Tous les jours, la passion du cyclisme

 

Mois : octobre 2004 Page 1 of 2

Le Tour des… transferts!

C’est avec un peu de retard que La Flamme Rouge vient commenter la sortie du Tour 2005 après une journée bien remplie qui ne nous a pas donné l’occasion de lire les réactions du monde du cyclisme au dévoilement de ce nouveau parcours. Nos lecteurs auront donc droit aux commentaires « libres de toute influence » de LFR !

Pas de grosses surprises en fait aujourd’hui puisque les grandes lignes, déjà connues, ont été confirmées : un seul clm individuel en plus du « prologue » toutefois plus long que d’habitude, traversée de la Lorraine, détour par l’Allemagne puis incursion dans les Vosges, massif des Alpes avant celui des Pyrénées, ces deux massifs nêétant séparés que dêune seule étape de plaine, final dans le Massif Central avant la remontée vers Paris. Au total, il s’agit donc de 3500 kms répartis en 21 étapes, soit 9 de plaines, 3 de moyenne montagne, 6 de montagne (disons avec des cols avec plus de 700m de dénivelée) dont 3 arrivées en altitude (Courchevel, Ax 3 domaines et Pla dêAdet), 2 clm individuel et 1 par équipe.

Que dire de ce parcours ? Ce qui frappe d’abord, c’est l’apparente volonté des organisateurs de présenter quelque chose de différent, après 6 années dominées par Armstrong. C’est ainsi qu’on a quelques ruptures avec les années précédentes, le prologue plus long en étant un bon exemple. Cette particularité obligera les grands leaders d’arriver sur la première semaine du Tour déjà au sommet de leur condition, sous peine de perdre du temps. À ce petit jeu, ce sont les grimpeurs qui auront le plus à perdre… ou à gagner.

On a également raccourci considérablement le nombre d’étapes de plaine, probablement en réponse aux nombreuses critiques formulées suite au Tour cette année, notamment par Laurent Fignon. Les sprinters n’auront que 5 ou 6 étapes ou ils pourront envisager de livrer bataille, peut-être même sans le maillot jaune au bout, le prologue de 19 kms pouvant entraîner des écarts trop difficiles à combler au jeu des bonifications. En ce sens, il est probable que celui qui enfilera la précieuse tunique le premier jour la garde jusqu’au clm par équipe, sauf échappées fleuve bien sôr, échappées rendues moins fréquentes grâce notamment aux oreillettes, toujours permises en course.

Le maillot jaune au soir de cet exercice collectif devrait pouvoir rester sur les mêmes épaules jusqu’aux Alpes, la traversée des Vosges s’avérant très décevante puisque les deux cols, le Grand Ballon et le Ballon d’Alsace, sont situés loin de l’arrivée. Les lâchés auront donc plus de 40 bornes pour « revenir », ce qui escamote beaucoup les possibilités d’écart. C’est, à notre avis, ne pas rendre justice au massif des Vosges, un massif qui aurait pu être le théâtre d’étapes beaucoup plus inspirantes…

On abordera les Alpes avant les Pyrénées. Deux belles étapes sont au menu, Grenoble-Courchevel puis Courchevel-Briançon. Dans la première, le Cormet de Roseland sera escaladé avant la montée finale sur « Courche » pour les familiers. On regrettera qu’on n’ait pas mis en plus au programme le col du Glandon au sortir de Grenoble, ce qui aurait ajouté à la difficulté de cette première étape de haute montagne. Mais ne nous plaignons pas trop, c’est déjà bien. Le lendemain, le Tour passera par la Madeleine puis le Galibier par la face nord, toujours redoutable, avant l’arrivée sur Briançon. Les écarts dans le Galibier ne peuvent généralement pas être comblés dans la descente sur Briançon, ce secteur étant trop roulant (parlez-en à Bugno ou à Hampsten qui en ont fait les frais en 1993!). Les grands leaders devront se dévoiler, et on peut craindre que le 1er du classement général au sortir des Alpes soit le vainqueur du Tour, ce qui tuerait tout suspense pour la suite, à 10 jours de l’arrivée…

Peu d’étapes de transition (une seule!) et l’absence d’une journée de repos entre les Alpes et les Pyrénées assurera toutefois de garder l’attention du public. Avec deux arrivées en altitude de suite (Ax 3 Domaines et Pla d’Adet), les Pyrénées seront difficiles, surtout que les étapes sont longues (220 et 205 kms, respectivement). Au sortir de ce massif, on connaîtra assurément le vainqueur du Tour.

Finalement, on abordera le 4e massif montagneux de la France en fin de Tour, le Massif Central, à travers les étapes de Mende et du Puy en Velay. S’il ne devrait pas s’y passer grand chose (Jean-Marie Leblanc affirme pourtant le contraire suite à la fameuse étape de Mende du Tour 1995 qui avait vu un Laurent Jalabert menacer un Miguel Indurain pourtant bien installé en tête) pour les mêmes raisons qu’il ne se passera pas grand chose dans les Vosges, les routes tortueuses et accidentées de cette région offre toujours des occasions pour les baroudeurs. Et en fin de Tour, la chance sourit souvent aux opportunistes qui osent se lancer dans des grands raids, offrant un spectacle que les gens aiment toujours.

