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3-2-1 Go!

Après un silence d’environ deux semaines dû non seulement à une panne d’inspiration mais surtout une actualité cycliste déprimante (fin de la saison des courses pro, Mabuse en garde à vue, Ferrari condamné…), je reprends aujourd’hui en venant vous parler d’une nouvelle application intéressante pour l’entrainement cet hiver, 3-2-1 Go!

Disponible sur App Store ou Google Play, cette application interactive vous propose 17 séances d’entrainement par intervalles, pour meubler vos soirées cet hiver sur le home-trainer.

Surtout, résultats garantis, croyez-en ma parole!

En gros, vous n’avez qu’à télécharger, choisir une séance, monter sur votre home-trainer et appuyer sur go! L’application vous donne ensuite la démarche complète, en gérant minutage, séances d’intensité et de récupération. C’est ludique, c’est simple, c’est visuel (car en plein effort, on ne veut rien de compliqué!) et c’est ce que j’aime!

Développées par Guy Thibault, directeur des Sciences du sport de l’Institut national du sport du Québec et professeur associé au Département de kinésiologie de l’Université de Montréal, en collaboration avec Bruno Langlois, le champion canadien sur route 2016, les séances proposées vous permettront de travailler tour-à-tour l’endurance, la VO2max et la capacité anaérobique.

Un aperçu des 17 séances proposées est disponible ici.

C’est pas compliqué: faites cet hiver trois cycles complets de ces 17 séances et vous serez un(e) autre homme/femme sur le vélo à la reprise. Surtout si vous y juxtaposez, comme moi, des séances de musculation-gainage en salle, question d’aussi travailler la force.

Guy est par ailleurs l’auteur principal du site Nature-Humaine.ca, un excellent site où je tire une foule d’information utile sur l’entrainement depuis quelques mois.

L’article portant sur l’immersion dans l’eau comme moyen de récupération après l’effort m’est par exemple apparu d’un grand intérêt, connaissant par ailleurs les principes de pressothérapie. La récupération est-elle meilleure dans l’eau froide, tiède ou chaude? Réponse dans l’article!

Et pour ceux qui auraient pris un peu de poids durant la récente coupure, pas de panique non plus! N’hésitez pas à reprendre par des séances d’intervalles, surtout si vous avez plusieurs années de pratique assidue derrière vous. Les plus récentes recherches prouvent que l’entrainement en intensité fait bruler davantage de gras que les longues sorties d’endurance en continu. En adoptant cette méthode d’entrainement, vous retrouverez rapidement de bonnes sensations tout en perdant du poids.

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20 Commentaires

  1. mica

    Laurent, tu nous propose, une ou des applis. pour s’entraîner, ou des méthodes pour récupérer, tout cela est certainement efficace et promet des perfs. remarquable pour 2018, en tout cas je le souhaite à tout le monde!
    Cependant, je vais encore une fois jouer les Cassandres. (c’ est ma spécialité, avec les pouces baissés).
    A défaut de me tourner vers le « progrès », je vais encore regarder vers le passé.
    Comment les anciens faisaient ils, il y a 50, 60 ou
    70 ans pour performer comme nous l’ apprend l’ histoire du vélo..exemples: Les G.P. des nation clm qui se courraient à 46, 47 ou 48 Km/h dans les années 60
    Comment un Paris Tours pouvait il se courir à plus de 45 de moyenne en 1966? (couru sans dérailleur cette année là!)
    Idem pour un Paris Roubaix en 1964.
    Comment en 1967 E. Merckx put il remporter Mil. s. Remo à 44,805 Km/h de moyenne sur prés de 300 Km ?
    Comment en 1936 ( ! ), G. Daneels gagnait il un Paris Tours à prés de 42 Km/h?
    On pourrait multiplier les exemples, alors ou est le progrès ?
    être connecté, avoir des capteurs de puissance ici ou là, des développements immenses, jouer sur la légèretè à tous prix, sur les « gains marginaux »….etc ..etc est ce vraiment efficace, ou tout cela n’ est il pas, sous prétexte de modernité un peu « marketing »? Et, ce que l’ on peut affirmer c’ est qu’ a ces dates précitées ils n’ avaient pas de moteurs dans les cadres…

  2. Tchmil

    Mica,

    La science s’est mise au service du sport assez récemment. Ce qui ne veut pas dire que les sportifs dans les années d’après-guerre (et jusqu’aux années 90) avaient tort dans leurs méthodes ou « petites astuces ». C’est juste qu’ils expérimentaient pendant leur pratique et développaient alors un « savoir », une expérience, alors qu’aujourd’hui (devant le nombre croissant de « sportifs ») on essaie de vulgariser les « savoirs » scientifiques pour les diffuser au plus grand nombre.
    Mais avons-nous vraiment besoin de « scientifiser » notre pratique sportive en tant qu’amateurs ? (je cours mes trails sans montre GPS ni cardio et j’en tire autant de plaisir que de dépenser 100 Euros au minima dans ces technologies, en regardant plus le paysage qu’une montre).

