer le doute. C’est pas pcq Nibali a passé les contrôles qu’il n’a pas éveillé les soupçons.

  6. @L’ouverture d’esprit,
    Pas d’affection débordante pour Antoine Vayer non, même si je ne nie pas, au contraire, avoir des contacts avec lui de temps à autre et apprécier ses écrits.
    Les calculs de puissance m’apparaissent depuis toujours, et je l’ai écrit souvent, d’intéressants indicateurs ne permettant certes pas de déclarer des coureurs positifs, mais bien de guider la lutte contre le dopage en identifiant les coureurs qui fleurtent avec des puissances suspectes en fin de grandes étapes. La marge d’erreur associée aux calculs de puissance, bien réelle personne ne le nie, n’est cependant pas suffisante pour justifier selon moi le non-usage d’un tel outil qui présente l’immense avantage d’être disponible immédiatement, dès le lendemain des étapes par exemple.
    La Flamme Rouge ne vit pas de la polémique non, cela n’a jamais été un objectif. Il s’agit plutôt d’essayer de donner l’heure juste aux lecteurs, en toute indépendance et crédibilité, en jetant un regard éclairé sur le monde du cyclisme.

  7. bigmouse

    L’ouverture d’esprit=> pour le coup j’ai l’impression que c’est toi qui en manque vu les jugements définitifs portés
    bonne journée

  8. mica

    On n’ effacera pas 60 ou 80 ans de culture du dopage en quelques années, d’ autant plus que les archis dopés sont aux commandes partout (directeurs sportifs, consultants, dirigeants…..). Même si l’on résolvait le probléme il y aurait toujours celui qui prend le petit plus indétectable ! Je pense que le dopage ne fait pas tout. Regardez cette liste de fréres de champions et elle n’ est pas exaustive: Prudencio Indurain, Nicolas Jalabert, Yvon Madiot, Sébastien Chavanel, et pour remonter plus en avant dans l’hitoire , Serse Coppi, Jean Bobet, Roger Darrigade, André Poulidor. Avec tout le respect que l’on doit à ces gens là on peut constater qu’ils n’ ont rien gagné ou presque. Ils avaient pourtant , n’en doutons pas tout l’ « arsenal » de la dope à leur disposition, sans compter le désir de faire aussi bien que leurs fréres!
    Le dopage n’est pas hélas le seul mal du cyclisme.
    Les magouilles et tricheries de toute sorte sont monnaie courante (abris derriére les motos, courses achetées, collusions ou ententes…)
    Au fait ou en est on à propos des moteurs électriques: 3 anciens pros. au moins on validé le fait qu’ils existent (Cassani, Bogaert,Di Luca) au moins 2 sur 3 sont sérieux et on peut donc les croire. Je penses que chacun de ces problèmes est au moins aussi grave que le dopage !

  9. Vinokourov encore

    Encore une fois, c’est le procès de Vinokourov sur LFR. Le message de LFR est redondant concernant cette équipe et son DS. Pourquoi ne pas parler de tous les autres employés des équipes qui ont, à un moment, dans leur carrière été exposés au dopage? Sky en a eu, Rabobank, Belkin etc. en ont eu aussi, sans parler de Bjarne Riis? Par contre, c’est toujours la même rengaine Astana Vinokourov?

    Est-ce que LFR pense sérieusement que Perraud, Pinot et les autres Français qui font des top 10 aux Grands Tours marchent au Gatorade?

    LFR l’a mentionné sur son site cet été que les résultats de Nibali, Froome, Quintana sont douteux. Alors pourquoi les autres qui réussissent à suivre de très près ne seraient pas douteux? Parce qu’ils sont Français?

    Il y a ici un manque de neutralité totale et encore une fois, une attitude de la vierge offensée qui me fait rire. Si vous pensez réellement que les gagnants de grands tours sont clean et que vous en avez plein le cul de voir des coureurs dopés, moi, je pourrais dire que j’en ai plein le cul d’entendre des commentaires comme quoi le cyclisme est propre et dans une nouvelle ère.