On terminera par l’unique grand clm de ce Tour, à St-Étienne, sur 55 kms. À ce stade de la course cependant, et avec Alpes et Pyrénées derrière, il y a de très fortes chances que le sort du Tour soit déjà bouclé…

Bref, si le Tour 2004 offrait un premier 12 jours de course aux sprinters, et par conséquent l’occasion de voir le maillot jaune changer souvent d’épaule grâce aux jeux des bonifications, l’édition 2005 devrait voir plus de stabilité au classement, notamment en raison du prologue de 19 kms permettant aux leaders de creuser les premiers écarts significatifs dès le départ. En traversant les 4 grands massifs montagneux de la France, ce Tour se distingue par ailleurs de tous les autres, non sans entraîner cependant une conséquence importante, celle d’accroître considérablement le nombre de transferts, si détestés des coureurs. En effet, si on ne compte qu’un seul transfert en train (remontée vers Paris) et en avion (Mulhouse vers Grenoble) comme d’habitude, les coureurs devront se farcir pas moins de 6 autres transferts en bagnole, dont certains (Montargis-Troyes, Dignes les Bains-Miramas, St-Lary Soulan-Pau, Mende-Issoire) assez longs. On peut raisonnablement se demander si la Société du Tour priorise dêabord les critères sportifs (récupération, confort des coureurs et donc recours au dopage…) à ceux de la finance, les villes candidates bataillant ferme à grands renforts de $$$ pour obtenir la venue du Tour chez eux…

Enfin, un grand absent se fait sentir, le Puy de Dôme. L’occasion était pourtant belle de revenir sur ce lieu mythique cette année, théâtre de pages importantes de l’histoire du Tour… La direction du Tour présente souvent l’argument du manque de place à son sommet pour y tenir une arrivée ; nous demeurons convaincus que cette situation, bien réelle, peut être contournée grâce aux moyens techniques d’aujourd’hui si on s’attaque au problème.

À qui ce Tour convient-il ? On pense bien sôr aux grimpeurs, que le faible nombre de kms parcourus en clm individuel avantagera. A-t-on voulu attirer Cunego par exemple? C’est possible, car ce Tour est un bon Tour pour débuter dans son cas. Armstrong pourra compenser l’absence d’un clm additionnel par 3 arrivées en altitude qu’il ne manquera pas d’exploiter. Ullrich, quant à lui, trouvera avantage dans les Alpes via la longueur des cols qui correspond mieux à son moteur « diesel ». Quant aux autres, Mayo, Hamilton, Beloki, Kloden, Basso, Valverde, ils pourraient y trouver leur compte grâce à ce milieu de Tour enchaînant Alpes et Pyrénées quasiment dans la foulée.

Réponse le 24 juillet prochain, car ce sont les coureurs qui, rappelons-le, font la course…

Demain, le Tour 2005

Le parcours du Tour de France 2005 sera dévoilé demain en banlieue parisienne mais déjà, les rumeurs vont bon train. Chez L’Équipe, on reste prudent en évoquant les grandes lignes seulement. Chez VeloNews toutefois, on se mouille carrément en proposant 24h à l’avance le parcours avec un réalisme qui semble assez bon! Tellement bon en fait qu’on croierait presque que les journalistes ont bénéficié de quelques fuites ou tuyaux! Le parcours anticipé pourrait fort bien être à peu près exact.

On saura demain si VeloNews avait des sources crédibles…

Armstrong, O’Grady en interview, Mayo chez Saiz?

CyclingNews publie aujourd’hui la première partie d’une entrevue avec Lance Armstrong ainsi qu’un reportage sur Stuart O’Grady. Cette première partie d’interview avec Armstrong est franchement un peu ennuyante car on y traite de ses activités extra-sportives, mais ce sera mieux demain avec un retour sur sa 6e victoire dans le Tour, l’affaire Simeoni et, avec un peu de chance et de courage des journalistes, un retour sur la publication du livre L.A. Confidentiel.

Par ailleurs, on apprend qu’Armstrong tiendra un « show » de radio cet hiver sur la chaîne Sirius. Le vélo mène à tout, ou serait-ce plutôt un effet Sheryl Crow?

Le reportage sur O’Grady est beaucoup plus réussi.

Finalement, il semble que Manolo Saiz ait un oeil sur Iban Mayo, apparemment insatisfait chez Euskaltel. Si le transfert se concrétise, Mayo rejoindrait ainsi Roberto Heras, récent vainqueur de la Vuelta. Le registre de ces deux coureurs étant très similaire, on ne sait pas comment Manolo va réussir à faire cohabiter ce beau monde, mais il n’en sera pas à ses premiers essais dans le domaine… Pour Mayo cependant, on ne voit pas vraiment d’avantages à quitter Euskaltel qui peut lui offrir une équipe à son service, Zubeldia n’étant pas encore un grand leader confirmé. Une affaire à suivre…

Une nouvelle génération de home-trainer?