    C’est là qu’il faut être vigilant entre ce qui nous apporte réellement (le site et les méthodes sérieuses de l’article présentés ici) et ce qui est de l’enrobage pour vendre des produits, magazines ou technologies.
    On est à l’époque de la consommation, de la médiatisation en tous genres, de la recherche de performance et souvent de la tromperie que l’on retrouve partout. Il y a aussi des effets de mode sur des méthodes que l’on retrouvait il y a 30 ans et adaptées sous une autre forme aujourd’hui, souvent pour vendre un « outil de la performance ».

    On devrait juste être nuancé et vigilant.

  3. Vincent L.

    Cet article est complémentaire au précédent sur « Reverse Périodisation ». Les anciens appliquaient déjà ces méthodes. Ils étaient nombreux à faires des efforts très courts et intenses en hiver. Ils participaient soit à des 6 jours sur pistes avec de nombreux sprints et poursuites. D’autre participaient à des cyclocross. Et à l’entrainement, ils multipliaient les sprints et répétaient efforts courts de 30 secondes à 2-3 minutes sur des passages techniques. « Ils faisaient donc de l’EPI et du reverse périodisation sans le savoir ». Ils avaient déjà compris, que les entrainement par intervalles à intensité très élevés, permettaient être performant sur un cyclocross. Seul les amateurs moins motivés et les cyclistes de loisir se contentaient d’accumuler les kilomètres et les heures de selle durant la trêve hivernale, car ils étaient nombreux à penser qu’il fallait développer l’endurance avant les efforts en résistance.

  4. lbi

    Merci Laurent
    Je confirme que j’ai perdu 10 kg en 1 mois grace à l’intensité, alors qu’en endurance… mais bon je les ai repris en 6 mois!
    Mica, je vais t’expliquer une fois pour toutes. Ils étaient dopé, c’est aussi simple que ça. Et pas de contrôles. T’inquiète que Thévenet, merckx ou autres, feraient pas les malins dans la roue de moncoutié ou bassons sans rien prendre.
    A ce propos, j’ai remarqué que dans un documentaire sur netflix sur LA, en 95, il s’est fait doubler par indurain, et a dit: dingue, il et sur 53 11, impossible à suivre!! Et qui a dit ça en 99 ? Bassons en parlant d’armstrong!

  5. mica

    Tchmil et Vincent L : vous avez raison sur les méthodes d’ entrainement qui ne datent pas d’ hier en effet. En gros, c’ est une sorte d’ « interval training » qui peut étre pratiqué l’ hiver et cela est vieux comme Hérode.
    Le cyclo cross en effet se préte bien à çà, et même un cyclisme sur route pimenté ici et là de côtes sévéres pouvant étre cependant assez courtes (quitte à les escalader à plusieurs reprises.
    Vincent L : je pense cependant que les jeunes, ou ce qui sont en « reformation » aprés un long arrét ont intéret à recommencer par du foncier (en gros, privilégier le volume des cavités cardiaques, avant d’ en trop muscler les paroies, sinon, ils seront en manque de « cylindrée », pour parler « imagé »). Ceci n’ est plus vrai pour l’ élite qui n’ arréte pratiquement pas tout au long de l’ année.
    Ibi: tu m’ explique « une fois pour toutes » qu’ ils étaient dopés, quelle révélation, quel scoop, quelle info ….je ne savais pas!
    Bien sur qu’ ils étaient dopés, et ceci à toutes les époques, je crois cependant que çà a culminé avec l’ EPO et que çà n’ a pas arrété depuis via les micro doses epo, les auto trans. les hormones de croissance et autre ,et cerise sur le gateau les autorisations thérapeutiques, une sorte de dopage « légalisé »
    Alors,+ou- dopés avant…je ne sais pas « une fois pour toutes »…..

