Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Mois : décembre 2004

Trois entrevues intéressantes

Les actualités cyclistes sont plus rares en cette période. Vivement 2005, afin de couvrir la présentation des équipes ! En attendant, voici trois entrevues intéressantes avec de jeunes coureurs qui sont autant d’espoirs pour l’avenir : Cadel Evans, Emanuele Sella ainsi que Nicolas Roche (oui oui, le fils de l’Autre).

Rappelons que Cadel Evans sera chez Lotto-Davitamon en 2005. Il sort de deux années assez décevantes chez T-Mobile, surtout passées à soigner des blessures à répétition (signe qu’il demande trop à son corps?). Evans avait ébloui le monde du cyclisme en portant, l’espace de quelques jours, le maillot rose du Giro 2002.

Emanuele Sella est passé pro en 2004 après une brillante carrière chez les amateurs (il était de la course sur route des moins de 23 ans à Hamilton en 2003). Recruté chez Panaria, il sera vraissemblablement le leader de cette équipe en 2005, Figueras ayant quitté. Le choc Sella-Cunego, deux coureurs évoluant dans le même registre, sera intéressant dans l’avenir et qui sait, peut-être à la hauteur des duels Coppi-Bartali, Moser-Saronni, Chiappucci-Bugno…

Enfin, Nicolas Roche passe pro en 2005 chez Cofidis. Il aura donc tout à découvrir, et devra surtout vivre avec la pression que lui apporte par défaut son nom de famille.

Pour Noel…

Avec la période des Fêtes de fin d’année qui arrive, voici quelques suggestions de cadeaux pour le cycliste averti qui a tout côté matos. Ces petits cadeaux pourraient le distraire un peu des interminables séances de home-trainer dans le sous-sol, car on se lasse de passer pour la 1000e fois la cassette du Tour 1987…

campi.jpgSummum de la distinction et de la classe, voici le tire-bouchon Campagnolo pour celui qui aime autant lever la pédale que le coude, ce qui est notre cas (cruel dilemme…). C’est très cher (environ 200$), mais c’est aussi comme ca qu’on impressionne les petits copains… En vente ici.

blondin.jpgVéritable génie de la littérature cycliste, être excessif et tourmenté notamment par l’alcool, Antoine Blondin est unique et reconnu dans l’histoire du cyclisme, tout en ayant jamais été par ailleurs coureur professionnel ! Alain Cresciucci nous propose une intéressante biographie de ce remarquable auteur qui aura suivi pas moins de 28 Tours de France et écrit plus de 500 textes maniant habilement le sens de la formule. Un must. Disponible à la FNAC en France et chez Archambault voire Renaud-Bray au Québec. 53$.

boutiq_dictionnaire_dopage_ORIG.jpgÉcrit par le spécialiste Jean-Pierre de Mondenard, publié aux éditions Masson, le Dictionnaire du dopage en est à sa deuxième édition. Avec 1237 pages, c’est dire s’il est complet et à jour quant aux dernières techniques dans ce domaine. On y présente les produits dopants sous toutes les formes, décrivant à la fois leurs usages thérapeutiques et sportifs. On présente également les effets secondaires connus, les indications et contre-indications à leur utilisation, leur caractère licite ou illicite, etc. L’ouvrage présente enfin un récapitulatif des principales histoires de dopage à ce jour dans le sport. Bref, un ouvrage de référence pour le cycliste averti et qui veut maximiser ses performances tout en respectant les règles et en prenant soin de sa santé. 94 euros, 141$.

histoire_du_dopage.gifL’Histoire du dopage et des conduites dopantes est un livre de 214 pages écrit par Patrick Laure et publié aux éditions Vuibert. Il relate de façon très intéressante l’histoire du dopage depuis l’origine du sport. On est littéralement stupéfait de cette évolution et l’époque actuelle a de quoi nous glacer le sang. L’auteur mêle à cette histoire du dopage celle de la lutte contre ce fléau, créant de ce fait un livre mariant le bon et le méchant… Un must là-aussi. 19 euros, soit une trentaine de dollars.

La-Course.jpgAprès les sujets plus « lourds » du dopage, un livre-roman sur le cyclisme ; c’est assez rare pour qu’on en parle ! Dans « La Course« , publié aux éditions Françoise Truffaut, l’auteur Olivier Roche raconte l’histoire du petit Louis qui, par amour pour la jolie Zelda, se retrouve engagé malgré lui dans le premier Tour de France. Inspiré d’une histoire vraie d’un jeune champion de 19 ans qui courut il y a un siècle (le premier Tour s’est tenu en 1903!), ce livre est très rafraichissant et d’un réel intérêt pour les passionnés de vélo puisqu’on y retrouvera l’ambiance héroique et la démesure des débuts du Tour. À noter que l’auteur a reçu le prix Antoine Blondin 2004 pour cet ouvrage, gage de sa qualité. Vous pourrez en savoir plus ici. 13,30 euros, soit environ 21$.

Quelques nouvelles ici et là…

Lance Armstrong et son équipe Discovery ont repris l’entrainement, contrairement à La Flamme Rouge pour qui la démotivation est toujours à son comble : nous entamons notre 14e semaine de fariente! Consolons-nous, Ullrich semble lui-aussi peu pressé de reprendre l’entrainement. Ce qui pose une question fondamentale : après une période d’inactivité prolongée, en combien de semaines est-il possible de retrouver notre niveau ?

Quoi qu’il en soit, voici une entrevue intéressante avec Jacques Michaud, le directeur sportif de lêéquipe suisse Phonak, qui revient sur son exclusion du ProTour. C’est une bonne entrevue car Michaud semble comprendre les raisons de l’UCI, même s’il n’est pas d’accord sur certains points.