    Stef

  10. @Stef,
    Les lecteurs réguliers de La Flamme Rouge confirmeront tous que je dénonce depuis longtemps et sans relâche la présence de Bjarne Riis, Johan Bruyneel et d’autres dans l’encadrement d’équipes professionnelles et que je ne rate jamais une occasion de le dire. Je dénonce Vinokourov pas plus, pas moins que les autres, juste autant.
    Je vous invite à réfléchir avant de parler de dopage généralisé. Non, tous les coureurs pro ne sont pas dopés. Et ceux qui le sont ne le sont pas tous de la même façon. Et la probité de certains est difficile à remettre en question, Peraud étant de ceux là, étant donné la cohérence de leur parcours, de leurs résultats, de leur tests physiologiques.
    Le seul manque de neutralité que je perçois dans tout ca, c’est de déclarer tout de go que tous les coureurs pro sont dopés.
    La réalité des faits, c’est qu’on sait que trois coureurs Astana se sont faits piqués et que cela soulève de nombreuses questions quant à ce qui se passe chez Astana. Pour le reste, nous n’en savons rien… sauf pour certains coureurs qui jouissent, comme Bassons à une certaine époque, d’une réputation irréprochable.
    Nous sommes cependant d’accord sur votre dernier point, à savoir que des affirmations du milieu pro comme « le dopage, c’était à une autre époque mais fort heureusement, aujourd’hui ca a changé » ne sont très probablement que poudre aux yeux.

  11. Regis78

    Laurent,
    Tu pointes le doigt sur le problème principal !!!
    Certains coureurs ont le « moteur » et pas d’autres, ceux-ci se « dopent » pour compenser.
    Problème: comment faire le TRI ???

    Réponse: Sanctionnons enfin les équipes ou ce genre de cas sont détectés. Car c’est évident que les DS et le Staff sont aux courant des « magouilles » de leur coureurs.

    Enfin: tant qu’il y aura du pognon à gagner, il y aura du dopage et cela dans tous les sports.

    L’ouverture d’esprit (Ah Ah) !!! jamais pseudo n’aura été autant décalé avec son discours intolérant et sectaire au possible. juste pour foutre la zizanie en fait.

  12. rocheto

    Laurent je partage totalement ta prose.
    Vino il nous dégoute. Faisons tout pour ne plus le voir. Qu’il change de métier rapidement. Il a fait trop de mal.

  13. bonaventure

    Armstrong mettait des couvertures sur son réveil, croyant que des caméras pouvaient s’y cacher…

    La solution : tous à vos drônes devant les fenêtres d’hôtels du prochain Tour !
    (le bonus est qu’on peut marchander les images ensuite avec Alain Gravel :))

  14. Nelson

    Tu devrais parler du cyclisme féminin un peu plus souvent il semble y avoir moins de dopage par là, parce que le dopage au masculin, je suis prêt à parier un 2 $ sur ça nous allons continuer d’en parler encore dans 10 ans.

  15. L'ouverture d'esprit

    Là, ce n’était pas l’intérêt des mesures indirectes de puissances dont il est question (intérêt déjà débattu sur ce site au mois d’aout et j’y reviendrai puisque tu t’y hasardes) mais l’amalgame réducteur qui est fait, je te cites : « Voilà qui nous prouve hors de tout doute que malgré ce qu’on veut bien nous faire croire (le renouveau du cyclisme, l’arrivée d’une “nouvelle génération”, les sceptiques des calculs indirects de puissance) ».

    Quel joyeux foutraque!

    Hors de tout doute, tu assimiles le journaliste qui tente de nous vendre le renouveau du cyclisme et l’arrivée de bébé champion plus propre que propre avec le quidam qui n’a toujours pas compris l’intérêt d’un calcul faux et approximatif.

    Car l’on ne peux calculer dignement une puissance sans avoir le poids exact du coureur et que ces calculs ne sont qu’une dénivellation heure, agrémentée de pondérateurs, transformée en watt par un subterfuge mathématique.