  6. lbi

    une fois pour toutes mica, y avait pas de controles efficace; alors oui, rouler a 45 de moyenne tout seul pendant 300km, c’est possible. Tonton, tintin, riri, mémé ne te diront pas le contraire. Et que tu mettes des petits braquets ou pas ne change rien. Tu sais d’ailleurs que la moulinette était du coup un argument pro « armstrong clean »

  7. lbi

    Tu as des sacrés qualités de persévérance, car nous ressortir un post sur les développements, même en hiver avec ce froid, faut en vouloir!

  8. mica

    Ibi: je ne pense pas avoir parlé de développements dans ce sujet, mais bon, « une fois pour toutes », on va dire que je radotes.
    Quand à rouler à 45 de moyenne tout seul sur 300 bornes, si tu trouves l’ individu capable de le faire, il faut le présenter à tous les DS, ils se battrons pour l’ engager….à moins qu’ il y ait un moteur avec batteries (il en faudrait un paquet de batteries, à moins de revenir aux bidons interchangeables)

  9. lbi

    « On pourrait multiplier les exemples, alors ou est le progrès ?
    être connecté, avoir des capteurs de puissance ici ou là, des développements immenses »
    Tu perds la mémoire 😉 Tu as réussi à le caser, tellement discrétos que tu t’en es même pas rendu compte!!!

  10. Vincent L.

    Mica, je pense que la théorie qui conseillait de privilégier l’endurance pour développer, le volume des cavités cardiaques, avant de trop muscler les parois du cœur est obsolète depuis quatre décennies.
    Mais elle reste ancrée dans le monde du vélo. Nous savons aujourd’hui que les parois du cœur, comme son volume, se développent harmonieusement quelque soit les types d’entrainements.
    Par contre vous avez raison sur la progressivité de l’entrainement.

  11. lbi

    Aurais tu des sources?

  12. @ lbi :

    Je ne suis pas raccord avec Mica sur les petits développements mais je te pose 2 questions :

    – A quelle vitesse moyenne estimes tu qu’aurait roulé Merckx sur Mil. s. Remo s’il n’avait pas été dopé ?

    – Estimes tu qu’il n’y avait aucun cycliste propre dans les années Merckx ?

    – Penses tu que Bassons et Moncoutié sont les premiers cyclistes non-dopés de tout les temps ?

    – A partir de quel niveau de médiocrité estimes tu que l’on peut penser qu’un cycliste n’est pas dopé (sachant que Bassons a gagné une étape du Dauphiné et que Moncoutié a gagné des étapes sur le TdF et terminé plusieurs fois meilleur grimpeur du tour d’Espagne, le tout à l’époque du dopage sanguin…)?

    Merci pour tes réponses en espérant qu’elles alimentent le débat…

  13. lbi

    il y a pas de débat à avoir, vu que tout est floué!
    Armstrong, lorsqu’il était surveillé en 2010, n’arrivait même plus à lacher des coureurs lambda français dans l’échappée des pyrénées; à comparer avec l’armstrong 1 ou 5 ans plus tôt.

    Dès les années 1900 ils prenaient de la cocaine et autres, donc on va pas réécrire l’histoire. On en sait rien. Dans 10 ans, tu me demanderas si froome aurait gagné le tour 2013 s’il avait pas eu un moteur! 😉
    2 points de vue possibles: ce sont des champions malgré tout, ou ils sont dopés donc leurs palmarès valent rien vu que des coureurs propres (même si ils sont nationaux et pas élites) ont été volés de leurs victoires.
    Moi, comme je disais, le tour, je l’aime bien pour m’endormir le soir, y a de beaux paysages. Et pour le home trainer! Donc je m’en fous un peu!
    Tiens, pour faire l’ancien, je connais un coureur super doué qui a été dégouté de courir contre des coureurs régionaux sous epo. Il a arrêté le vélo. Peux tu me dire s’il aurait pas gagné le tour 2000, si le vélo avait été propre à cette époque? on en sait rien. On sait juste que pour gagner dans le tour, il faut pas trop être honnête, hein?

  14. Effectivement tout est floué… Aucune réponses à mes questions.

    Pourquoi tu parles d’Armstrong ?

    Pourquoi tu parles des années 1900 ?

    Il n’y a pas besoin de réécrire l’histoire pour comprendre que les méthodes d’entraînements n’ont que peu fait progresser les performances depuis les années Merckx.

    Dans 10 ans, je ne pense pas te poser la moindre question car tes certitudes ne reposent que sur ta seule conviction et ne ne me semblent pas être le fruit de la réflexion.