Avec l’hiver qui est à nos portes, du moins au Québec, le home-trainer reprend du service. Instrument de torture pénible, nous n’avons jamais été un grand adepte des séances dans le sous-sol de la maison, à pédaler (et à suer sang et eau) en regardant un mur ou les éternelles cassettes vidéos de cyclisme pendant des heures. Étant donné les progrès qu’il peut engendrer, notamment quant au coup de pédale et à la puissance, le home-trainer est toutefois un mal nécessaire pour bon nombre d’entre nous durant la période hivernale.

La compagnie Tacx développe depuis quelques années d’intéressants produits, beaucoup plus ludiques qu’avant. L’an dernier, le 12 novembre 2003 pour être précis, nous vous présentions la nouvelle génération de home-trainers qu’il convient en fait d’appeler « virtual trainers », dont le fleuron chez Tacx est le i-magic. Rappelons que ces virtuals-trainers allient à l’entrainement avec mesure de la puissance, des simulations de course par ordinateur, vous et votre vélo étant représentés sur l’écran par un petit cycliste qui ira d’autant plus vite que vous pédalerez fort! Les bosses du parcours, généré par l’ordinateur, ne manqueront pas de se faire sentir puisque l’ordinateur gère seul le frein électro-magnétique de votre appareil, reproduisant la dénivellée du terrain. De plus, en offrant d’opposer quelques coureurs entre eux (que ces coureurs soient des amis eux-aussi sur des i-magic reliés par internet ou simulés par l’ordinateur lui-même), vous pouvez vous replonger dans un contexte de course. Pour l’avoir testé, on se prend rapidement au jeu, et on s’entraîne plus fort que prévu sans voir le temps passer!

Nous déplorions cependant, à la fin de notre texte, l’absence de parcours réels, comme les 50 derniers kms du Tour des Flandres ou la montée de l’Alpe d’Huez par exemple. À croire que notre appel a été entendu, la société Tacx commercialisera sous peu des parcours réels (disponibles sur support DVD), filmés à partir d’une voiture, dont le parcours intégral de la cyclosportive La Marmotte. Grâce à un 2e fichier, la conversion entre la dénivellée du terrain et le frein électro-magnétique sera assurée, reproduisant la résistance que vous éprouveriez si vous étiez réellement à l’endroit ou vous êtes virtuellement. Grâce à ce système sophistiqué, la reproduction de la réalité sera très bonne, le système allant même jusqu’à arrêter le défilement du vidéo (un film bien réel, rappelez-vous) si vous arrêtez votre vélo (vitesse 0). À l’inverse, si vous sprintez, le vidéo DVD accélerera le défilement!

Bref, vous pouvez aujourd’hui vous offrir La Marmotte dans votre sous-sol, soit 7 ou 8h (dépendemment de votre niveau) de souffrance, générée par le puissant frein électro-magnétique du i-magic qui reproduira le terrain sur lequel vous évoluez virtuellement, kilomètre après kilomètre, mais en visionnant un film bien réel. On n’arrête pas le progrès, et l’outil est assez intéressant pour rendre nos fastidieuses séances de home-trainer en « d’agréables sessions » de souffrance, voire même de tourisme! Tacx aurait même pousser le bouchon jusqu’à filmer les parcours la veille d’événements importants, afin notamment d’avoir les noms peints sur la route et certains spectateurs sur les bas-côtés!

Seul hic, il faudra se doter du nouveau logiciel Catalyst, qui devrait être disponible bientôt. Bien sôr, votre virtual trainer devra être branché avec un ordinateur qui comporte un lecteur DVD. La nouvelle gamme de virtual trainers, appelée Fortius, devrait venir avec ce logiciel permettant l’usage de ces nouveaux DVD d’entrainement. On proposera La Marmotte, le Ventoux et quelques étapes du Tour de France 2004 pour débuter.

Vous trouverez ici un exemple concernant La Marmotte.
Vous trouverez ici un exemple concernant le Ventoux.
Vous trouverez ici un exemple concernant la 17e étape du Tour 2004.

Nos remerciements vont à notre ami Bryan pour les informations qu’il a porté à notre attention quant à ces nouveaux DVD ainsi que pour les liens internet ci-dessus.

Les nouvelles importantes

Quelques nouvelles qui ont retenu notre attention ces derniers jours :

1 – Lance Armstrong a la justice au trousse. D’une part, le procès Simeoni en Italie, dans lequel il est accusé de fraude sportive et d’intimidation suite à son comportement lors de l’avant-dernière étape du Tour cet été, se poursuit. D’autre part, la compagnie d’assurance qui devait lui verser la coquette somme de 5 millions de dollars pour sa 6e victoire dans le Tour a entrepris une vaste enquête suite à la publication du livre L.A. Confidentiel des journalistes Ballester et Walsh. Selon la compagnie d’assurance, il y a dans ce livre suffisemment de faits pour remettre en question l’intégrité du champion américain, justifiant ainsi une enquête approfondie sur la façon dont cet athlète peut offrir, année après année, des performances aussi étonnantes.