    En gros l’on prends des choux et des navets que l’on divise et multiplie pour trouver des carottes.

    La quantité de choux et de carottes étant connu, l’on arrive à des conclusion juste avec un raisonnement imbécile…

    Cela n’a rien à voir avec un pseudo renouveau du cyclisme ou une génération spontanée de champion.

    Pour le regard éclairé ce n’est pas gagné.

    Néanmoins, l’amalgame est bien volontaire et susceptible de créer polémique.

    16 votes… Un joli score qui fait vivre le site…

  16. plasthmatic

    L’ouverture d’esprit, tu as profané, te voilà victime expiatoire. Ne t’en fais pas trop, c’est arrivé même à Jésus, c’est comme ça que sa carrière a commencé, avant de finir égérie et pour un sacré paquet de siècles. Ton avenir est ouvert !
    Tiens, je te mettrais bien un petit clic à la noix version +, juste histoire de contrebalancer un peu et accessoirement recevoir ma dose de caillasse, mais pas question de toucher une seule fois aux clics à la noix.

    Tu as raison, concernant les calculs de puissances. Tiens, mieux que les formules pseudo-scientifiques de pseudo-scientifiques, le réel est lui aussi une excellente indication : je grimpe chaque été de nombreuse fois au col d’Izoard, les deux versant. Marrant de mesurer, chaque occasion où les dents peuvent tomber et le chrono descendre, que je retrouve en tel et tel endroit le petit air portant bien connu dans la direction bien comme il faut, à chaque fois bien bien comme il faut. Et l’inverse est pareil : quand ça bouge « là », et « là » (je vous épargne les détails géographique), et ben mon gars, tu peux oublier le chrono, et puis si tu en fais un très correct, tu peux te dire que malgré tes sensations pourries et ta souffrance désagréable, tu avais ce jour-là un putain de moteur. Je serais bien curieux (en fait non, mon compteur à 18 balles 4 fonctions étant déjà sous exploité) de mesurer l’écart de watts entre une situation et l’autre.
    Ajoutons, quand il s’agit de comparer les cols entre eux, donc d’assimiler une pente similaire à l’autre, le facteur grain de la route par exemple … Tiens, Izoard sud : depuis qu’il a été bitumé « roulant » comme l’autre versant (en 2006 ?), en certains secteurs, ça a été un pignon … Il y a la température aussi : certains marchent réellement mieux à la chaleur (Virenque, Ulrich), d’autres ont des jambes de feu sous la pluie (Armstrong en était). Encore le réel … vérifié sur moi-même, crossman pédestre comme cycliste : la chaleur annihile toujours insidieusement mes jambes, la pluie et le frais les débloquent toujours incroyablement. Et ça va carrément plus vite ! Laurent ne peut pas dire le contraire, vu que pour lui c’est précisément … le contraire ! Plus il fait chaud, plus ses petites cannes fonctionnent, je sais pas comment il fait.

  17. Florent

    et gagner le tour a i3 en développant plus de watt que froome 1an avant… tout le monde trouve sa normal?

  18. françois

    @plasthmatic:

    Tout à fait d’accord avec les multiples facteurs ( meteo, route ), qui permettent d’aller plus ou moins vite dans un col, surtout si celui ci est en altitude et à découvert.
    Cela étant, un mec comme Portoleau ( pas un pseudo scientifique, un ingénieur ), tient compte de ces multiples facteurs, et ne donne pas d’estimation si l’incertitude est trop grande.
    Entre parenthèse, si je ne m’abuse, schleck 2011, c’était vent de face dans l’Izoard, et là le chrono fait mal.
    Et les explications concernant les calculs sont souvent disponibles.(cx, vent, etat de la route)
    Là ou cela devient plus délicat à mon avis, c’est sur l’interprétation du résultat: quel état de fatigue au pied de l’ascension, quel rythme au préalable dans la course, train soutenu et régulier, où bien fractionné style Rasmussen-Contador 2007?
    Mais l’outil est toutefois très instructif, à prendre pour ce qu’il est. l’écart relatif de watts entre coureurs et aussi très intéressant.

