J’aime le Giro. Le Tour reste le Tour bien sûr. Mais le Giro, c’est différent. L’émotion y est différente. La passion des tifosi se palpe au contact des coureurs, dans les grands cols. Les pentes des Dolomites sont parfois redoutables, provoquant des rebondissements. Et les coureurs italiens s’y déchainent, lorsqu’ils ne s’entredéchirent pas sur la route ou… dans la presse!
Bref, on part samedi pour trois belles semaines d’émotions.
Voici ce qu’il faut savoir sur ce Giro.
Couverture télé au Québec
Ca sera sur RDS, parfois en reprise sur RDS2 le soir. Les couvertures commenceront vers les 8 ou 9h le matin. Consultez l’horaire ici.
Le parcours
Plus humain que l’an dernier, mais la montagne reste très présente. Pour gagner ce Giro, il faudra savoir encaisser les grands cols, particulièrement dans la troisième semaine. L’épreuve est lancée du Danemark samedi.
Le premier rendez-vous est à la 4e étape, le clm par équipes sur 32 bornes. L’occasion d’un premier fixement du classement général.
Le deuxième rendez-vous, c’est la 8e étape et l’arrivée à Lago Laceno, au terme d’une ascension d’environ 10 bornes. L’étape est longue: 229 kms. Les favoris devront se dévoiler pour la première fois.
Le troisième rendez-vous, c’est la 14e étape vers Cervinia. Deux belles patates dans le final, le col de Joux et l’ascension vers Cervinia sur 18 kms. Les premiers gros écarts seront faits là.
Le quatrième rendez-vous, c’est la 17e étape vers Cortina d’Empezzo. Quatre cols, une arrivée après une rapide descente du Passo Giau.
Le cinquième rendez-vous, c’est la 19e étape vers l’Alpe di Pampeago. 195, 4 cols, une arrivée en altitude. Aie.
Le sixième rendez-vous, c’est le lendemain, lors de la 20e étape vers le Stelvio. La grande lessive, surtout sur des organismes fatigués. 219 kms, et dans le final Mortirolo puis arrivée en haut du Stelvio. Re-aie.
Le dernier rendez-vous, c’est le dernier clm à Milan, sur 21 kms. Je crois toutefois que les écarts seront alors conséquents et que la course ne se jouera pas là.
Les favoris
Les Canadiens
Ils sont trois. Dominique Rollin, Svein Tuft et Ryder Hesjedal. Ce dernier peut jouer une belle place au général, voire une place sur le podium. Il sera protégé chez Garmin. Tuft visera le prologue et surtout le dernier chrono. Rollin visera la victoire d’étape mais devra très probablement travailler pour Arnaud Demare qui visera quelques sprints, voire pour Sandy Casar qui visera une place dans les 10 au général.
Pour se mettre dedans