Il est très amusant de constater que cette enquête est initiée par une compagnie d’assurance plutôt que par les instances du cyclisme même, UCI, US Pro et Société du Tour de France en tête…

2 – Pour continuer dans la même veine (…), Discovery Channel a annoncé les coureurs de son équipe 2005. Il s’agit de Lance Armstrong (USA), Stijn Devolder (Bel), Benjamin Noval (Esp), Jose Azevedo (Por), Viatcheslav Ekimov(Rus) Pavel Padrnos (Cze), Michael Barry (Can), George Hincapie(USA), Yaroslav Popovych (Ukr), Roger Hammond (GBr), Leif Hoste (Bel), Hayden Roulston (NZl), Manuel Beltran (Esp), Benoît Joachim (Lux), Jose Luis Rubiera (Esp), Volodymyr Bileka (Ukr), Jason McCartney (USA), Paolo Savoldelli (Ita), Michael Creed (USA), Patrick McCarty (USA), Jurgen Van Den Broeck (Bel), Antonio Cruz (USA), Guennadi Mikhailov (Rus), Max Van Heeswijk (Bel) et Tom Danielson (USA).

Les ajouts de Danielson, Salvoldelli, Popovytch et Hoste viennent compenser pour le départ de Landis notamment. Chez Discovery, on commence visiblement à préparer l’après-Armstrong…

3 – C’est officiel, Valverde rejoindra les rangs de l’équipe espagnole Iles Baléares pour les 3 prochaines années. Reste à savoir si on le fera débuter sur le Tour, ce qui est tout de même probable. Dans cette perspective, un choc des générations est à prévoir, la vieille (Armstrong, Ullrich, Beloki, Hamilton, Heras, etc) génération trouvant désormais sur sa route la jeune (Cunego, Valverde, Popovytch, Basso, etc).

4 – Grâce à sa… 2e place à la Japan Cup, Cunego s’est assuré de terminer l’année 2004 en tête du classement UCI, Bettini ne pouvant plus le rejoindre. On se montre impressionné par la performance par un coureur qui, en janvier 2004, ne pointait pas dans les 150 premiers de ce classement. La pression sera cependant forte l’an prochain pour ce jeune coureur qui aura désormais à composer avec « la pancarte dans le dos »…

Sans transition, les nouvelles des derniers jours

classique_2004_1.jpgTriste nouvelle aujourd’hui dans le monde du cyclisme : après le GP des Nations, on apprend que la Classique des Alpes, cette si belle épreuve organisée par la Société du Tour de France, ne sera plus au calendrier pro l’an prochain. Jean-Marie Leblanc justifie cette décision en évoquant le faible plateau que cette course suscitait. Si on ne peut contester cette vérité, il faut surtout y voir le fait que cette course n’est pas prévue au ProTour. Le GP des Nations et la Classique des Alpes sont, en ce sens, les premières victimes indirectes du « nouveau cyclisme », façon Verbruggen.

On peut donc regretter amèrement cette décision, surtout que des solutions semblaient exister. À ce sujet, on se range tout à fait derrière les propos de Charly Mottet qui estime que la course, courue début juin, n’était pas placée au bon endroit dans le calendrier. Il aurait fallu la placer à la sortie du Tour, lorsque les grimpeurs sont en condition. Qui plus est, l’épreuve était disputée la veille du prologue du Dauphiné… Pas évident de se taper une telle classique tout juste avant une épreuve par étapes aussi importante!

Quoi qu’il en soit, cette course était disputée dans un coin de pays parmi les plus beaux de France, la région de Chambéry, au coeur des Alpes. La Flamme Rouge y a ses habitudes depuis fort longtemps (merci tonton!) et les parcours autour du lac du Bourget comme dans le massif de la Chartreuse sont tout simplement sublimes. Col des Prés, col de Plaimpalais, Revard, col du Granier, col de la Cluse, col des Égaux, col de Marocaz, col du Cucheron, col du Coq, autant de terrains propices à l’effort sur un vélo qui seront désormais réservés à peu près exclusivement au Dauphiné Libéré.

Mince consolation, la Société du Tour devrait continuer d’organiser la course junior du même nom.

Voici, en guise de conclusion, les vainqueurs de cette épreuve. On remarquera surtout l’emprise des Espagnols sur cette course ces dernières années.