  19. plasthmatic

    François : « à prendre pour ce qu’il est » : tu as tout dit, et réciproquement je suis en accord avec ce que tu écris.
    Heureux que tu aies ajouté ces facteurs essentiels que sont « l’état des jambes » au pied du col (!), je n’ai pas voulu m’y mettre, ayant déjà la fâcheuse tendance à écrire long …
    Bien entendu que des chiffres peuvent faire peur. Mais bon, d’autres aussi, tant pis je réitère : que fait-on de la dizaine de kg perdus en un hiver sans perte de force, « bien au contraire », par certains coureurs dont deux vainqueurs de grands tours, autrement dit, quid du miracle Hesjedal ?
    On pourrait demander à Laurent comment ça se dit « cocorico » en canadien …
    Bon, pour en revenir aux calculs de puissances, et au terme « pseudo-scientifiques » que j’ai choisi à dessein de provocation, la question se résume dans ta formule du début de se message. Le souci n’est jamais la chose, mais le rapport à la chose, rapport, hum, si souvent religieux … Les vrais scientifiques sont pleins de mesure et de distance par rapport à leur art, on pourrait dire … d’humilité. Tiens, je ne sais pas moi, il suffirait pour s’en convaincre de lire (ou relire) certaines conférences d’un Karl Popper dans son recueil « A la recherche d’un monde meilleur ».
    François, merci de ton commentaire, tu comptes manifestement parmi les « pas si nombreux » à avoir comme implicite d’être d’accord pour être (éventuellement) en désaccord (on en trouve encore moins sur les terrains de sport alors que c’est le principe !). Pour discuter quoi (pas bavarder, le grand Patrick dirait disputer, il est un peu moyennageux ce garçon).
    Et pour le coup, on l’est, d’accord …

  20. josef Koba

    « les cannibales n’ont pas de cimetières » écrivait un célèbre écrivain. Ils n’ont pas non plus de vergogne. Qu’il y ait débat, pourquoi pas, je crois que tous ceux qui laissent quelque avis ici l’apprécient. Mais cette « fabrique du doute » systématique, cette acharnement à faire de demi-mondaines et de quart-de-mafieux des victimes, c’est un peu fort. Plutôt que de dénoncer les victoires faisandées, acharnons nous donc sur les données scientifiques de ceux qui le dénoncent! c’est tellement plus simple. Et voilà qu’on convoque Karl Popper dans un mauvais sprint d’une course déjà perdue. Et pourquoi pas un débat entre Linnée et Buffon? à quand une équipe sponsorisée par les créationistes qui nous expliquerait qu’Adam et Evinokourov n’ont jamais fait de transfusion…
    Il n’y pas besoin d’avoir bac plus dieu pour savoir que des coureurs trichent. Il suffit de les regarder et qu’on ne me dise pas que la télévision déforme,fait perdre des kilos, des pignons ou que Thierry Adam a refait le macadam avec Verbruggen pendant la nuit…

  21. josef Koba

    J’oubliais : je soutiens inconditionnellement le billet de Laurent.

  22. plasthmatic

    Eh Joseph, j’en ai rien à foutre du vélo, et pas un peu, premièrement.
    Secondement et en conséquence, tu chercheras tes cannibales ailleurs.
    Troisièmement, Popper n’est pas mon auteur, je lui préfères et de loin celui de Oui-Oui et la voiture magique, il m’est plus accessible.
    Quatrièmement, si t’es pas content, et ben c’est pareil.

  23. L'ouverture d'esprit

    Merci pour la discussion, le bavardage voir la dispute, qui démontre au combien il est outrageux d’assimiler les plus ou moins sceptiques des vérités vrais des frauduleux calculs de puissance indirecte avec les crédules qui croient encore aux renouveaux du cyclisme et à une génération qui roulerait naturellement beaucoup plus vite que la précédente.