    Pour ton coureur régional, il est probable qu’il s’agisse d’un sportif qui a pour principe de considérer comme dopé tous ceux qui sont meilleurs que lui. Il s’agit là d’une forme de médiocrité intellectuelle.

  15. lbi

    OK je te réponds: merckx je m’en fous, il a même été positif plusieurs fois je crois
    Je ne sais pas s’il y avait des cyclistes propres à l’époque, je n’ai pas connu.
    Bassons n’est pas le premier non dopé, il y avait au moins delion avant: le chapitre du livre de voet s’intitulait « delion et bassons, 2 exceptions » de mémoire, dans son livre « massacre à la chaine »
    Et je crois un soigneur qui a passé 30 ans dans le milieu du vélo avec les « meilleurs », par ailleurs il disait qu »aucun des vainqueurs du tour des 30 dernières années n’était propre…
    Il ne s’agit pas de juger au niveau, car au dauphiné, armstrong était au niveau de bassons et moncoutié, et 1 mois après il leur mettait 4min ds chaque col: il avait juste pas commencé le protocole au mois de juin.
    Mais comme je l’ai dit, je m’en fous un peu, le cycliste masqué m’ayant fait perdre mes dernières illusions!
    Le coureur régional courait contre morel et jean paul gautier, qui ont été pris dans un trafic d’epo avec l’équipe de charvieu:
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/1999-christophe-morel-voit-la-vie-en-rose-3105415
    Tu m’expliqueras ou est la médiocrité intellectuelle!

  16. Delion, Bassons et Moncoutié ont donc courru à un niveau autre que celui de Régional…

    Pour un coureur régional, la médiocrité intellectuelle consiste à considérer que tout coureur bien meilleur que lui est forcement dopé.

    De la même manière, considéré que Merkx se serait traîné s’il avait n’avait pas été dopé, relève d’une forme de médiocrité intellectuelle. Mais cela, tu l’as déjà bien compris.

    Que cela ne t’empêche pas d’être un peu condescendant avec Mica : »Mica, je vais t’expliquer une fois pour toutes. Ils étaient dopé, c’est aussi simple que ça. »

  17. lbi

    Oui, car mica nous a encore resservi ses petits développements. Donc ça soule un peu! Et nous explique que le progrès ne sert qu’à vendre, parce qu’avant ils roulaient vite. Et moi je dis que ces performances ne valent rien car il y avait même pas de contrôles, et qu’avec des amphétamines… Donc c’est du pipo. Et mondenard te le dira mieux que moi.
    C’est comme s’il disait dans 10 ans, « oh, vos capteurs de puissances et autres ne servent à rien, regardez armstrong, il roulait plus vite à l’époque que vous maintenant avec votre matos dernier cri. » « et pantani, il montait l’alpe en 36 minutes… »
    Ca ne tient pas. En vélo, pour qui suit l’actualité pendant longtemps, on se rend vite compte que bcp de choses sont frelatées.

  18. lbi

    J’aurais pas du être condescendant, j’avoue 🙂

  19. OK…

    Le progrès ne sert pas qu’à vendre mais il y a un certains progrès qui ne permet que des gains marginaux. Les sciences du sports progressent mais s’essoufflent aussi un peu depuis Emil Zátopek.

    Il y a même certains progrès, vendus en tant que tel, qui peuvent entraîner des régressions dans d’autres domaines.

    L’apport des capteurs de puissance pour les jeunes cycliste n’est plus à démontrer mais l’habitude d’être penché en permanence sur son (ses) compteur(s) coupe le cycliste de ses sensations et ne l’aide pas à mieux se connaitre.

    La cryothérapie, dont on nous a vendu l’intérêt et qui est remise en question… Et je ne rentrerai pas dans le débat des freins à disque, des groupes électrique et autres…

    Par ailleurs, dopage à part et sans contester des progrès dans la science du sport, il n’est pas certains que la génération actuelle soit meilleure que celle d’avant et que celle qui la suivra lui sera supérieure.

    Il y a tout de même dans l’industrie des sciences du sport (car c’est une industrie), des spécialistes de la réinvention du fil à couper le beurre !!! Et des gogos prêt à tout gober…

    L’évolution des modes de vie, la surpopulation, la pollution et le réchauffement climatique auquel tu fais allusion sur un autre post, pourraient entraîner une régression, dans le sport cycliste comme dans d’autres domaines.

  20. lbi

    Je suis d’accord avec presque tout ton poste … Même si j’ai des arguments pour développer le contraire 😉

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