1991 Charly Mottet (Fra)
1992 Gilles Delion (Fra)
1993 Eddy Bouwmans (Pb)
1994 Oliverio Rincon (Col)
1995 Ramon Gonzalez-Arrieta (Esp)
1996 Laurent Jalabert (Fra)
1997 Laurent Roux (Fra)
1998 Laurent Jalabert (Fra)
1999 Unai Osa (Esp)
2000 Jose Maria Jimenez (Esp)
2001 Iban Mayo (Esp)
2002 Santiago Botero (Col)
2003 Francisco Mancebo (Esp)
2004 Oscar Pereiro (Esp)

2 – Pour faire suite à notre texte d’hier, une autre rumeur court à propos du parcours du Tour 2005, à savoir que la ville de Mulhouse, située dans l’Est de la France et tout près de la frontière allemande, serait ville-étape. Cette rumeur laisse croire que le Tour ira en Allemagne l’an prochain, d’après le scénario que nous avons décrit hier.

3 – Valverde serait très près de signer un contrat avec l’équipe Iles Baléares pour les 3 prochaines saisons. Pour Valverde, ce serait bien puisqu’il intégrerait alors une grande équipe ProTour (rappelons que Kelme évoluait en D2 cette année) et de ce fait, aurait accès à toutes les grandes courses du calendrier. Pour l’équipe Iles Baléares, elle mettrait la main sur un futur grand leader qui pourrait poursuivre ses classes, si besoin il y a, auprès du désormais expérimenté Francisco Mancebo voire de Garcia Acosta, qui en a vu d’autres. Le successeur de Miguel Indurain auprès de José Miguel Echevarri ? On est pas loin de le penser…

4 – Ô surprise, Cunego participera le week-end prochain à la Japan Cup. On aurait cru qu’il mettrait un terme à sa saison après avoir remporté samedi dernier le Tour de Lombardie. Il n’en est rien, et il faut probablement y voir une tentative pour conserver son rang de no1 mondial cet hiver. Cunego avait marqué des points lors de cette course en 2003, points qui allaient être retranchés de son total le week-end prochain. Il devra donc faire 6e (sa place l’an dernier) ou mieux pour espérer se maintenir au 1er rang du classement mondial UCI.

La lutte semble en tout cas engagée avec Bettini qui participera, ô surprise également, dans le clm individuel (!!!) de Firenze-Pistoia ce week-end. « Il Grillo » veut assurément y grapiller quelques points pour reprendre sa place de no1 mondial.

Pas de cadeaux en tout cas entre ces deux là!

Le Tour 2005

tt_tdf_2005.gifLe parcours du prochain Tour de France sera annoncé comme d’habitude à Issy-les-Moulineaux le 28 octobre prochain par son directeur, le petit monarque sans envergure répondant au nom de Jean-Marie Leblanc (on est sévère, mais c’est comme ca!).

Déjà, on connaît le lieu du départ, la Vendée et plus précisement la petite ville de Fromentine de laquelle s’élanceront, le 2 juillet prochain, les coureurs pour un contre-la-montre d’une longueur inhabituelle, soit 19 kms, vers l’Île de Noirmoutier. Nul doute que cette distance permettra d’enregistrer des écarts plus importants que d’habitude sur les prologues, et modifiera donc la préparation des coureurs qui devront arriver sur l’épreuve pratiquement au top de leur condition pour être dans le coup dans cet exercice.

La 2e étape comportera 185 kms entre Challans et Les Essarts. On donnera le départ de la 3e étape depuis La Châtaigneraie, direction le Nord mais pour combien de temps?

Pour le reste, on sait peu de choses de ce Tour : passera-t-on les Pyrénées avant les Alpes comme cette année ou commencera-t-on par un détour vers le Nord, vers la Normandie, pour ensuite gagner la Champagne, la Lorraine puis l’Alsace (une traversée des Vosges?) pour enfin mettre le cap vers l’Allemagne comme la rumeur le prétend ? Ce scénario est probable, d’une part parce qu’on a négligé l’Est de la France en 2004 et d’autre part parce qu’un détour de 2 jours en Allemagne permettrait d’y tenir le premier long clm du côté de Karlsruhe ou de Pforzheim, répondant ainsi à une autre rumeur qui veut que cette façon de faire, à la mode sous l’époque Indurain, revienne au goôt du jour… Ullrich étant spécialiste de l’effort solitaire, ce serait également un beau clin d’oeil à ce champion qui a beaucoup donné au Tour.

Si ce scénario est le bon, on traversera les Alpes avant les Pyrénées. Délaissera-t-on l’Alpe d’Huez ? Il est probable que oui après le clm de cette année. Des arrivées à La Plagne, aux Deux Alpes ou surtout à Courchevel sont possibles.

Les brèves du week-end

Les nouvelles intéressantes du week-end :

1 – Victoire impressionnante de Cunego samedi au Tour de Lombardie puisqu’il est revenu seul sur Boogerd, Basso et Evans échappés dans les derniers kms. Pouvoir « boucher le trou » seul puis avoir assez de réserves pour disposer de ses adversaires au sprint et ce, après 240 kms de course, est un signe évident et sans appel que Cunego est un « tout bon ». Son registre, étendu cette année aux grands tours comme aux grandes classiques accidentées, apparaît très complet. L’avenir lui appartient donc, et il s’inscrit pour le moment comme un des futurs grands, avec Valverde en Espagne. Cunego fait étrangement penser à Greg LeMond, les aptitudes face au chrono en moins, mais avec un meilleur sprint.