    Au sujet du grand Patrick…

    Une question de calcul indirecte de puissance :

    Quel est la puissance moyenne d’un coureur de plus de 45 ans et de 88 kilos (poids qui ne comprends pas son équipement ni son vélo qui pèse surement au moins 9 kg vu qu’il est renforcé), qui monte en 44 minutes à l’Alpe d’Huez (arrivée devant la maison de l’Alpe)?

  24. Mleg

    Je me disais, a la lecture de cette etrange discussion, que les calculs’approximatifs’ de puissance sont peut-etre mal adaptes, ou trop peu precis, pour etablire les watts developpees par un coureur de 45 ans qui pese 74 kg sur un equipement de, disons 9 kg, dans des conditions X sur une montee du Ventoux,,, par exemple.
    Mais si on parle d’une des 5 meilleures ascencions de l’histoire, ou des 10 meilleures, ou allons y avec une parmis les 50 plus rapides montees connues…par un coureur connu, sur un equipement connu, dans des conditions documentees, incluant les marges d’erreur inclues au protocole, je me dis que celui qui nit toute valeur a ce systeme d’analyse est certainement le ‘sponsor’ d’un shema de pensee au meme titre qu’ un politicien ou un directeur des com d’entreprise. Pourquoi nier l’interet d’un tel outil(ou sa valeur)
    Il y a tant de combats plus urgents

  25. Fore

    Tiens, l’ouverture d’esprit connait le grand Patrick.
    Intéressant…
    Mais on s’en fiche un peu sa puissance sur l’Alpe, de toute façon il mange trop de croissants, faudrait le froomiser, à 70kg il gagnerait le Tour 😉

    @plasthmatic : je roule avec un capteur de puissance depuis qq années et chronomètre plein de grimpées depuis 20 ans, je confirme que le vent joue des tours et sur des ascensions plutôt rectilignes avec des passages à moins de 7%, le chrono peut varier de +/- 5 facile selon le vent. Par contre, sur du gros pourcentage (genre Agnel italien), abrité, la variation descend à 1%. Exemple sur 7km à 8%: l’été, je pèse 5% de moins, je pousse 5% de watts en plus que l’hiver, je mets pile 10% de temps en moins, reproductible des dizaines de fois. Le revêtement joue, mais pas une dent de + (ça ferait 4-5 %…) sur l’Izoard sud, plutôt 1-2% en passant du vieux granuleux au billard actuel. Par contre un autre truc qui joue beaucoup jusqu’à 7-8% : l’abri d’un grand coureur, j’ai qq temps inaccessibles juste car je suivais une roue, à wattage égal, s’il y a un vent de face de 5km/h, donc à peine sensible, une roue qui t’abrite c’est 10 à 20 watts, énorme. Vayer dit que c’est ce qui permet à Péraud de suivre Nibali les rares fois où il a pu, sans avoir une puissance suspecte, contrairement à l’italien.

  26. alain39

    Le passage de 3 cas de dopage en 1 mois chez Astana à un procès contre les calculs de Porteleau m’échappe. Ainsi les commentaires sont sans relation directe avec le sujet et on perd le fil.
    LFR se politise avec des commentaires qui ne répondent pas aux question?
    Ou plutôt LFR est le reflet de notre société avec des médias qui depuis des années n’abordent pas les sujets de fond.
    Astana est une équipe avec un passé très lourd avec à sa tête un ex coureur au passé tout aussi lourd et ce avec le support financier d’une dictature qui pille de ses ressources un pays tout entier. Nazarbaev a été désigné dictateur d’or « dictat-or » 2014 par l’observatoire géopolitique des criminalités. Il a une fortune en dizaines de milliards $ et sa fille et son gendre qui contrôlent une banque majeure nationale ont une fortune estimée de 2,6 milliards $.
    Il ne fait pas bon d’être opposant au pouvoir dans ce pays.
    Si avec tout ça vous trouvez encore des raisons de défendre cette équipe et excuser ces 3 cas de dopage alors il n’y plus beaucoup d’espoir pour une justice en ce bas monde.
    Il faut arrêter ce mode compassionnel poussé à l’extrême qui fait que l’on excuse des comportements inadmissibles.
    Etre l’avocat du diable est bien beau mais c’est oublier que l’UCI doit rendre justice et donc trancher.
    Clairement à ce stade du dossier il est évident que Astana doit être sanctionnée et ce non par application d’un pseudo principe de précaution mais au vue des faits récurrents et du caractère douteux du financement de cette équipe.
    D’ailleurs, Astana aurait dû avoir sa licence supprimée depuis longtemps.
    Concernant Porteleau et ses fameux calculs ils ont déjà fait l’objet d’articles et ils n’ont absolument rien à faire dans ce débat si ce n’est brouiller les pistes.