Autre entrevue intéressante ici avec Christophe Agnolutto, le vétéran français désormais coureur chez Agritubel.

On a certe annoncé la semaine dernière que les organisateurs des 3 trois grands tours et de quelques autres épreuves se raliaient au ProTour, mais les problèmes sont loin d’être réglés apparemment. Les litiges portent encore sur les droits et libertés des organisateurs de disposer de leurs épreuves. Les règles du ProTour limitent en effet beaucoup ces droits et libertés. Bref, s’il existera bel et bien un ProTour en 2005, nous croyons que les risques que les organisateurs des 3 grands tours « claquent la porte » sont élevés. Réponse d’ici quelques semaines…

Le Critérium International au… Québec en 2008 ?

La Flamme Rouge apprenait hier à travers la revue française Le Cycle que le Critérium International serait disputé au Québec en 2008. Cette information, qui à notre connaissance n’a pas été diffusée sur les traditionnels sites web d’information cycliste, demeure à être confirmée. La Flamme Rouge serait d’ailleurs reconnaissant à nos lecteurs de nous faire part de toute information entendue à ce sujet.

Le Critérium International étant organisé par la Société du Tour de France, il s’agirait en quelque sorte d’une « compensation » pour leur refus de faire de la ville de Québec le site du « Grand Départ » du Tour 2008. Rappelons qu’en 2008, on soulignera le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec.

C’est une excellente nouvelle pour les amateurs québécois et canadiens de cyclisme bien évidemment. Rappelons que le Critérium International s’est récemment disputé sur 2 jours et 3 étapes. Le samedi, on avait une épreuve en ligne sur un parcours relativement plat et d’une longueur avoisinnant les 200 bornes (ca arrive généralement au sprint). Le dimanche, on a deux demi-étapes, une course de côte le matin (arrivée en altitude) et un clm relativement court (10 à 15 bornes maxi) l’après-midi.

Notre seule inquiétude est au niveau du plateau de coureurs qui voudront faire un aussi long déplacement. Situé entre Paris-Nice et le Tour des Flandres, le Critérium International est en compétition avec d’autres épreuves européennes d’un jour comme le GP E3 et la Flèche Brabançonne notamment, tout comme avec des petits tours comme la Semaine Catalane ainsi que le Tour de Castille-Leon. À une semaine du « Ronde », pas évident de faire traverser (en raison de la fatigue qu’un tel voyage engendre forcément) des coureurs qui lorgnent les classiques du mois d’avril… comme il ne sera pas évident de faire traverser les coureurs de grands tours qui préfèreront peut-être la chaleur de l’Espagne au climat incertain du Québec à cette période.

À moins que la Société du Tour déplace le Critérium International à une autre date dans le calendrier ? Voilà qui serait fort intelligent et qui pourrait garantir une meilleure participation des meilleurs mondiaux.

La Flamme Rouge suivra ce dossier de près bien évidemment.

La classe c’est… les pneus Vittoria

Vittoria_logob.gifCette semaine, notre chronique présente les pneus Vittoria qui, à notre avis, incarne la grande classe italienne en matière de pneumatiques.

Fondée en 1953, cette compagnie, dont l’usine principale est située près de Bergame dans le nord de l’Italie, fêtait son cinquantième anniversaire l’an dernier. Vittoria a donc équipé plusieurs générations de champions et continue d’avoir une présence soutenue au plus haut niveau, sponsorisant plusieurs équipes pro dont Cofidis, Fassa Bortolo, Iles Baléares, Lampre, Rabobank, Alessio-Bianchi, etc.

Mais ce qui attire surtout chez Vittoria, c’est la technologie avancée de ses pneumatiques ainsi que l’innovation dont la compagnie fait constamment preuve. Le fleuron est le pneu Open Corsa EVO qui se décline en trois chapes, CX, KX et KS. Carcasse haute densité (290 TPI), chape silice-kevlar (3 couches), protection PRB contre les crevaisons, technologie Twin Tread et flancs résistants aux déchirures, ce pneu – fait main – est un véritable concentré de technologie qui n’a d’égal que sa résistance et sa douceur de roulement. C’est également un des seuls pneus sur le marché à pouvoir être gonflé à 11 bars, soit près de 160 livres de pression !

Outre ce légendaire Open Corsa, Vittoria présente, en 2005, un pneu révolutionnaire parce que… réversible. C’est ainsi que le nouveau Revo KXS n’a plus d’extérieur et d’intérieur : vous choisissez vous-même de quel bord vous monterez le pneu! Évidemment, vous aurez alors un choix à faire : chape nervurée (KX) pour adhérance supérieure sur route mouillée ou chape plus lisse (KS), pour adhérance supérieure par temps sec. Ayant deux chapes plutôt qu’une, ce pneu est par définition beaucoup plus résistant aux crevaisons (pour une masse similaire aux Open Corsa) et également plus durable…

Ce nouveau pneu présente donc un réel intérêt pour les coureurs qui pourront rapidement adapter leurs pneumatiques aux conditions de course. Ils pourront même monter des chapes différentes à l’avant et à l’arrière. Seul regret, ce nouveau pneu ne sera pour le moment disponible qu’en section de 23mm.

Bref, les pneumatiques Vittoria sont ceux qu’il vous faut parce que les plus durables, les plus confortables (roulement rappelant les boyaux!), les plus résistants aux crevaisons (nous attendons encore notre 1ere crevaison sur des Open Corsa CX montés en… 2001 et ayant près de 10 000 bornes à leur actif!) et les plus légendaires. Le site web de Vittoria permet de rapidement trouver les détaillants québécois vendant ces excellents produits.

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