Fort de cette victoire à Côme, Cunego s’est emparé du… 1er rang mondial au classement UCI, une performance remarquable puisqu’il devance Bettini et Zabel. Comme le fait toutefois remarquer Cyclismag, il perdra vraissemblablement cette place le week-end prochain, perdant les points marqués l’an dernier sur la Japan Cup. Bettini devrait donc logiquement terminer l’année en première position, à moins que Cunego ne dispute d’autres courses dans un avenir rapproché.

2 – C’est Bettini qui a raflé la mise sur la Coupe du Monde, et ce pour la 3e année consécutive, en faisant le coureur le plus titré dans cette compétition. Il s’agit d’ailleurs très probablement du dernier champion couronné puisque l’an prochain, on devrait faire place au nouveau ProTour. Il est particulièrement intéressant de se rappeler les discours de M. Verbruggen en 1989, au moment de la création de la « Coupe du Monde » : il fallait alors, selon lui, mondialiser à tout prix le cyclisme. La Coupe du Monde aura, dans cette optique, été un retentissant échec, les épreuves étrangères (notamment le Grand Prix des Amériques couru à Montréal) disparaissant rapidement pour finalement laisser place à un espèce de regroupement de quelques grandes classiques.

Voici, en guise d’adieu à ce classement, le palmarès depuis 1989, question de se rappeler quelques bons souvenirs :

1989: Sean Kelly
1990: Gianni Bugno
1991: Maurizio Fondriest
1992: Olaf Ludwig
1993: Maurizio Fondriest
1994: Gianluca Bortolami
1995: Johan Museeuw
1996: Johan Museeuw
1997: Michele Bartoli
1998: Michele Bartoli
1999: Andrei Tchmil
2000: Erik Zabel
2001: Erik Dekker
2002: Paolo Bettini
2003: Paolo Bettini
2004: Paolo Bettini

3 – Il faut enfin souligner la belle victoire d’étape de Dominique Perras aujourd’hui au Herald Sun Tour en Australie. Au général, Dominique pointe à la 7e place, à 1min 44 du leader, un Australien du nom de Karl Menzies. De façon un peu surprenante, on remarquera la présence dans ce peloton de Baden Cooke. À ce temps-ci de l’année, le temps est plutôt au repos pour les coureurs de la scène européenne. Marc Madiot aurait-il sévi devant le manque de résultat de son coureur en 2004?

Félicitations à notre vainqueur!

La saison 2004 s’achevait ce week-end avec le Tour de Lombardie et le Chrono des Herbiers. Nous avions volontairement retardé la diffusion des résultats du pool de cyclisme pour englober toute la saison, notre absence au mois de septembre ayant eu pour effet de rendre impossible une mise à jour lors de la Vuelta.

En premier lieu, nous tenons à remercier tous les participants qui ont rendu ce petit jeu si vivant cette année. Nous espérons vous voir de retour l’an prochain. Les détails suivront au début janvier, comme d’habitude.

Sans plus attendre, nous passons aux résultats. La lutte pour la 1ere place fut chaude jusqu’à la toute fin, François Bérubé (906 pts) s’imposant avec seulement 11 points d’avance sur Nicolas Fournier (895 pts). La troisième marche du podium est occupée par une fille, notre amie Natalie Dagenais (846 pts). Félicitations à ces trois personnes, voilà qui prouve que vous connaissez bien le cyclisme et aussi que la chance vous a accompagné toute la saison! Dans le cas de Natalie, on lui demandera d’être indulgente envers son mari Marc, relégué dans les profondeurs du classement!

En 4e place, nous retrouvons Paul Courtemanche (813 pts), coureur des Rouleurs de l’Outaouais. Il est suivi de notre cousin Didier Mangin (781 pts), d’une autre fille pas très loin derrière Arianne Levasseur (777 pts), de Robert Mayer (745 pts), d’une troisième fille Lysanne Fratelli (744 pts), de « C’est Raoul » (724 pts), qui emet souvent des commentaires sur LFR et enfin de René Rellier (723 pts), celui-là même qui a mené notre petit jeu jusqu’à l’Amstel Gold Race. L’écart entre les 7e et 8e place ainsi qu’entre les 9e et 10e place n’est que d’un point! Difficile de faire plus serré que cela…

À l’autre bout du classement, la lanterne rouge revient cette année à Sylvain Lépine. Notre ami Luc Ostiguy, M. 500 watts, l’aura échappé belle! Votre humble serviteur se sera quant à lui trainé les pieds toute la saison, terminant 5e avant-dernier. Une maigre consolation lui provient du fait qu’il devance son bon ami Marc Beaulieu d’un point, pour l’honneur! Mais on est tout de même battu par le frangin, qui termine 7e avant-dernier.