  27. plasthmatic

    @ Fore : on dirait bien que tu connais aussi le grand. Intéressantes tes données. Des pentes comme l’Agnel versant italien, aussi soutenues aussi longtemps aussi régulières, on en trouve peu. Il y a bien le col de Granon, autre lieu magnifique, sauf pour les jambes, mais le vent y joue un rôle important, par exemple celui que tu prends de face souvent le soir, notamment dans les trois km les plus durs, les deux « grandes anses ». Et une fois l’épingle à droite, l’acheminement vers les chalets militaires peut être salement compliqué aussi. Pourtant on oscille entre 9 et 11 % sur ce col. Je ne tiens pas à contredire tes données (qui elles ne résultent pas de calculs …), c’est plutôt une question : si tu connais les lieux, est-ce que tu confirmes une variabilité plus importante que sur Granon que sur Agnel (pour lequel je ne suis pas surpris) ?
    Donc jusqu’à 8 %, si on prend la roue d’un mec, c’est plus facile. Même à 14 km/h ? Encore faut-il ne pas détester « le rythme de l’autre ».

    Sinon, Alain : pas question un instant de nier le dopage chez Astana en particulier, moins encore dans le monde du vélo en général : vélodopage.
    Des tricheurs, des prédateurs, des voyous autorisés. Pas besoin de calculs de puissances pour en être convaincu.
    Tu vois, c’est dit. Tu as lu ce qu’on n’a pas écrit. No pb.

  28. Fore

    @ plathmatic

    Oui, le grand, je me suis abreuvé des récits de son site lorsque je me suis remis sérieusement au vélo il y a 3-4 ans, je peux même dire que c’est sa façon d’envisager ce sport qui m’a redonné l’envie, mais je ne le connais pas en vrai, on a juste échangé un peu à l’époque où son site existait, plus depuis.

    Le Granon je ne l’ai jamais grimpé, il est dans ma liste, mais je connais le phénomène de vent du nord à l’approche de la crête, assez fréquent dans ces vallées, on le retrouve à l’Izoard Sud après la forêt plus au sud quand on monte les cols de Moissières, Manse, Bayard, Lebraut ou le Mont Colombis, dans ce cas, ça change tout, c’est sûr.

    A 14km/h, la composant aéro es faible, de l’ordre de 15w, mais si tu économises 1/3 dans la roue, c’est toujours 5w de pris, dans mon cas la différence au seuil entre les jours de forme et les jours extras.
    Par contre, si tu as 5km/h de vent de face, la toute petite brise à peine perceptible, ca passe de 15 à 30w, donc tu économiserais 10w dans la roue, un monde

  29. L'ouverture d'esprit

    C’est devenu parfois plus difficile de connaitre le poids des Pro que celui de la voisine… Les infos divergent souvent et, de toute manière, si j’ai bien compris la procédure, le calcul ne prends pas en compte le poids du courreur, ce qui, paradoxalement, aboutit à des résultats assez faux mais des conclusions souvent assez justes, c’est incontestable… Pour le moins cela reste du merchandising, et je ne reprendrais pas tous les arguments énoncés par Plasthmatic.

    La discussion sur la forme de l’article n’a pas pour but de discréditer le fond. Laurent dénonce Vino et ses sbires, j’approuve entièrement et n’ai rien à ajouter. Les informations sont précises et interréssantes. La forme n’est pour autant pas forcémment innocente.

    Si l’on fait exception de la pluie, de la tempête et de la canicule, le col Agnel semble un cas d’école, Les conditions coté Italien sont souvent négligeables mais, coté Français, c’est une autre paire de Manche.

    Il est plus facile de faire des comparaison d’un jour sur l’autre sur la grimpée en CLM d’un col raide avec une route sinueuse qui arrive à basse altitude que sur la grimpée en ligne d’un col de haute altitude avec de faible pourcentage et de grands bout droits qui sont majoritairement orientés dans une même direction.

  30. plasthmatic

    @ Fore : merci des précisions, encore. J’en déduis que cinq watts c’est peu mais pas insignifiant, et 10 à 15 watts carrément significatif.
    C’est combien un dopage efficace ? On a des chiffres là-dessus ? Un moteur … ? Ils sont prêts à tout, les pauvres.
    Avec le grand Patrick, on s’est tapé (entre autres virées) les deux côtés d’Agnel il n’y a pas tant d’années. Quand tu plonges les quinze km versant italien, tu te dis quand même qu’il va falloir les remonter, et ça fait un peu drôle toujours ! Le Granon est un très beau lieu, compris pour la randonnée pédestre. Note-le dans ton futur programme peut-être. 4 grimpées cette année, variation du chrono de 40 secondes (55 minutes, avec peu de marge envisageable seul _ mes deux best à 53 min le confirment_), conditions similaires, cela te donne raison maintenant que j’y pense. Je le trouve toujours plus dur que l’Agnel, quoiqu’un poil moins pentu : c’est que l’italien est régulier, en dehors de son km à pas loin de 14%, pendant que l’autre n’offre que des variations de « pente instantanée », bonjour pour installer un rythme intérieur. Et puis, quel bonheur à descendre, le Granon, à condition de trouver le relâchement. Un sacré boulot, faut avoir du coeur. Sinon c’est mieux de freiner, mais alors quelle crispation en vue. Bon, Alain va encore grogner, mais personne n’est obligé de lire après tout.

  31. delirium89

    c’est drole, vous parlez du col d’Agnel et devinez qui en est le dernier vainqueur ? « En 2011, le Tour a emprunté pour la seconde fois ce col lors de la 18e étape entre Pignerol et le col du Galibier, pour la première fois par son versant italien. C’est le Kazakh Maxim Iglinskiy qui est passé en tête. »

  32. Le grand

    Trop de paresse, lus en diagonales. Zig zag.
    A Plasthmatic (sans opposition), z’auraient dit quoi Porto-Vayer de la montée au Granon « n’importe comment » du pachyderme de 45 balais en 46′ plus ou moins suivi par le grimpeur lorrain sur 4 roues motorisées (fallait bien monter les enfants)? Et sur ce site, on aurait hurlé: dopé! Avec les produits amaigrissants, on imagine. Sans forfanterie, surtout que je ne suis pas dans la phase, hein! Si seulement je vous parlais de cette année: j’ai loin d’Astana découvert la preuve de l’existence du dopage! Mais ça reste entre nous, Plasth, par ce que cette fois vraiment Laurent nous interdira le site.
    On y parle de Vino, devenu politicien. Ce type, quand je le vois, je l’entends, je ne peux m’empêcher de penser à … et puis non, tant pis. On s’en fout.
    Content d’apprendre que mon blog a donné des ailes à certains. Vraiment.
    Pas franchi le Rhône de l’année sur un vélo (resté à l’ouest)! Ben oui.
    Bon, c’était un peu perso, mais non initiateur. Et puis il y avait longtemps que je n’étais venu ici. Largement mieux que la moyenne, et Laurent toujours excellent année après année, mais la bêtise y sévit toujours, plutôt sans qu’avec ouverture d’esprit.
    Ca épice.