Voici le classement final :

* François Bérubé 906
* Nicolas Fournier 895
* Natalie Dagenais 846
* Paul Courtemanche 813
* Didier Mangin 781
* Arianne Levasseur 777
* Robert Mayer 745
* Lysanne Fratelli 744
* Cest Raoul 724
* René Rellier 723
* Chris North 722
* Raphaël Watbled 701
* Jean-P. Wauthier 699
* Éric Lehoux 696
* Étienne Gagnon 669
* Pierre Beaudoin 666
* Réjean Asselin 660
* Sébastien Bosvieux 644
* Dominique Paget 636
* Stéphane Tremblay 636
* Simon Lemay 634
* Cyclick 627
* Louis Potvin 606
* Daniel Boivin 604
* Alain Levasseur 599
* Roger Filion 599
* Antoine Lord 598
* Patrice Beaulieu 582
* Alain Potvin 569
* Maxime Caron 566
* Réjean Miousse 566
* Marc-Antoine Martel 558
* Marie-C. Grégoire 536
* Francis Lemay 521
* Éric Lepage 500
* Luc Langevin 488
* Tomas Marchetti 485
* François Gaudreau 483
* Stéphane Martel 468
* Alain Dauphin 466
* Laurent Martel 448
* Marc Beaulieu 447
* Ronald Martel 427
* Luc Ostiguy 385
* Sylvain Lépine 355

Nous avons analysé sommairement les résultats de la saison, en établissant un classement selon un ratio de « points rapportés » versus « coôt du coureur ». Selon cet indicateur assez révélateur des coureurs ayant connu une bonne ou une mauvaise saison, c’est Floyd Landis, avec un ratio de 6,9 (il coutaît dans notre petit jeu 10 pts, et en a ramené 69 !), qui était cette année l’aubaine à faire. Parmi les autres bonnes affaires, on note VOECKLER Thomas, JAKSCHE Jörg, KLÖDEN Andreas, FREIRE GOMEZ Oscar, DEKKER Erik, O’GRADY Stuart, MENCHOV Denis, MCGEE Bradley, AZEVEDO José, BASSO Ivan, VOIGT Jens et ZABEL Erik.

Parmi ceux qui ont rapporté à peu près le même nombre de points que leur coôt en début d’année (ratio variant entre 0,8 et 1,2), on note entre autre BETTINI Paolo, PETACCHI Alessandro, MANCEBO PEREZ Francisco, BOOGERD Michael, VALVERDE BELMONTE Alejandro, ARMSTRONG Lance, ULLRICH Jan, HERAS HERNANDEZ Roberto et MAYO DIEZ Iban.

Parmi les déceptions, on relève parmi les autres HINCAPIE George, MERCKX Axel, HAMILTON Tyler, SIMONI Gilberto, BROCHARD Laurent, SEVILLA RIBERA Oscar, LEIPHEIMER Levi, VINOKOUROV Alexandre, COOKE Baden et POPOVYCH Yaroslav.

Parmi les grosses catastrophes, on note surtout DI LUCA Danilo, BRUYLANDTS Dave, EVANS Cadel, CAMENZIND Oscar, VANDENBROUCKE Frank, MOREAU Christophe, FRIGO Dario, VAN PETEGEM Peter, NOZAL VEGA Isidro, GONZALEZ JIMENEZ Aitor, MATTAN Nico, MUSEEUW Johan, CASAGRANDE Francesco, CELESTINO Mirko, BOTERO ECHEVERRY Santiago, BARTOLI Michele, GONZALEZ DE GALDEANO ARANZABAL Igor, KNAVEN Servais, ZUBELDIA AGIRRE Haimar, BELOKI DORRONSORO Joseba, MILLAR David et PECHARROMAN FABIAN José Antonio.

Vous trouverez ici un fichier téléchargeable vous permettant de voir les performances de vos coureurs, ainsi que les stats de la saison. Un onglet « analyse des résultats » est également disponible vous permettant de voir le ratio discuté plus haut.

Merci comme toujours de me signaler les éventuelles erreurs, nous ne sommes pas infaillible, surtout devant un travail aussi colossal.

Et le grand gagnant est…

Les résultats finaux du pool de cyclisme sont maintenant disponibles. Merci à tous ceux qui ont participé à notre petit jeu cette année et au plaisir de vous retrouver l’an prochain…

Bravo M. le Ministre!

La Flamme Rouge remercie tous nos lecteurs qui ont pris le temps de signaler certaines erreurs ou certains transferts non rapportés dans notre texte d’hier. Effectivement, c’est Heras qui est chez Liberty Seguros, et non Beloki (ce dernier est chez Saunier Duval). Botero ira l’an prochain chez Phonak. Leipheimer quitte Rabobank, direction Gerolsteiner. L’Américain Horner, très bon coureur, rejoint les rangs de Saunier Duval. Enfin, Kirsipuu sera chez Credit Agricole l’an prochain.