  33. Fore

    Hello le grand !
    Oui, des ailes mais aussi des regrets récurrents de ne plus pouvoir aller farfouiller sur le blog à la recherche d’une grimpée inédite ou d’idées de parcours. Dommage qu’il ne soit pas resté en ligne 🙁

  34. Le grand

    Question de circonstances. Tranchantes.
    Une tranche de vie. Laquelle avance.
    Je reviens rarement ici, et alors te lirai avec un peu plus d’attention.
    So long…

  35. Le grand

    Hé, l’ouverture d’esprit, on se connait?

  36. L'OE

    Votre commentaire est en cours de modération.
    Ben, oui… Un peu…

    Je te connais même suffisamment pour te dire que tu détestes ceux qui cherchent, qui pourrait bien se cacher derrière un pseudo (Pseudo temporaire mal choisi pour lequel j’ai manqué d’imagination, je le reconnais).

    Je connais aussi ton gout pour les sciences avec un grand S et ton léger dédain pour celle avec un petit s, telles les sciences du sport…

    Désolé de t’avoir pris comme exemple. Plasthmatic t’ayant cité dans son commentaire, je me suis dit intuitivement que, bien que mon niveau en physique s’arrête aux règles de pertes de charge, j’imagine que la puissance moyenne que tu développais est probablement équivalente voir supérieure à celle d’un Joaquim Rodriguez sur une montée de l’Alpe (de mémoire en 45 minutes et non pas en 44, comme énoncé précédemment, n’est-ce pas ?). L’arrachement de manivelles et les bris divers de roues et de cadres semblent en attester.

    Cela ne fais pas de toi un dopé et cela ne disculpe en rien Purito. Par contre, cela démontre l’aspect purement mercantile des calculs qui font le fonds de commerce du journal l’Equipe.

    En principe, si mon côté teigne ne m’avait pas déjà révélé, tu dois avoir un indice qui t’auras permis de m’avoir reconnu…

    Alors, à bientôt par mail ou par téléphone.

    PS : Avec ce doublon, je suis maintenant sur que tu m’as reconnu.

    Mais chut…

    Je reste discret quand je fous le bordel.

  37. Le Grand

    Je pense avoir reconnu. Mais pas sûr.
    Bon, ce qui fait ne niveau d’un cycliste, ce n’est pas sa puissance, mais sa puissance rapportée à sa masse, ou à son SCx, un peu des deux. Donc qu’un très bon rouleur amateur de grand gabarit (allons-y) ait une puissance comparable à celle d’un même excellent grimpeur de poche pro n’est pas aberrant. Il n’en reste pas moins un cycliste d’un niveau très inférieur.
    Pas de léger dédain pour la science du sport, juste une remise de chaque chose à leur place. Que certains ici (dont moi) soit en capacité de discuter des méthodes et conclusion d’un Vayer quand c’est très loin d’être le cas des travaux à la pointe des maths et de la physique est un signe de nécessité d’un peu d’humilité pour les travaux du premier.

  38. L'OE

    On est bien d’accord…

  39. Le Grand

    Quant au dopage, thème récurrent du vélo, et bien il existe parce qu’il existe. Pour la même raison que la bombe atomique ou le capitalisme: l’acceptation de la débauche nommée « compétition ». Laquelle est en train non pas d’emporter le vélo, on s’en fout bien, mais l’humanité. Bon débarras, écrivait Paccalet. Ben oui, que la Nature fasse payer aux Hommes de ne pas avoir eu la sagesse de la respecter est un bon garde-fou de l’évolution.
    La compétition (et son corollaire, la méritocratie) acceptée, la tentation du dopage est trop grande et trop bien récompensée pour être, malgré toutes gesticulations, évitée. La politique, ce n’est pas accepté la ligne de plus grande pente, Messieurs Hollande et Vals (rien à attendre à droite par principe: la droite, c’est l’incapacité de résister à la tentation d’accroître ses positions dominantes). La politique, c’est justement définir des finalités et s’organiser pour adopter des moyens visant à les réaliser.

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