On apprend par ailleurs que le Ministre régional flamand des médias, M. Geert Bourgeois, a suspendu Johan Musseuw de son rôle de commentateur à la télévision publique belge flamande VRT, suite à sa suspension pour trafics d’hormones et de produits dopants. Selon le Ministre, « Quelle que soit l’étendue de son palmarès, quiconque est impliqué dans une affaire de dopage ne peut être érigé en exemple ou faire autorité dans son domaine« .

Alors là, on dit chapeau bien bas M. le Ministre. Voici une décision courageuse, logique et intègre. Pour Musseuw, il s’agit d’une bonne leçon et surtout, cela brise le mythe du champion intouchable. Bravo !

Signalons enfin cet intéressant article publié dans le journal Le Monde concernant la lutte contre le dopage en vue du prochain Tour de France. Il s’agit d’un entretien avec Marc Sanson, président du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage.

La course aux feuilles mortes

Lombardia--310x210.jpgCréée en… 1905, le « Giro di Lombardia » sera couru demain samedi autour du lac de Côme en Italie sur un parcours sélectif, comportant 246 kms et plusieurs belles bosses. Cette grande classique, très prestigieuse, a souvent été considérée comme le « championnat du monde de l’automne » avant que les Mondiaux ne soient déplacés en octobre. Le grand maître de cette course est un certain Fausto Coppi, vainqueur à… 5 reprises entre 1946 et 1954. Plus récemment, l’Irlandais Sean Kelly a inscrit son nom à 3 reprises au palmarès de cette course (1983, 1985 et 1991).

Le départ, donné à Mendrisio, au coeur de l’Italie cycliste, se fera à 10h25 samedi. Les grosses difficultés commencent au km 115, avec l’ascension de la Premona (environ 15 km de montée). Mais la course risque fort de se jouer dans les 50 derniers kms, avec l’ascension de la célèbre Madonna del Ghisallo (km 190, un sanctuaire dédié au cyclisme est présent au sommet), de la Civiglio (km 220) et enfin de la San Fermo della Battaglia (km 235). L’arrivée sera jugée à Côme.

Cette année, la course revêt un intérêt particulier puisque s’y décidera le vainqueur 2004 de la Coupe du Monde. Trois coureurs peuvent en effet théoriquement encore l’emporter, soit Freire, Rebellin et Bettini. Pour Freire, qui compte 88 pts de retard, seule une victoire conjuguée au fait qu’aucun des deux autres ne marquent des points peut lui octroyer la Coupe du Monde. Autant dire mission impossible, surtout sur un parcours trop accidenté pour lui.

Bettini a déjà annoncé qu’il se contenterait de défendre son maillot en suivant Rebellin. Le parcours l’avantage moins que Rebellin puisque les bosses sont longues, un peu comme des cols. Rebellin devra pour sa part attaquer, au plus tard selon nous dans la Civiglio, à 20 km de l’arrivée. Rebellin pourra vraissemblablement compter sur les expérimentés Gianni Faresin, Markus Zberk et Marco Serpellini pour bien le placer, de même que sur la puissance du jeune Fabian Wegmann. Bettini semble pour sa part avoir une équipe moins forte, seuls Michael Rogers, Davide Bramati et éventuellement Patrik Sinkewitz ou Jorgen Van Goolen pouvant être présents dans le final.

Ces trois favoris devront aussi compter sur quelques autres outsiders, italiens surtout puisqu’ils sont toujours motivés pour cette course légendaire : Basso d’abord, puisque le parcours lui convient et l’équipe CSC présente du beau monde, malgré le fait que le vainqueur des deux dernières éditions, Michele Bartoli, souffre du dos et ne devrait donc pas être dans le coup cette fois-ci. Il pourra toutefois apporter son expérience à Basso.

Chez Saeco, on a aussi une bonne carte à jouer avec Cunego, dont l’explosivité pourrait être un grand atout demain. Ce dernier compte dans son équipe Celestino et Manzzoleni, deux autres coureurs intéressants pour la course. Il faudra également garder un oeil sur Casagrande, sur Franco Pelizzotti, sur Igor Astarloa voire sur Paolo Savoldelli ou Michele Scarponi qui ont tous une saison à sauver…

Pour les autres coureurs non-italiens, il faudra essentiellement surveiller Boogerd, généralement à son avantage sur cette course. Le récent vainqueur de Milan-Turin, Allan Davis, pourrait aussi surprendre, tout comme Cadel Evans, 4e lors de cette course et ayant lui aussi une saison 2004 à se faire pardonner. Enfin, Popovytch est souvent très motivé en Italie, notamment en raison des liens étroits qui l’unissent à Ernesto Colnago. Pour le reste, beaucoup de coureurs ont déjà mis un terme à leur saison…

La météo pourrait aussi jouer un grand rôle demain puisqu’on annonce pluie et froid. Un vrai temps de flahute et dans ces conditions, la victoire revient souvent au plus motivé…

Le site web officiel est ici.
CyclingNews tiendra bien sôr un live!report.

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